CHAPITRE 2. SONGES.

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~Si les autres sont l'enfer, toi tu es le paradis. ~




5/janvier/2023.


Passé.

Arvada .Colorado.





Inês.


Dès qu'elle eut finit de me communiquer le rapport de la mission plusieurs sentiments m'envahirent, cela pouvait paraître bizarre mais l'un d'eux était le soulagement de les savoir avec nous, dans le monde des vivants.

Mais le mécontentement que j'éprouvais ne tarda guerre à prendre le dessus sur cet autre sentiment et par-dessus tout à se manifester par une question dont je connaissais pourtant la réponse. 

"C'est une blague j'espère?! " demandais-je alors d'une colère non dissimulable.

Elle tourna la tête vers moi et me fixa avec un regard désespéré. Illustrant avec brio la situation dans laquelle mes deux connes d'amies s'étaient placés hier après-midi.

Je vais la tuer.

" Malheureusement, j'aurais bien voulu mais non. "me répondît-elle en laissant échapper un rire nerveux. Et en se retournant par la suite, pour se reconcentrer sur son ordinateur à la pointe de la technologie, posé sur son bureau en bois. Qui lui en revanche était ravagé par le temps s'écoulant peu à peu.

Posée sur sa commode en bois massif , je baissai légèrement ma tête en me massant la tempe lentement de ma main droite. Mon exaspération passée, je laissais place à la colère en ouvrant mes yeux bleus et en tournant rapidement ma tête vers l'occupante de la chambre.

Bordel de cul. Qui m'a donnés des amies pareilles?!

"Irellia. Où est-elle?" demandais-je d'une voix perçante.

Elle me fixai quelques instants d'un air compatissant. En me demandant ainsi silencieusement, d'être indulgente avec la tête de melon cachée derrière la porte.

Puis pointai le doigt vers la porte.

"Entre. Maintenant." tranchais-je d'une voix forte. En me redressant de la commode pour me tenir droite devant la porte.

La dénommée, finie par ouvrir la porte en s'avançant d'un pas las. Mon regard remonta de ses baskets blanches, à son pantalon mom bleu clair, taille haute. Et passai de son gilet bleu foncé en laine, entièrement ouvert à son col roulé blanc en maille. Pour parcourir, sa chevelure longue, brune et ondulée coiffé en un dégradé. Et finir sur la peau halée de son visage rond. En enfin, tombant sur la petite mâchoire abritant sa bouche rosâtre et pulpeuse, ses grands joues rosies, son nez fin et droit, ses yeux chocolats retroussés, ses longs cils, ses sourcils rapprochés et touffus, et son petit front.

Ses globes oculaires scrutaient chaque endroit de la pièce tout en évitant au maximum mon regard.

Qui se fit sûrement, bien trop insistant, puisqu'elle se reforgea en se frottant le bras droit. Et qu'elle replaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille, en ainsi me montrant par sa manie habituelle, son stress grandissant.

W.A.R.R.I.O.R.S.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant