Chapitre 12 (PDV Ad)

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(Bon, le chapitre est trèèèèèès long [environ 3100 mots], et en plus il y en a 2. Que vius choisissiez l'un ou l'autre l'issue sera la même. Et si vous avez beaucoup de courage [ou que vous êtes fous xd] vous pouvez lire les deux. Sur ce, bonne lecture ! [Et oui, j'ai copié collé ce message dans les deux parties xd])

(Ça y est, je vais enfin sortir de cette cage qui lui sert d'esprit et il va me laisser prendre le contrôle. Ahhhh... Ça fait si longtemps que je n'ai pas eu la moindre sensation, que je ne sais probablement même plus respirer... Cet abruti ne sait même pas ce que ça fait de rester enfermé 3 mois entiers sans le moindre sens.)

Alex apparaît devant moi sans prévenir et s'assoit pour me signifier que je peux prendre le contrôle (ÇA Y EST ! Je vais pouvoir enfin tester les limites de cette arme ignoble. Je préférerai clairement récupérer la faux de l'arbre sur pattes...).

Alex: Je te préviens, t'as pas intérêt à les tuer. J'avais imaginé les types qui pouvaient m'aider plus... Diplomates, vu ce que tu m'avais dit.

Moi: Héhé, qui t'as dit qu'ils pouvaient t'aider ?

Alex: Arrêtes de te foutre de moi. Je suis sûr que ce sont eux. Je comprends pas vraiment pourquoi le cerf m'en veut à ce point d'ailleurs.

(Numéro 8 à toujours été capable de se mettre en colère pour un rien. Pas étonnant qu'il veuille te tuer pour un truc pareil... Abruti.)

Alex: J'espère qu'ils voudront toujours me parler après tout ça... Et toi, t'as intérêt à tout m'expliquer si tu veux pas que ce soit ta dernière sortie.

(Pourquoi il me fait des menaces comme celles-là ? Quelle plaie. Mais bon, sa discussion risque d'être difficile si je les bute. J'espère au moins qu'ils ont un peu progressé, histoire que je ne finisse pas le boulot en quelques coups.)

Je prends enfin le contrôle de cet imbécile (ahhh enfin, je peux sentir le froid des feuilles humides sur la fourrure de son pied. C'est si bon de ressentir quelque chose. J'en ai presque l'impression que l'air est une ressource limitée tellement je ne m'en suis jamais servit. Cet abruti aurait pu au moins retirer sa chaussure gauche, c'est horriblement inconfortable...)

Je retire la chaussure inutile et la lance au loin. Je m'étire afin de me préparer au combat (ahhh, la seule chose positive chez cet abruti sont bien ses muscles lorsqu'ils se détendent. Ça fait un bien fou de reprendre le contrôle de ce corps. Je vais presque finir par croire qu'il me prive de sortie pour me rendre dépendant à ce genre de moments.)

Numéro 8: Qu'est-ce-que tu fous ?!

Moi: La ferme, tête d'arbre. Je vais te refaire les cure-dents qui te servent de branches et après je te piquerais cette arme qui ne te reviens pas, et je couperai en rondelles le lézard.

(Ça me paraît être un bon plan. Mis-à-part si mon test marche...)

Je me mord la langue pour faire couler un peu de sang dans ma bouche (ça me permet à la fois d'utiliser mes ténèbres en quantité suffisante et de me souvenir de ce goût qui m'a vraiment manqué... Je dévorerai bien l'un des deux si il ne m'en empêcherai pas.). Je fais enfin apparaître l'objet qui va m'être utile pour mes tests: ce foutu sabre qui m'a choisi pour être le sien.

Numéro 8: Tiens ? Alors comme ça, toi aussi t'as une arme ? Mais bon, je sais pas si tu peux faire le poids maintenant. Je me suis beaucoup entraîné tu sais. Dit-il fièrement

(Changement de plan, je vais te faire bouffer tes bois...)

Je m'entaille le bras pour prélever plus de sang et en répandre sur la lame (ça devrait suffire. Voyons, comment je peux appeler ce truc, du moins, si ça marche. Hmmm... Je sais !)

Une vie un peu spécialeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant