le malade

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- m. Yamada, dit Mea

- oui, dit-il en la regardant

- ça fait quelques jours qu'on travaille sur les préparatifs du gala de fin d'année est-ce que vous avez au moins dormi cette nuit ?

- pourquoi est-ce que vous ne restez pas à votre place pour une fois et posez toujours des questions personnelles ? demanda Masahiro

- parce que je m'appelle Mea me mêler de la vie de ceux à qui je ti... je veux dire que m'inquiéter pour vous c'est aussi une passion

- ça va aller je vais bien, Mea se leva et approcha de lui contourna le bureau et se rapprocha de Masahiro

- vous êtes plus pâle que d'habitude, elle commença à l'inspecter inquiète

- mais qu'est-ce que vous faites ? Elle mit sa main sur son front penché elle ne rendait même pas compte de la magnifique vue qu'elle offrait à Masahiro

- vous êtes malade ? dit-elle en se rendant compte qu'il chauffait

- non, dit-il en reprenant ses esprits essayant de détacher son regard pour revenir à ses yeux

- si vous avez de la fièvre pourquoi est-ce que je ne l'ai pas remarqué plutôt ! s'inquiéta Mea

- je ne suis pas malade, répliqua Masahiro

- Haru !! cria Mea celui-ci entra

- qu'est-ce que vous faites comme ça ? dit Haru en voyant Mea pencher sur son frère

- Masahiro est malade, aide-moi plutôt que de faire conclusion

- mais puis que je dis que je ne suis pas malade, protesta l'aîné

- Masahiro déteste les hôpitaux, dit Haru en venant soutenir son frère

- on fait quoi alors ? demanda Mea

- on aura qu'à appeler un docteur à la maison, les deux amis parlaient déjà sans se préoccuper des plaintes du patron

- vous m'écoutez, se plaignit Masahiro faible

- donc on va chez lui, ils montèrent dans la voiture.

Et Haru alla coucher son frère dans sa chambre puis appela le docteur qui ne décrochait pas. Mea essaya à son tour mais rien. Haru décida alors d'aller le chercher.

- Mea reste à côté de Masahiro, dit Haru

- je ne peux pas entrer dans sa chambre...

- si tu n'entre pas dans cette chambre il va encore essayer de travailler

- je vous dis que je ne suis pas malade, dit Masahiro assit Mea se décida à entrer dans la grande chambre

- vous devriez-vous coucher, proposa-t-elle il attrapa sa tête, vous avez le vertige n'est-ce pas ?

- oui, elle s'approcha de ses pieds

- vous permettez ? demanda-t-elle

- ..., Mea retira ses chaussures puis ses chaussettes et les posa à côté

Elle retira sa veste et la mit de côté puis l'obligea à s'allonger sur le lit. Mea posa ensuite sur son front une serviette froide. Elle s'assit au rebord du lit passa une autre serviette au niveau de ses bras, il la regardait sans un mot, le cœur battant. Elle était tout simplement magnifique, Mea qui prenait soin de lui, il mit l'autre bras sur son visage cachant son rougissement. Il la regardait néanmoins. Elle semblait concentrée, pensive, inquiète. Cela faisait longtemps qu'on ne lui avait pas autant prêté attention. Mea essuya son visage en souriant.

CACAO ET CERISIER [En ajustement]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant