Prologue.

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La peur est un sentiment que l'homme a toujours connu et connaîtra encore pour l'éternité, elle peut exister sous plusieurs formes:
La peur d'aimer et/ou d'être aimé.
La peur de la société.
La peur de l'échec.
La peur de notre propre personne.
La peur de l'imperfection.
Et l'une des plus cruelles: la peur de l'inconnu.

Cette sensation de perdre tout repère, qui te met face à quatre murs qui se rétrécissent en t'enlevant l'oxygène peu à peu, tout en sentant qu'une des choses les plus vitales en toi disparaît, lentement mais douloureusement. Cette sensation te fait perdre une partie de toi tels que ton univers, ta famille, tes amis.
Et sache qu'en te rendant compte qu'un de tes trois repères se brise c'est à cet instant. Cet instant précis. Que ta vie, que ton cœur ne pourront plus jamais redevenir et ressentir les mêmes choses qu'avant .

Elles ne pourront que te dire de chérir chaque moment avec, chaque personne qui feront partie de ta vie tant qu'il en est encore temps.






3/janvier /2020.

7h30.

C'est en étant réveillée par les agréables et chaleureux rayons du soleil qu'elle se leva. Le pas plutôt lent dû à un réveil semi-complet, une mine fatiguée reposait sur son visage jusqu'à ce qu'elle réalise que sa journée ne serait pas de tout repos puisque oui on était lundi!

Elle allait revoir ses amies et aurait l'occasion d'apprendre de nouvelles choses grâce aux cours auxquels elle avait la chance d'assister! Cela pouvait choquer ou même dégoûter certaines personnes de sa génération, mais elle appréciait énormément aller à l'école peut-être même l'adorait-elle

Non on ne pouvait adorer que Dieu. 

Voilà ce que sa mère aurait aimé qu'elle pense. Seulement, pouvoir découvrir de nouvelles matières remplies d'énigmes. Et la manière de les résoudre, pour enfin éprouver le plaisir de trouver la solution par soi-même la faisait follement apprécier ce lieu débordant de sensation et d'expérience.

Grâce à son réveil désormais définitif son expression changea du tout au tout, car l'émotion qui émanait tout autour d'elle n'était plus la fatigue, mais bel et bien l'excitation et la joie. Ainsi elle accéléra le pas vers la salle de bain où elle aimait tant passer des heures. Elle se brossai les dents et se lavai, en n'oubliant pas de passer une grande quantité d'eau sur son visage pour anéantir toute humeur désobligeante et négative qui essayerait de s'emparer d'elle.

Puis, quand elle se rendit compte que le temps commençait à se presser, elle sortit de sa salle de bain et allai saluer ses petits frères qui dormaient dans leur chambre. Bien sûr tout ça, sans les réveiller.

Arrivée à son armoire, elle choisit des vêtements décontractés mais beaux à la fois car elle ne voulait pas se prendre la tête sous risque d'y prendre toute la journée, et très peu pour elle d'arriver en retard en cours. Ça hors de question!

Enfin, après avoir achevé quelques derniers détails, elle descendit à toute vitesse dans la cuisine où elle trouvai sa mère entrain de boire un café. Un air serein et calme propre à elle seule.

C'est en lui donnant un énorme câlin et un bisou sur la joue qu'elle la saluai. Sa mère quant à elle, lui rendu un sourire comme signe de réponse et lui rappela de se dépêcher si elle ne voulait pas être en retard. Et de bien se couvrir sous le risque de tomber malade vu le froid qui régnait dehors.

Elle ne se fit pas prier deux fois et avalai son petit déjeuner d'une traite sans oublier de presque s'étouffer avec. Elle mis une doudoune blanche assortie avec un bonnet de la même couleur, puis on entendit la porte se claquer avec précipitation. Ne laissant place qu'au silence absolu.

L'absence d'un quelconque au revoir de la part de sa fille eu le don de vexer sa mère, qui de ce fait changea sa mine calme avec un froncement de sourcils bien prononcé.

C'est quand elle se leva afin d'aller ranger sa tasse de café dans l'évier, que pour une deuxième fois la porte s'ouvrît précipitamment. À l'inverse de la première fois ce n'est pas un sentiment de frustration qui lui emplit le cœur mais un bonheur inégalable, à la vue de sa fille un sourire resplendissant collé au visage qui cria alors des mots simples mais lourds de sens.

À ce soir maman, je t'aime.

Toutes les mamans du monde aimeraient entendre ces mots se répéter jusqu'à la fin. Malheureusement le destin est l'un des plus grand pillards, il nous vole une chose qu'on ne peut mesurer, comparer, compenser:

Notre bonheur.



Et c'est ainsi que tout pris fin.

W.A.R.R.I.O.R.S.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant