Soraya.

10.

Hellooo !

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Elle commençait à s'assoupir lorsqu'il revint dans la chambre. Ses mouvements secs semblaient transcrire toute la frustration qu'il ressentait. Il avait les couilles pleines et voulait juste se déverser dans sa femme. Mais, il devait prendre son mal en patience. Il souleva la couverture et se coucha à ses côtés. Ne pouvant s'en empêcher, il posa son bras autour de sa taille et rapprocha leur corps. Ses fesses nues collées à son bassin ne l'aidèrent pas. Au contraire, elles redoublèrent son érection qui s'était pourtant calmée, à l'aide de sa main gauche et de son imagination fertile qui lui avait montré une image de sa femme digne de son plus grand fantasme.

- Hum... Qu'est-ce que tu fais là ?

- Pardon ? demanda t-il d'une voix rauque et dans le creux de son oreille, l'émoustillant.

- Tu devais dormir dans l'autre chambre, Abdel. Ne te fiche pas de moi.

- Tu penses vaiment que je te laisserai dormir seule ici, alors que tu ne te sens pas bien ?

- Je vais parfaitement bien, merci. Pousse-toi, pourquoi tu me colles comme ça ? Il fait assez chaud.

Elle essaya de s'éloigner, mais ne fit qu'aggraver la situation en frottant ses fesses contre son bassin. Ma main sur le feu que moko tey. Soraya djiko association de malfaiteurs yi foumou ko dieulé ? (D'où tenait-elle ce comportement digne d'une entière association de malfaiteurs ?)

Il l'immobilisa avec une telle force qu'elle ne put que rester sur place.

- Putain, Soraya reste tranquille. Je ne quitterai pas cette chambre. Et à défaut de t'habiller, arrête de bouger comme ça. J'ai déjà envie de te prendre là, par derrière et de te baiser jusqu'à ce que tu ne puisses plus marcher. Donc tu vas vite te calmer.

- Seu lolou deh bou yabo ng dem séti fénène foko dougueul wayé dou fi. Faté khadioufi. (Va chercher un autre endroit où fourrer ton truc. Je n'ai pas oublié. )

- Warna fi meune khadj nak ndakh yobou nala fou sori indiwate leu sans passeport. (Tu semblais pourtant avoir oublié avec le voyage sans passeport que je viens de t'offrir. )

- Tchip.

- Wa légui, calme-toi et dors, dit-il d'une voix remplie de douceur. Demain ng égali khoulo bi. Mais s'il te plaît tey mom, laisse-moi dormir avec toi. Demain j'ai une journée super chargée, et tu sais que je dors mal quand je suis loin de toi.

- Abdel, yaw li nguey def...

- Chut. Je t'en prie, je veux juste un peu de répit. Soraya guerre mondiale sakh amna trève.
(Même pendant la guerre mondiale, il y a eu une trêve. )

- Tchip.

- Souniou diougué tchi li faut que niou wakh tchi seu réwandé bi. (Après faudrait qu'on parle de ton insolence)

- Eh kholal nak...

- Dett damey fo rek. Dors, mon ange. Je t'aime. (Je plaisante seulement

Il clôtura la discussion en la serrant plus contre lui, avant de l'embrasser sur la tempe.

Le lendemain, il se leva avant même la prière de Fajr et alla prendre sa douche. Il s'habilla ensuite d'une chemise bien repassée et d'un pantalon en lin, mit son parfum et la réveilla. Il lui caressa les cheveux, puis déposa un doux baiser sur son front, puis sur ses lèvres. Autant en profiter, tant qu'il le pouvait encore.

- Soraya, bébé réveille-toi. Il fait six heures là.

- Déjà ? répondit-elle, en ouvrant les yeux. Khachim est réveillé ?