le chaud, le froid, le tiède

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- Ma mère m'a dit que l'amour, c'est l'endurance et la foi. Que c'est après l'euphorie des premiers moments qu'on sait si c'est réel, je sais que tu m'aimes. mais moi...

- je sais aussi que tu m'aimes, tout ce que tu as dit à Haru sur mon bonheur, sur ce que tu espérais pour moi, le fait que tu n'en ai même pas voulu à ma famille et à mes traditions, ça prouve que c'est vraiment de l'amour

- Tu as mené la première partie du combat, répondit Masahiro. J'ai pris le relais pour la deuxième, et nous mènerons la dernière ensemble, si tu le veux bien. Parce que nous sommes une équipe. Tes combats seront les miens, nous partageront nos victoires et créeront notre propre harmonie

- Nous... Mea le regarda avec une lueur d'espoir. Je m'engage à combler tes faiblesses, à être là pour toi, à te soutenir dans tous nos combats, et nos moments de paix, envers et contre tous. Ce sera ça, la base de notre couple, nous nous feront avancer mutuellement, même si la passion s'estompe, dit-elle doucement. Mais es-tu sûr de vouloir me choisir ?

Masahiro sourit tendrement.

- Mon cœur et ma raison veulent la même chose : ton bonheur, peu importe les choix que tu feras. Moi, je t'ai déjà choisi. Même si tu ne me choisis pas, je veux que tu sois heureuse. Mais sache que, pour moi, personne ne sera jamais à ta hauteur.

Mea laissa échapper un sourire amusé.

- Je suis flattée, franchement. Genre, tu as sorti ton Bescherelle pour moi ? le taquina-t-elle.

- J'aime bien quand tu es comme ça, taquine, joueuse, joyeuse, répondit Masahiro en riant.

- Je t'ai manqué, hein, M. Yamada ?

- Un peu trop, avoua-t-il, tu apparaissais partout autour de moi

- Toi aussi

- Et si ça peut faire pencher la balance pour que tu acceptes d'être la matriarche Yamada... dit-il en fouillant dans sa veste. Il sortit une boule d'attieké qu'il posa sur la table.

- C'est faux ! fit Mea en éclatant de rire. Qui t'a montré la technique ?

- Je ne révélerai pas mes sources, rétorqua-t-il avec un sourire malicieux. Alors ?

Il ouvrit à peine le boitier que Mea se jeta dans ses bras.

- Mea Ya Kouamé, accepterais-tu d'être ma...

- Oui, Keh ! s'exclama Mea avant même qu'il ne termine.

Elle prit la bague et la passa à son doigt, le cœur battant. Masahiro se leva d'un bond, la souleva dans ses bras, avant de poser tendrement ses lèvres contre les siennes.

- mais attends hein, tu vas dormir où ? dit Mea en ouvrant grandement les yeux, Masahiro regarda autour de lui

- ici bien sur

- hon hon

- pourquoi ?

- tu viens de me fiancer si tu m'as pas mariée on peut pas dormir ensemble sous le même toit

- qui a parlé de dormir, lança Masahiro un sourire en coin

- eeh Dieu vous les hommes là, il s'empressa de poser ses lèvres sur les siennes pour la faire taire.

Le soleil brulait de tout son éclat, Moya et Moyé se taquinait dans les escaliers jusqu'à sonner à la porte de leur grande sœur. A leur grand étonnement, un asiatique ouvrit la porte les deux se regardèrent un moment puis vérifièrent le numéro pensant s'être trompé. Masahiro les observa un moment avant de comprendre qu'il devait s'agir des frères de Mea. Il s'écarta pour les laisser entrer mais il restait devant la porte.

CACAO ET CERISIER [En ajustement]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant