Chapitre 135 : Keep your guard down

1.4K 122 10
                                    

Je me relevais brutalement essoufflée

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je me relevais brutalement essoufflée. Si ce n'étaient pas les insomnies, et bien c'était les cauchemarde qui se rebellaient contre moi. J'étais à nouveau sur le grand lit de Jungkook, qui somnolait à côté de moi sûrement épuisé par sa lourde journée. Je m'étais même endormis avant qu'il ne rentre sous les coups de la fatigue.

Prise alors d'une bouffée de chaleur inconnue, mes mains attrapèrent les extrémités de mon sweat l'enlevant dans son intégralité. Je me retrouvais donc en débardeur, transpirant et suffoquant. En voyant mon état, je pris la décision de me lever et d'aller prendre l'air. Et la seule idée qui me vit en tête fut le balcon de la grande chambre spacieuse.

Enfin, dehors, le vent s'abattait sur moi toujours en débardeur. Assise, accoudée et le regard viré vers le ciel ma tête tournait encore. Les larmes ne coulaient plus du tout, mais le mal-être persistait encore. J'avais l'impression d'être dans une sphère noire et de tourner en rond constamment sans que la lumière ne puisse entrer pas même le temps d'une seconde.

"Ton corps est tout le temps à l'inverse de la météo." Mon regard se tourna découvrant Jungkook adossé à l'encadrement de la porte vitrée, un plaide en mains. Encore avec un de ses nombreux pyjamas ample et noir d'ailleurs comme pratiquement tous ses vêtements. "T'as pas froid comme ça."

"Je sais pas, j'ai juste de bouffées de chaleur." J'haussais les épaule portant à nouveau mon regard sur le paysage au loin. Jungkook déposa doucement le plaide de ses mains autour de mes épaules s'asseyant sur la chaise juste à côté de la mienne. Le silence régna calmement avant d'être brisé par Jungkook.

"Ça veut pas dire qu'elle l'as fait que tu dois le faire, tu sais." Mon regard se posa sûr lui alors que le siens n'avait pas bougé, rivé vers le ciel.

"De quoi ?"

"Le suicide de ta mère. C'est bien de l'entendre des fois. J'pensais aussi devoir le faire après la mort de Karine, mais au finale, j'me suis rendu compte que mettre fin à mes jours reviendrai à baisser les bras avant même d'avoir essayé. Et même si t'as déjà essayé, tu peut tendre ta main d'ou t'est. T'as juste besoin de faire ça et je l'attraperais pour faire de mon mieux et te remonter à la surface."

Ses bras vinrent à nouveau m'encercler. L'un dans les bras de l'autre, pour une fois je cessais de me prendre la tête. Après tout, à quoi bon réfléchir. J'avais peut-être fait beaucoup de fautes, pourtant, j'en arrivais toujours au même point. Alors je me disais que peut-être, il serait temps de baisser sa garde et ne plus se prendre la tête en réfléchissant trop. Je lâchais prise pour une fois.

ÉROTOMANIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant