- Abdel, je t'écoute. C'est qui cette pute ?
- Mais je ne sais pas ! Calme-toi, bébé. Kholal, togal ma expliquer leu. (Assieds-toi)
- N'insulte pas mon intelligence et ne me demande pas de me calmer. Parle, yaw rek lay déglou.
- Soraya mane hawma li foumou diougué. (Je ne sais pas d'où ça vient. )
- Putain mais arrête de mentir ! Tu veux me faire croire qu'elle t'a approché, a mis ces putains de pattes sur tes fesses pour foutre ce papier dans ta poche, sans que vous ne vous connaissiez ? Abdel tu me prends pour une imbécile, c'est ça ?
- Non, jamais. Je te jure que je ne comprends pas.
- Donc moi, j'étais là à m'inquiéter bêtement pour toi, alors que tu prenais du bon temps avec une autre ? Han ? Tu m'as regardée dans les yeux, tu m'as menti sans honte ? Tu m'as fait l'amour après avoir fourré ta queue je ne sais où ?
- Soraya putain arrête de crier, et surveille ta bouche, arrête d'être si vulgaire ! Je t'ai dit que je ne la connais pas.
- Bobou batey lolou nguey répéter té j'ai besoin d'explication. J'ai pris ça dans ta poche, Abdel. Dans ta putain de poche. Tu ne peux pas ne pas la connaître. Pas dans ton sac, mais dans la poche arrière de ton putain de pantalon.
- Mais je ne sais pas comment...
- Tu ne sais pas ? Mais quel enfoiré ! Ça veut dire que tu étais tellement obnubilé par elle que tu n'as pas senti lorsqu'elle foutait ses pattes sur tes fesses pour y mettre ça ? Elle a été assez près de toi pour te toucher ? Et tu ne sais pas qui c'était ? C'est ce parfum de pute qui était sur tes habits donc ? lui demanda t-elle au bord de la crise de larmes.
- Arrête ça, s'il te plaît. Réfléchis un peu, tu sais que je n'en suis pas capable. Tu me connais mieux que quiconque, et puis...
- Abdel yaw war nga ma def ni ? Mey wakh mounane vous avez commencé je ne sais pas quoi ensemble ?
- S'il te plaît, calme-toi, ce n'est pas bon pour ton état. Assieds-toi.
- Abdel dimbalima. Ham ng lanela sah, vu qu'elle a eu le culot de te donner son numéro, dit-elle en prenant son portable, nous allons l'appeler. Elle va nous éclairer, vu que tu sembles aussi perdu que moi.
- Sheu Soraya, depuis quand tu aimes les problèmes comme ça ? répondit-il, ne sachant absolument pas jusqu'où était prête à aller cette fille.
- Ah parce que je ne suis pas sur ton dos à te contrôler, tu penses que tu peux te permettre de te taper n'importe qui dans la journée et partager mon lit le soir ? Et puis vu que tu n'as rien à te reprocher key mélal ni kouy photowou rek yaw, li yeup di neu lerr. (Tais-toi et laisse-moi faire, tout sera clair. )
- Tu sais que ce n'est pas bien de t'énerver dans ton état, ce n'est pas bon pour le bébé.
Elle ne répondit même pas, et composa le numéro de l'élément perturbateur. Les battements de son cœur s'accéléraient en même temps que s'élevaient la tonalité de l'appel. Ça sonna pendant longtemps avant qu'on ne décroche l'appareil.
- Lola, bonsoir ? répondit une voix profonde, au timbre cristallin.
- Bonsoir. Désolée de vous déranger.
- Pas de souci. Que puis-je faire pour vous ?
- D'où connaissez-vous Abdel Sall ?
- Pardon ?
- Abdel Sall.
- Non, désolée madame, je ne connais pas d'Abdel.
- J'ai pourtant trouvé votre numéro dans la poche de son pantalon, sur un morceau de papier que vous avez-vous-même signé.
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Soraya.
RandomDans ce voyage à travers les réalités sénégalaises, promesse vous est faite d'y trouver de l'humour et de l'amour, des liens familiaux très forts, un peu de drame, mounoul niak. Nieuw leen dal niou fo, amijer !