Un mois entier venait de passer. Et je me dégradais de plus en plus, je sombrais chaque jour un peu plus face un mon malheur indescriptible. L'insomnie prenait mon énergie et ma tristesse était tatouée sur mes cernes. Je continuais de travailler d'arrache-pied et de m'épuiser sans même revenir à la raison.
Nous étions un samedi matin, et ce jour-là j'étais censé fêter mes vingt-deux ans. Sans avoir la moindre envie je m'étais levée vers les coups de midi et habillée d'un simple pull cinq fois plus grand que moi je m'étais installé sur la table de ma cuisine épuisée et sans avoir une once de force en moi. J'avais acheté un gâteau la veille, des bougies aussi.
Des doigts attrapèrent le briqué à côté de la gazinière et j'allumais les deux bougies doucement et calmement après les avoir posé sur mon gâteau à la framboise. Mon regard se posa sur ce gâteau et sur les flammes qui décorait le dessus de chaque bougie.
Je comptais dans ma tête jusqu'à trois et je pouvais enfin souffler sur les deux bougies qui indiquait mon âge maintenant. Mon esprit vide je soupirais calmement alors que mes mains attrapèrent cette fois si une cuillère à soupe pour commencer à manger ce gâteau que j'allais probablement dévorer seul.
Le gâteau à moitié entamée je relevais de ma chaise pour aller chercher mon sac et mes clé, je n'allais faire aucun effort vestimentaire en enfilant seulement un pantalon noir en dessous de mon large pull qui m'arrivait au cuisses.
Et je quittais mon appartement accompagnée par ma nonchalance et ma fatigue aussi profonde soit-elle comme toujours. Je savais ou je voulais aller et dans ma voiture je roulais doucement durant au moins deux heures voir plus. Enfin arrivée mon bras récupéra mon sac à l'arrière de la voiture et la voiture enfin fermée à clé je pouvais partir.
Je marchais le long d'une longue rue jusqu'à tomber sur une grande pancarte ou le nom du cimetière était inscris. Arrivée mes yeux cherchèrent autour d'eux et une fois trouvé je m'arrêtais devant une tombe. Le nom de ma mère était inscrit dessus. Ca faisait tellement longtemps que je n'étais pas venue. Je m'en voulait tellement.
Tellement de l'avoir délaissée pour toutes ces personnes. Parce que au finale il me restais seulement elle, et seul elle ne m'avais jamais laissé tomber. Elle seul avait toujours était là pour moi. Et durant toute la fin de cette journée je pleurais à chaude larmes en m'excusant. En m'excusant de l'avoir délaissé et d'être devenue la personne que je suis maintenant.
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ÉROTOMANIE
FanfictionNON CORRIGÉ | Jungkook et Léna n'avaient aucuns choix. Tourmentés par leurs parents, annuler leurs mariages forcés ne faisait pas partie des choix possible. Les tensions sont alors à leurs combles. D'autant plus que Jungkook ne semble pas être aussi...