CACAO ET CERISIER [En ajustement]

glou glou j'ai pas de titre

- vous allez bien ? demanda Masahiro

- oui je vais bien il en faut bien plus que ça pour me faire tomber, elle vacilla de nouveau

- vous avez soulevé des objets lourds aujourd'hui avez-vous mangé ?

- oui un peu, il attrapa son bras pour l'aider à s'adosser

- nous irons manger avant que vous ne rentriez

- dépenser de l'argent pas la peine, je vais rentrer chez moi et faire un bon plat

- je ne sais pas si vous êtes pingre ou si c'est si le vertige qui vous fait divaguer

- les deux

- vous êtes fatiguée pour une fois ne soyez pas têtu et écoutez moi

- d'accord patron mais pas de restaurant chic je ne suis pas habillée pour l'occasion, elle pouffa après quelques minutes, aujourd'hui c'est vous qui m'obliger à manger...

- oui je sens que je vais en entendre parler longtemps

- oh bien plus longtemps que vous pensez

Les portes s'ouvrirent sur Masahiro qui tentait de maintenir Mea debout, mais elle ne cessait de répéter qu'elle pouvait marcher. Ils s'arrêtèrent dans un kiosque de ramen et descendirent de la voiture. Le serveur les fit s'asseoir dans une table et fut servi. Mea mangea doucement en regardant de temps en temps Masahiro intimidé. Il mangeait copieusement pour une fois pensait-elle. Le serveur revint en leur demandant s'il prendra un peu d'alcool, Masahiro accepta, voyant qu'il avait dit oui elle accepta à son tour.

- Vous ne prenez pas de verre cette fois, je sais que vous avec une bonne descente, le taquina-t-il

- Oui mais quand je deviens saoul ce n'est vraiment pas beau à voir

- Comment ça Ayano dit que je me transforme en reine des glaces que je regarde tout le monde mal et vous ?

- Il parait que je parle trop, Mea se mit à rire et lui servit un verre d'alcool

- Je vois ce que vous essayez de faire ça ne marchera pas, dit-il en poussant le verre, on va rester sobre tout le deux

L'alcool était monté à leur joue et ils se retrouvaient à déambuler dans les rues de Tokyo sans raison apparente.

- on pourra marcher jusqu'à chez moi, demanda Mea

- pourquoi pas, ça me fera du bien...

- vous en avez besoin patron, il soupira et ils marchèrent côte à côte dans un léger silence, seul l'animation autour faisait bruit.

Quand Mea remarqua un attroupement de l'autre côté de la rue, elle reconnut rapidement la chanson du cycle de la vie du roi lion elle regarda Masahiro comme pour le supplier de faire le détour.

- allons-y, elle attrapa sa main et le traîna à sa suite

- Mlle Kouamé, s'étonna Masahiro il s'était arrêter brusquement, s'il vous plait

- quoi?

- ma main, dit-il en soulevant leur main

- oui et alors ? dit-elle sans vraiment comprendre

- c'est indécent, dit-il gêné

- attraper votre main c'est indécent ?

- oui c'est... ça ne se fait pas ici surtout en public, dit-il un peu gêné Mea laissa sa main