NON CORRIGÉ | Jungkook et Léna n'avaient aucuns choix. Tourmentés par leurs parents, annuler leurs mariages forcés ne faisait pas partie des choix possible. Les tensions sont alors à leurs combles. D'autant plus que Jungkook ne semble pas être aussi...
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Samedi, onze heures et demie je venais d'arriver chez Jungkook. Avec Jungkook bien sûr. Il habitait dans une sorte de loft super grand et il fallait le dire super beau. De ce que j'ai compris l'immeuble dans son intégralité lui appartenait c'est pour ça qu'il y'a autant de sécurité et autant de personnelle sauf en haut chez lui. "J'aime pas quand on s'immisce chez moi, c'est pour ça qu'aucun membre du personnel est autorisé à monter ici." Voilà ce qu'il m'a dit. D'après lui j'étais aussi la première personne en dehors de sa famille à être entrée ici. A part sa fiancée bien sûr. Tout était sombre et la seule chose qui était lumineuse était les grandes baie vitrées qui longé le grand mur du salon. La maison de Jungkook le représentait tellement. Un simple grand canapé en face d'un écran plat accroché au mur, un immense tapis aussi sous une simple table basse. Classique mais sombre, seul le tapi et les murs étaient blancs le reste était noir corbeau. Je n'ai pas vu le reste de l'endroit mais rien que l'immense salon spacieux de Jungkook n'impressionnait.
Alors que nous étions assis sur le canapé tous les deux habillés de larges sweat j'ai proposé à Jungkook ou plutôt demandé s'il pouvait me montrer ses tatouages et leurs significations. Et il a donc enlevé son sweat se retrouvant en demi manches.
" Le premier que j'ai fait c'est sur ma main la rose, c'était sur un coup de tête comme ça. Après j'ai bien aimé le délire des fleurs donc j'ai fait tout mon avant-bras avec des fleurs. Sur l'autre avant-bras c'est une boussole c'est pas forcément un tatouage marquant j'ai juste laissé le quartier libre à mon tatoueur et il a fait ça. Un an après j'me suis fait tatouer les côtes. Regarde c'est un dragon japonais." Il a soulevé son t-shirt laissant apparaître un tatouage assez moyen en forme de dragon.
" Wow, il est super bien fait! C'est quoi la plus grosse pièce du coup." J'étais dans l'éblouissement total.
" L'épaule droite." Il enleva l'entièreté de son t-shirt laissant apparaître un aigle partant de son avant-bras à son épaule. L'aigle enveloppait pratiquement la totalité de son épaule. " Après j'ai fait mon coup les roses."
" Ça t'as pas fait mal?" J'étais fasciné par l'embellissement des tatouages sur son corps. Jungkook était beau, et chacun de ses tatouages le représentait tellement.
" Non pas trop. Ah t'as pas vue celui que j'ai fait la dernière fois le nouveau."
" Non montre!" Il releva son bras laissant apparaître ce fameux tatouage avec plein de fleurs sur son biceps.
" C'est des pivoines. La signification elle est un peu particulière. Quand c'est une pivoine simple c'est plutôt signification de honte ou de remord quand elle est double elle signifie plutôt l'amour éclatant. Là c'est un peu les deux." Mes yeux subjugués regardèrent les fleurs dessinée sur le bras de Jungkook.
" T'aime beaucoup les fleurs." Le cou, la main et maintenant le bras. Un nouvelle facette de Jungkook venait d'être dévoilée.
" Oui c'est vrai." Il hocha la tête alors que j'étais encore concentrée à regarder avec fascination le bras de Jungkook.
" Et celui sur ton doigt, c'est la date de quoi." Son regard persistant se posa sur le tatouage.
" C'est la date de la mort de Karine." Karine était là fiancée de Jungkook qui s'est suicidé. Le regard de Jungkook ne s'est pas noircie, aucune tristesse n'était apparente sur son visage mais pourtant je pouvais voir son vide. Ce vide n'a pas était provoqué pour les même raisons que moi mais il était là comme le mien.
Jungkook renfermait tellement de choses à l'intérieur de lui, tellement de choses douloureuse. Il était tellement fort, fort de tenir le coup comparé à moi. Ah moi qui n'as cessé de baisser les bras depuis le début. Maintenant je me disais, Jungkook peut tenir alors moi aussi je peux essayer.
Mes bras enlacèrent Jungkook avec délicatesse alors que sa tête se posait sur mon épaule. Nous étions deux êtres qui essayaient d'apaiser leurs souffrances en essayant de se combler mutuellement.
