Faites une pause

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Puis alla prendre le métro. Elle était assise près d'un écolier qui semblait lui aussi épuisé, sans le vouloir il s'était endormi sur son épaule. Mea ne se plaignit pas, elle se contenta de continuer à lire son livre en baillant de temps en temps. Puis elle réveilla le petit à son arrêt. « Tu es arrivé » il se leva la remercia. Elle arriva à son tour à son arrêt et descendit.

- ma sœur, dit une voix derrière, elle se tourna, un jeune homme noir lui tendait son livre, tu as oublié ça

- hey merci beaucoup, lui avait-elle répondu en français

- tu es ivoirienne ? demanda l'interlocuteur

- oui et toi tu es camerounais

- ah les accents et les origines ça ne trahit jamais, elle lui fit un sourire

- merci quand même, lui dit Mea en prenant le livre

- ah de rien faut s'entraider, elle lui sourit puis lui fit au revoir par la main et se tourna, dis-moi tu es disponible demain soir ? "Une invitation"

- ah non désolée je travaille mais dis-moi ton nom au cas où on se revoit

- N'dongo Marcel, il prit un papier et nota son numéro, tient voilà aussi mon numéro si tu as envie qu'on... parle

- Kouamé Mea d'accord merci, elle s'en alla finalement et rentra chez elle.

Sora sortit la tête en entendant le bruit des clés, il la salua et elle entra voir le bébé quelques minutes puis retourna chez elle. Elle jeta son sac dans le canapé. Pourquoi avait-elle refusé se demandait-elle en soupirant. Elle se jeta sur son lit. « Hey je le dis pour toi-même, quand tu seras mariée tu devras enlever les chaussures de ton mari quand il reviendra du boulot et qu'il sera fatigué alors entraîne toi sur moi », « toi tu mens dès dit plutôt que ça t'arrange » elle se réveilla avec les larmes aux yeux, le jour s'était levé mais la nuit avait été longue pour elle. Elle se lava, se brossa et regarda ses cheveux. Le combat contre le peigne allait commencer. Après avoir lutté contre ses cheveux, elle fit un chignon satisfaite puis s'habilla. Tailleur, pantalon et chemise. Elle prit le métro et arriva au bureau. Elle salua tout le monde et se dirigea vers son bureau.

- bonjour Haru

- bonjour Mea, dit-il

Là où dans son pays un large bassin était un critère de beauté, ici s'était le contraire. Elle posa son sac. Elle s'envolait d'être encore en train de repenser à ça. Haru lui demanda si ça allait, elle lui fit un faux sourire. Après avoir un peu parlé, elle sortit et frappa à la porte de Masahiro.

- entrer, dit Masahiro

- bonjour monsieur

- bonjour Mlle Kouamé

- ..., elle ferma la porte derrière elle et se mit près de lui, ce matin vous devez vous préparer pour la conférence de demain, et il y a cet orphelinat pour le don annuel à ne pas oublier, elle énonça le planning, et à 11:45 vous mangerez puis vous aurez un temps de repos de 30 minutes, Masahiro souleva la tête

- un temps de repos ? dit-il en fronçant les sourcils

- oui mais ne vous inquiétez pas vous ne perdrez pas de l'argent pendant 30 minutes c'est la seule horaire que j'ai eu pour ne pas que vous dites mangez après

- vous avez modifié mon planning ?

- non pas du tout

- Mlle Kouamé...

- promis m. Yamada, toutes les heures sont à l'heure place, j'ai juste vue un endroit de surplus en tant que votre assistante

- c'est un peu gros ça, dit le patron en l'observant

CACAO ET CERISIER [En ajustement]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant