1/mars/2023.
Passé.
Lieu inconnu.
Inconnue.
Noir. Mon âme était absorbé par le noir. Mes sens étaient plongés dans les ténèbres. Mon corps recouvert par ce tissu sombre semblait être anesthésiés par une froideur digne des fureurs de Chioné. Déesse de la glace.
Oui. La glace embrassait ma peau. Déposant des baisers frigide sur l'entièreté de mon épiderme. Ayant pour cible favorite, mes globes oculaires. Qui pour le coup demeuraient inouvrables. Immobiles. Et par conséquent, clos.
Fermé. Mon esprit restait fermé quant à l'idée d'un jour revoir et ressentir la douce et surtout ardente lumière émanant, de mon étoile préférée. Si belle par sa clarté. Si chaleureuse par sa prestance. Et si addictive par sa présence. Ce feu d'artifice éternel me manquait. Mes cellules entières le désiraient. Ce disque d'or géant m'appelait. Cependant, mon corps était éteint. Le lac gelé et sombre dans lequel j'étais emprisonnée empêchait toute chaleur de me pénétrer. Et le bloc de glace me barrant la route me défiait de respirer...
Puis, des mains visqueuses sortirent du tréfonds de l'obscurité. S'appropriant mon organisme. Se baladant sur ma peau. Dégout. Dégout. Elles ne m'inspiraient que le dégout.
Leur touché me brulait. Si fort. Que ma douleur fut obligée de s'exprimer. De se libérer, de la prison qu'était mon âme meurtrie. Pourtant nul clé n'ouvra sa cage. Nul espoir de me délivrer m'embrasa. A la place, une autre main infame courut sur ma mâchoire, pour finir sa course sur ma bouche. En m'entrainant vers le fond. Le vide. Vide de bonheur. Rempli de douleur. Je sombrai.
Enfin, la surface se fit lointaine. Le froid se fit plus intense. La peur se fit plus conséquente. La décadence vers les enfers se fit plus oppressantes. La présence d'espoir se fit plus absente. La situation devint accablante. Les paumes vivantes s'enfonçant dans ma chair se firent plus collantes. Et ma douleur fut exorbitante.
Je souffrais. Ils m'entrainaient. Je mourrais. J'abandonnais. Ils jubilaient. J'acceptais. Je pleurais? Ils abusaient. Et je disparaissais.
1 semaine plus tard.
Encore ce noir. Tueur de mon espoir. Me reflétant parfaitement dans ce beau miroir. Noir. La glace reflétait mon désespoir.
Pourtant, mon corps était là. Puisque c'était la seule source de lumière dans ce tombeau obscur. Et mes yeux ouverts, voyaient mes blessures.

VOUS LISEZ
W.A.R.R.I.O.R.S.
AzioneL'intelligence défend la paix. L'intelligence a horreur de la guerre. Seulement, le monde est guidé par tout. Sauf l'intelligence. Puisque aux cotés de ce monde aveugle, se trouve l'homme. Et l'homme est tout sauf l'intelligent. Alors les actions qu...