à 13 200 kilomètres l'un de l'autre

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Masahiro soutint son regard, mais cette fois avec une assurance tranquille.

– Je n'attends rien de toi, Père. Mais il est temps que tu laisses ton héritier prendre la place qui lui revient. Non parce que tu es fatigué, non parce que tu en as marre de porter ce poids, mais parce que c'est la chose à faire.

Ichigo regarda une dernière fois les documents devant lui, presque comme s'il cherchait quelque chose à y redire, mais il n'en trouva pas. Il se leva finalement, lentement, comme pour signifier que le moment était venu. Il regarda son fils, non pas avec affection, mais avec la reconnaissance tacite d'un maître qui sait que son élève a enfin dépassé le maître.

- Très bien, dit Ichigo, la voix calme mais résignée. Fais comme tu l'entends. L'entreprise et le clan Yamada sont désormais entre tes mains. Ne me déçois pas.

- je ne le ferai pas père, Ichigo avança vers la porte puis s'arrêta

- Puis que tu es le chef de cette famille, tu sauras quoi faire concernant ton mariage

- si vous parler de Mea, la voix de Masahiro, elle est partie mais je n'épouserai pas Kokona, dit Masahiro en se levant, il s'inclina devant son père et le laissa partir

Le vieillard marcha lentement jusqu'à sa chambre pendant qu'Haru attendait impatiemment son frère devant la porte. Masahiro sortit finalement et hocha simplement, Haru avait tout compris et son visage s'illumina. Tapant le dos de son frère, il se mit à sauter de joie.

- ça y est nous y est! dit-il

- on n'a pas encore fini la guerre Haru

- tu es le nouveau chef

- ce n'est pas fini, on doit s'occuper de Kokona maintenant, dit Masahiro en croisant les bras

- qu'est-ce que tu vas faire pour Mea ?

- je ne peux pas aller contre sa volonté, dit-il tristement, elle a déjà trop souffert, Masahiro marcha vers ses cousins prendre de leur nouvelles

Le vieux Yamada n'avait que des sœurs et le nom de cette lignée risquait de s'éteindre avec Masahiro et Haru. Son épouse regardait à l'écart les enfants qui semblaient prendre le contrôle de leur vie. Elle décida de retourner vers son mari qui était couché dans son lit fixant le plafond. Masahiro rentrait chez lui.

Mea venait d'arriver à Abidjan, l'ambiance chaude et coloré l'avait manqué. Des gens souriants et joueurs. Un jeune garçon tenant une banderole avec son inscrit dessus était en train de draguer une jeune fille à côté. Mea le regarda en soupira puis s'approcha de lui avant de tirer son oreille

- Aie! cria le jeune homme

- donc depuis je t'attends tu es en train de chercher femme Moyé

- ah ma grande sœur chérie d'amour, dit le jeune homme, c'est pas ça hein, elle s'est perdu donc je lui indiquais la route

- donne-moi ton numéro j'ai entendu là c'est indication

- -non c'est au cas où elle se perd encore

- -allons y la bas, fit mea en le poussant devant

- mais je t'ai fait quoi même Mea tu es en train de gâter mon affaire, un coup c'est la femme de ma vie tu as chassé ?

- tu n'as pas travail c'est toi qui cherche la femme de ta vie

- -ah on dit de commencer tôt hein, fit fièrement Moyé

- -où ton frère ? demanda Mea en ne voyant pas l'autre jumeaux

CACAO ET CERISIER [En ajustement]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant