17.

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🌚🌚
Je vous mets deux parties ? Pour me faire pardonner ? 😔
___________

Il s'était profondément rendormi après la prière de Fajr, emmitouflé dans un doux sommeil, bien au chaud dans les bras de Morphée.

D'un coup, il ressentit un indescriptible plaisir prendre possession de tout son corps. Il sentit immédiatement tous ses membres se détendre, à tel point qu'un long soupir d'extase lui échappa.

C'était comme si son corps décollait graduellement pour reposer sur un nuage de douceur et de sensations, un nid d'extase. Il ne voulait  pas ouvrir les yeux, de peur que ça ne s'arrête, il se contenta de laisser s'échapper de petits gémissements.

- Hmmm, gémit-il doucement lorsqu'un long frisson lui traversa toute l'échine.

C'était plus fort que lui. Ses doigts s'accrochèrent au drap, et ses jambes se plièrent instinctivement, élargissant l'accès à ce bonheur dont la provenance lui était encore inconnue. Il sentit des doigts glisser, très lentement, des ongles s'attarder sur son ventre, sensuellement, ses jambes fermes, ses cuisses musclées avant de revenir s'emparer de son membre vigoureux. Une caresse légère comme une plume qu'il ressentit sur le bout de son sexe le força finalement à ouvrir les yeux, le cœur battant à tout rompre, la respiration déjà haletante.

Soraya était entre ses jambes, parfaitement concentrée comme si lui donner du plaisir était à cet instant tout ce qu'elle avait toujours su faire, tout ce qu'elle et elle seule ne pouvait faire. Elle tenait entre ses doigts une plume longue, noire, extrêmement douce, une arme fatale, dont le seul but était de le mener à l'agonie, jusqu'aux portes du plaisir, le ressusciter avant de l'achever. Elle la laissa trainer entre ses cuisses, entre ses bourses, sur celles-ci, puis sur son pénis, la frôlant, la survolant.

- Sama yaram bagui daw bébé... Ooooh ! (Tout mon corps frissonne bébé.)

Elle faisait particulièrement attention à sa respiration, et lorsque celle-ci s'accéléra légèrement, elle s'empara de l'objet de ses fantasmes et lui accorda son moment de gloire. Une main tenait la plume alors que l'autre, tenant sa base, s'enroulait autour de sa hampe de haut en bas, lentement. Et lorsqu'elle glissait ce beau membre vers le bas, dévoilant la chair rose sous le tissu, elle la caressait avec la plume, traînant sur cette fente qui semblait en cet instant être le centre d'alimentation de tout le plaisir qui parcourait chaque millimètre carré du corps de son époux, faisant battre son cœur à une vitesse absolument vertigineuse, dégoulinant de ce liquide témoin de ce qu'il ressentait.

- Shhhhh, c'est... oh ouiii ! Soraya, fofou bakhna. Worna Ndayane Awa Balla fofou bakhna. (Soraya, c'est bon là-bas. Je te le jure, c'est trop bon !)

Il n'arrivait plus à formuler une seule phrase correcte. Il ne se tentait même pas à essayer, d'ailleurs. Il s'était tout bonnement abandonné entre les doigts savants de sa femme et à son imagination perverse.

Lorsque sa respiration devenait saccadée, et qu'il s'apprêtait à atteindre la porte du paradis orgasmique (fi jinn yi di seulmo), elle ralentissait le rythme, repoussant l'extase, sans pour autant diminuer le plaisir. Et lorsque sa respiration s'espaçait, elle accélérait ses mouvements comme si elle avait le diable lui-même aux trousses. Son cœur ne tenait plus face aux assauts de sa femme, son cerveau n'arrivait plus à contrôler leurs battements, il s'était lui aussi volontairement laissé dirigé par le pouvoir qu'exerçait Soraya sur son maître.

Manam dal sou Abdel nékone Ferrari, Soraya moy yor volant bi di dougueul vitesse akh di freiner comme kou nekk tchi rally, Abdel nane baby dawalal ba kéne lale leu.

- Haaa, bébé damey dé deh. Je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme. Ohhh !

Lorsque sa respiration devint contrôlée, sans un mot, elle le mit dans sa bouche. Il était si tendu, si grand, si dur qu'elle ne put tout mettre en entier, elle se contenta de remplacer le bas par ses mains.

Soraya.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant