30. La blessure

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LEE MIN HO :

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LEE MIN HO :

J'ouvre mes yeux. Son corps est contre le mien. Je souris. J'adore me réveiller avec elle. Je caresse ses cheveux et je ressens de l'humidité sur ma main quand je caresse près de ses tempes. Je la retire et je découvre du sang. J'observe sa plaie. Elle est blessée ?! Quelqu'un l'a frappée ?! Je suis abasourdi. Qui ?

Elle ouvre les yeux à son tour. Elle grimace quand ma main se pose à nouveau sur sa plaie.

"- Comment as-tu été blessée ?" Je la questionne.

Elle reste silencieuse. Elle sort du lit. Je la suis du regard. Elle rentre dans la salle de bain. Je suis curieux et furieux en même temps. Qui a osé lui faire du mal ?

Elle sort de la salle de bain. Elle a nettoyé et soigné sa plaie.

"- Tu ne veux pas en parler ?!" Je me risque à lui demander.

Elle tourne sa tête vers moi, le visage fermé. Je devine qu'elle ne dira rien du tout. Je la rejoins et l'enlace.

"- Tu dois me le dire. Il faut que je règle ce problème avant que je parte. Ahn Gy ne soit pas ainsi. Nous ne devons rien nous cacher parce que nous ne pouvons compter que sur nous !" Je lui explique.

"- Des hommes m'ont attaquée dans la rue et m'ont emmenée de force dans une voiture. Ils étaient en compagnie de Bo Ra. Elle m'a conduit chez ta mère qui m'a proposé de l'argent pour te quitter." Elle me confie.

Je suis vert de rage. Comment ils ont pu agir de cette manière ? Bo Ra va me le payer. Je reste la matinée avec ma petite amie et après manger, je me rends chez mes parents.

"- Ah ! Tu viens enfin nous rendre visite !" Ma mère s'exclame ravie de me voir.

"- Tu me déçois !" Je lui crie dessus.

Elle m'observe. Puis, elle poursuit :

"- On dirait qu'une certaine fille a parlé ! J'espère l'avoir assez effrayée pour qu'elle comprenne qu'elle n'est pas de notre monde et encore en plus pas du tout la bien venue !" Elle me renseigne.

"- Comment as-tu osé t'en prendre à elle ?" Je suis indigné par ses paroles.

"- Il était nécessaire qu'elle ouvre les yeux sur votre relation ! Tu sais très bien que nous n'accepterons jamais une fille pauvre dans notre famille !" Elle ajoute.

"- Pourtant moi, vous m'avez accepté. Je n'étais pourtant pas de votre monde !" Je lui rappelle.

Elle se tait et ses yeux se remplissent de larmes. Je n'ai aucun désir de m'apitoyer sur elle.

"- Tu dois bien enregistrer que je n'épouserais jamais Bo Ra ! Celle que j'aime c'est Ahn Gy. Je ne renoncerais pas à elle ! Et je suis passé te prévenir que si jamais vous retouchez à elle à nouveau, je ne laisserais pas passer. Et je n'hésiterais pas une seconde à quitter ce foyer qui m'a accueilli mais qui en final ne m'a jamais compris. Si tu savais qui j'étais, tu saurais que je ne suis pas du tout attiré par le pouvoir et l'argent. Donc ton mariage arrangé est caduque, et Bo Ra, je ne veux plus jamais la revoir !" Je lui pose mes conditions.

Le destin ... s'amuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant