NON CORRIGÉ | Jungkook et Léna n'avaient aucuns choix. Tourmentés par leurs parents, annuler leurs mariages forcés ne faisait pas partie des choix possible. Les tensions sont alors à leurs combles. D'autant plus que Jungkook ne semble pas être aussi...
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Ennuie immense. En un vendredi humide, j'étais bloquée dans ce grand appartement qu'était celui de Jungkook. Il m'avait interdit de sortir avant qu'il revienne. Peut-être par peur, peut-être à cause des gens braqués en bas de chez lui qui attendent la moindre petite bête pour balancer des nouvelles aux médias. J'avais donc promis de rester ici jusqu'à son arrivé.
Le problème, c'était que ses réunions duraient des plombes. Et il n'en avait pas qu'une seule dans la journée. Et moi, j'étais encore en congé. J'avais pris rendez-vous chez un médecin et ma lettre de congé a été envoyée le lendemain. En étant bien su acceptée par l'hôpital dans lequel je travaillais.
J'étais donc allongée devant la télévision en train de m'ennuyer. Jungkook n'était pas là, je ne pouvais pas sortir et il n'avait ni peinture ni activité infime soit-elle. Il avait travaillé toute la semaine, allant à droite à gauche. Entre les discours, les réunions, les appels incessants à longueur de journée. Des fois, je me demandais comment il faisait pour être rigoureux avec toute la charge de travail qu'il avait.
La seule chose qui m'indiquait quand il arrivait bientôt était la télévision. Voila pourquoi je restait plantée devant toute la journée ne voulant pas le déranger avec des messages. Jungkook passait énormément à la télévision. Ça m'amusais de le voir sous cette facette-là malgré qu'elle soit un peut celle que je vois tous les jours. Mes pensées furent alors stoppées par le nom de cette personne qui baignait mes pensées à la télévision.
Jungkook passait encore une fois aux informations. En plus de ça en live comme d'habitude. Venant à l'instant de sortir d'une voiture noire accompagnée de garde du corps et d'hommes d'affaires, je suppose. Vêtu de son tailleur noir plus droit que ma vie et lui allant à la perfection.
En vrai, il était exactement comme je le voyais tous les jours. Sauf que son regard était plus dur, plus concentré. Il semblait être inatteignable, et en vrai, il l'était. Jungkook était un grand homme. Quelqu'un de puissant et de respecté. Une personne ayant de lourdes responsabilités sur le dos, mais pourtant qui garde toujours la tête droite. Lorsqu'il était près de moi, j'avais l'impression de le connaître, de savoir à qui j'avais à faire. Parce qu'il était là pour moi, parce qu'il me réconfortait quand j'allais mal et qu'il tenait encore ma main pour ne pas que je tombe à nouveau. Mais quand je le voyais ainsi, dans son domaine, si concentré, si lumineux, je savais que je ne connaissais pas Jungkook.
La seule chose que je savais, était qu'il vivait lui aussi comme moi un moment de sa vie difficile à cause de la mort de sa fiancée. Il avait une carapace constante, et cela, même devant moi. C'était une personne aux nombreuses facettes qui ne voulait pas me laisser partir seul. Et pourtant, je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas toute cette tendresse qu'il me donnait. Au fond de moi j'avais peur, peur qu'il voit en moi la fiancée qu'il a perdu.
