Chapitre 2

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FORÊT DE SHERWOOD - CAMP DE GISBORNE

Gisborne a installé son campement dans la forêt, camouflé derrière une porte faite de branchages. À l’intérieur, deux tentes blanches sont dressées devant lesquelles ses hommes s’entraînent. En face, une cage en bois de couleur rouge est isolée du reste du campement. Certains soldats s’exercent à l’épée tandis que d’autres forment un mur de bouclier à la façon des romains.

Soldat: Restez groupé… Un pas en avant… Allez. Allez. Continuez oui. 

Devant l’une des tentes, Gisborne se retourne et sourit à la vue de ses hommes qui s’entraînent.

Soldat: Ouais en avant… Mettez-y un peu de conviction ! Plus haut les boucliers ! Et maintenant… 

Devant l’une des tentes, Gisborne regarde des cartes étalées sur une table. L’une d’elles est celle de Nottingham tandis que l’autre est celle d’une forêt traversée par une rivière. Il relève son regard en direction de ses hommes et de la cage rouge derrière eux. C’est alors que la porte de leur campement s’ouvre. Le shérif de Nottingham entre sur son cheval blanc.

Shérif: Vous êtes encore en vie ?... [Gisborne lui sourit] Ça dû bien se passer à la cour ? 

Gisborne lui fait les gros yeux mais ne lui répond pas et préfère boire une gorgée.

Shérif: Le contraire me surprendrait fort [Regardant un peu partout] puisque le Prince Jean vous a procuré des hommes, des chevaux. 
Guy: Des nécessités. 

Il retourne vers la table.

Shérif: Alors, le Prince Jean vous renvoie à Nottingham en mission sans que personne ne croit bon m’en faire part, hum ? Autant que je sache pourtant, c’est moi qui suis shérif.
Guy: Le Prince est toujours dans l’attente de ses milles couronnes. Sa patience a des limites. 
Shérif: Tout autant que la mienne. C’est quoi cette mission ? 
Guy: Il veut que je tue Robin des bois. 
Shérif: Oh ! Tiens, voyez-vous ça !... [Il ricane]… Pourtant euh jusqu’à ce jouIlr, vous n’y êtes jamais parvenu, Gisborne bien que vous l’ayez déjà eu à la pointe de votre épée. Et cependant, c’est vous qu’il choisit. 
Guy: Mais cette fois, ce sera différent. Cette fois, c’est moi seul qui commande sans l’ingérence d’un chefaillon irresponsable. 
Shérif: Non, vous échouerez comme ça s’est toujours produit et vous viendrez me voir en suppliant pour me demander de vous aider. 
Guy: Pas cette fois. Le Prince m’a doté d’une arme à laquelle Robin ne pourra s’échapper.
Shérif: C’est quoi cette arme ? 
Guy: Je n’aurai plus jamais besoin de vous. Jamais. 

Le sourire aux lèvres, Gisborne quitte un shérif très soucieux.

Le sourire aux lèvres, Gisborne quitte un shérif très soucieux

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FORÊT DE SHERWOOD

La bande, en l’absence de Robin, marche tranquillement dans la forêt. Hope marche en tête suivi d’Allan et Much, Tuck et Petit Jean fermant la marche.

Much, portant deux lapins: Non moi je dis simplement que c’est moi qui les ai tués. Je pense que ça s’rait bien que quelqu’un d’autre se propose pour les cuisiner. 

Much et Allan regardent Hope.

Hope: Hé ! Me regarder pas comme ça ! Sous prétexte que je suis une fille. 

Robin surgit devant eux, suivi par Paulina.

Hope: Robin ? 
Robin: Restez pas là ! On a de la compagnie. 
Much: C’est ce que je vois. 

Petit Jean surveille leurs arrières.

Robin: Non. Non. Notre vieil ami est de retour de la cour du Prince. 
Allan: Quoi ? Mais je le croyais mort. 

Petit Jean revient vers le groupe car il a aperçu des soldats à cheval venant dans leur direction. 

Hope: Et elle sort d’où, elle ? 
Petit Jean: Robin ! 
Robin: Venez par-là ! 

La bande s’enfuit en courant tandis que les soldats du Prince Jean les poursuivent jusqu’à une prairie.

Paulina: Qu’est-ce qu’on va faire ? On peut pas les distancer ! 
Robin: Ne craignez rien !... Il n’en est pas question. 

Tuck arrive au bord d’un petit ravin.

Tuck: Suivez-moi ! 

Petit Jean et Much le suivent. Allan et Hope arrivent à leur tour. Ils sautent tandis que Robin et Paulina se présentent à leur tour.

Paulina: Non, on ne peut pas ! 
Robin: Mais si on peut ! 

Leurs poursuivants arrivent au bord de la ravine mais ne peuvent pas les suivre. Gisborne s’approche et aperçoit, en contrebas, les hors-la-loi qui s’enfuient.

Robin, à Paulina: Allez, vite !... Vite ! 

Gisborne tend la main à un soldat près de lui qui lui remet une carte. Il l’étudie quelques instants.

Guy: Nous y sommes. Que l’arme soit en position. 

ROBIN DES BOISOù les histoires vivent. Découvrez maintenant