6. Congés pesants

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Lee Min Ho :

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Lee Min Ho :

Je suis revenu au club dès que j'ai pu. Mais Ahn Gy est en vacances. Je l'ai appris de son amie. Je me suis absenté longtemps, pendant plusieurs semaines, pour le tournage d'un drama. J'ai beaucoup pensé à elle durant ce laps de temps. J'ai résisté à la tentation de lui écrire, j'ai voulu de toutes mes forces oublier qu'elle existait. Pourtant, je suis revenu à Séoul, et la première chose que je fais, c'est de me rendre dans ce club. J'espérais bien la revoir. Mais, là je suis déçu, profondément déçu. Je n'ai pas pensé un seul instant qu'elle ne pouvait ne pas être là. Je n'ai pas renvoyé de messages parce qu'ils m'accrochent à elle. Je ne le souhaite pas mais je fais le déplacement jusqu'ici. J'ai cumulé les conquêtes durant ces semaines, et pourtant je suis là ce soir ! Je ne comprends pas ce qui me pousse à revenir ici ? Je n'ai aucune idée de ce qui m'oblige à la revoir ! Je suis perdu dans ma tête et dans mon cœur depuis que je l'ai vue. Le temps passe, je ne l'oublie pas. Son image reste bloquée devant mes yeux. Je sirote ma boisson au bar, et quand elle est terminée, je rentre chez moi. Ce soir, j'ai sorti mon bolide, ma nouvelle voiture. Evidemment, je me fais remarquer. Les filles se retournent sur la voiture curieuse de voir qui conduit ce genre de véhicule. Ce n'est pas ce que je cherchais ? Tous les regards qui sont posés sur moi depuis ma notoriété sont intéressés alors, je les nargue en faisant la démonstration de ce que je possède. Il n'y a qu'une seule personne qui me contemple avec indifférence, qui me considère comme un être à part entière, et elle me manque énormément ce soir. J'avais besoin de la voir pour me raccrocher aux vrais valeurs de la vie, loin du faste et du grotesque des riches.

Au premier abord, j'ai eu envie de me saouler et de ramener une fille chez moi. Mais, je suis conscient que je n'irais pas mieux après. Peut-être même que ce serait pire, car je m'en voudrais. J'ai une conscience, malgré tout. Je rentre chez moi, donc, seul ! Je sors mon téléphone. J'ai envie de lui envoyer un message. Je me retiens depuis des semaines, mais ce soir, j'aimerais la contacter. Dans un dernier espoir de résistance, j'allume la télévision. Il n'y a rien d'intéressant, et je m'ennuie à mourir. J'attrape à nouveau mon téléphone. C'est décidé, je lui écris.

« Tu ne donnes plus de nouvelles !? » Je tape. Mon doigt reste suspendu en l'air.

Je ne suis pas convaincu que je dois appuyer, ni que je ne doive pas. Sans réfléchir, j'appuie. Mais quand je réalise que je l'ai envoyé, je panique. Ce n'est pas ce que je voulais.

« Toi non plus ! » Elle me répond immédiatement.

Mon cœur recommence à faire les montagnes russes. Elle m'a répondu rapidement.

« Non ! Tu pensais que je pouvais être un pervers ! » Je saisis pour lui rappeler ses paroles blessantes.

« J'avoue, je suis peut-être allée trop loin ! La vérité est que nos conversations anonymes m'ont manquées » Elle est sincère et avoue cela avec humilité. Elle me touche encore une fois.

Le destin ... s'amuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant