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- MARSEILLE VOUS ÊTES CHAUD CE SOIR ?!

Tout le monde hurle en guise de réponse et Mathieu apparaît devant nous en entamant son son 250.
On saute en chantant, lui aussi met le feu sur la scène et je suis aux anges.

J'ai bien fait de venir on dirait.

Plusieurs sons s'enchaînent sans qu'il nous remarque, je peux même l'apercevoir entrain de regarder vers le fond.
Alors que nous sommes juste à ses pieds.

Soudain le début de avec moi résonne et j'hurle comme une malade, attirant son attention.
Son regard se tourne vers moi, prêt à me juger, mais je vois qu'il ouvre légèrement la bouche sur le fait de la surprise.

Il bloque quelques minuscules secondes sur moi et je lui souris grandement et commence à chanter quand les paroles résonnent et il semble reprendre contenance en me lançant un regard joueur qui me fait craquer.

- Tu t'sens mieux quand t'es avec moi...

Son regard croise une nouvelle fois le mien.
J'aime tellement sa voix dans ce son, elle me berce et me rends toute chose.

- On finira sur les Champs ensuite on rentre à l'hôtel...

Il me fait un sourire en coin ainsi qu'un clin d'œil discret et j'ai cru tomber à la renverse.
Me dédie-t-il ses paroles ?

Parce que je fonce dans l'hôtel avec lui sans réfléchir.

Le son se finit et l'instru d'émotif résonne et tout le monde hurle de joie.
Ce son, ma vie entière.

- J'ARRIVE EN 4-4-2 DANS UN 4x4 NOIR UNIQUEMENT VODKA PAS D'BADOIT

Tout le monde saute et hurle à plein poumon les paroles de ce son tant apprécié.
J'ai chaud mais je suis beaucoup trop bien pour regretter d'être ici.

- ELLE VEUT QU'J'DISE OUI À LA MAIRIE J'LUI DIS NON NON NON

Un énorme sourire se plaque sur mes lèvres au refrain et j'hurle encore plus.
Bordel comment j'aime cette sensation.

Le son se finit.

- Oh mais vous êtes chaud Marseille !

Nos cris sont la réponse à son affirmation.
Les sons défilent et l'heure aussi, malheureusement.

Son concert se termine par problèmes et à la fin il nous remercie avant de partir.
Avec Yoann on se regarde, les étoiles dans les yeux puis nous sortons avec tout le monde.

Alors qu'on part vers sa voiture mon téléphone vibre soudainement.
Je le sors, voulant aussi prévenir mes amis que nous rentrons.
Mais son message attire mon attention.

Mathieu 🐥
Je vous attends dans les loges.

Je m'arrête de marcher en regardant mon tel bêtement.

- Yoann.

Il se tourne vers moi et me fixe, inquiet par rapport à ma réaction.
- Ça va pas ?

Comme seule réponse je lui donne mon tel et il lit le message.
Puis il me fait un grand sourire en rigolant.
- Mais wsh la zine on y va direct attends !

Je grimpe sur son dos en rigolant et on retourne vers le dôme.
On cherche les loges mais un garde du corps se trouve devant.

Alors que je descends du dos de Yoann j'allais appeler Mathieu pour lui demander comment faire pour rentrer mais il me devance en ouvrant la porte des loges.

- T'inquiète ils sont avec moi, il dit au garde.

Celui-ci hoche la tête et nous laisse passer.
On entre alors dans les loges et je vois Mathieu avec certains de ses potes.

- Yo mais c'est eux alooooors !

Un mec à la peau noire s'approche de nous avec un grand sourire et nous fait une accolade.
Je reconnais alors Ormaz et je lui fais un grand sourire.

Mathieu s'approche de nous mais reste un peu plus distant en nous faisant la bise et je reste sur ma faim, m'attendant à un accueil plus chaleureux.
Mais bon au moins on est là hein.

On commence à faire la conversation avec tout le monde et l'ambiance est plutôt bonne.
Alors que je discutais avec Elyo, Mathieu se ramène entre nous deux et se jette sur moi pour me faire basculer du canapé.

On s'éclate au sol comme des merdes et j'éclate de rire en le voyant se cogner le front contre le parquet.
Il me pince la joue en m'ordonnant d'arrêter de rire, mais en voyant sa bouille de bébé énervée mon rire redouble encore plus et même Elyo se met à rire en voyant le Polak bouder.

- Vous êtes chiants les frères.

Mon rire se calme peu de temps après puis les discussions repartent de plus belles.
Pourtant ce n'est pas de l'avis du polonais qui décide de me prendre par la main pour que je le suive dehors.

Son contact me fait chaud au cœur et je rougis comme une petite fille amoureuse.
Ce que je suis, je peux l'affirmer.

- Alors tu as aimé ? Il me demande en s'appuyant contre un mur et en me sondant de son regard.

Je déglutis mais reprends vite contenance.
- Je pensais que tu savais déjà que tu allais tout déchirer ?

Il sourit, prit à son propre piège.
On continue de parler de plein de choses, de se faire des blagues.
Et même des sous-entendus.

Mon petit cœur va lâcher tellement je suis aux anges.

Soudain un silence se fait.
Mais il n'est pas gênant.
Pourtant, surprise qu'il arrête de parler parce qu'il était en plein sujet sur sa carrière je me tourne vers lui.

Ses lèvres se posent brusquement sur les miennes et j'ouvre grand les yeux en réalisant ce qu'il se passe.

Dio mio.

Mes mains passent derrière sa nuque et ses mains se posent sur mes hanches en les pressants.
Il me rapproche de lui et le baiser s'approfondit.
Nos langues se trouvent, font connaissances et commencent directement à danser sans s'arrêter.
Ses dents mordent ma lèvre inférieure et je me retiens de gémir tellement de sensations font surface.

Je suis tellement bien dans ses bras purée.
Soudainement sa bouche quitte la mienne pour attaquer mon cou sans défense et un soupir sors de mes lèvres sans que je puisse le retenir.
Mais en voyant son regard affamé mon bas ventre se contracte et je me remercie de ne pas l'avoir retenu.

- Bordel qu'est-ce que tu m'as fais Selena... il murmure en caressant mon cou de ses lèvres.

Ses mains descendent sur mes fesses pour les presser fortement et passent derrière mes cuisses pour me porter.
J'enroule directement mes jambes autour de sa taille et je me retrouve à la même hauteur que lui.

Il me plaque contre le mur et on s'embrasse de nouveau plus fougueusement.
Bordel je pourrais tellement aller plus loin avec lui alors que je ne suis pas du genre à le faire rapidement.

Mais alors qu'il commence à passer ses mains dans mon dos sous mon t-shirt, on entends des pas qui résonnent.
On se sépare vivement puis quand la porte s'ouvre il me sort un hors sujet total:
- Donc deuxième année de licence ?

Alors que j'allais répondre on voit Yoann qui se tient devant nous les bras croisés.
- Ça fait vingt minutes qu'on vous cherche vous deux là.

On se lance un regard en despi avec Mathieu et quand Yoann referme la porte pour dire aux autres qu'on est là le polonais se rapproche de moi et embrasse tendrement mes lèvres avant de me sourire avec sa bouille pas si angélique que ça.

Je lui souris grandement puis on part rejoindre les autres pour que je puisse rentrer avec Yoann.

Aimer  |PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant