Chapitre 9

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Après un long mois, le jour du départ arriva, ravissant les collégiens qui ne désiraient qu'une chose : la fraîcheur de la mer. Il est vrai que le mois d'août était tout aussi chaud que le mois de juillet.

C'est sur les quais d'un train que notre trio attendait impatiemment l'arrivée de leurs camarades. Chacun avait une grosse valise à ses pieds. Un petit vent se souleva, rafraîchissant légèrement nos trois collégiens. Tandis que la blonde maintenait son chapeau afin qu'il ne s'envole pas, la rose tentait désespérément de fermer sa valise, qu'elle avait dû ouvrir afin de récupérer ses lunettes de soleil.
Daiki avait dû l'aider tandis que Mayumi les regardait en se moquant d'eux, avant de se remettre à guetter l'arrivée du groupe.
Le premier qui rejoignit le trio fut Kuroko. Ce dernier avait dû cependant signaler sa présence pour que nos trois amis le remarque. Mais aussitôt qu'il fut repéré, Satsuki se jeta dans ses bras. Le reste de la bande arriva quelques minutes plus tard, tous ensemble. Ils avaient également chacun une grosse valise sauf Akashi, qui lui avait un porte bagage rempli.

- Heureusement qu'on avait dit seulement le strict minimum, déclara Daiki, un air espiègle sur le visage.

- Je t'assure que c'est le minimum Aomine, annonça le rouge en souriant.

- Peu importe, déclara Mayumi, qui avait réussi à agripper son nounours géant du nom de Murasakibara. Le train arrive dans deux minutes, donc tu as intérêt à ranger tes affaires rapidement Sei-chan.

Ce dernier la rassura en déclarant qu'il avait l'habitude.
C'est donc au bout de dix minutes que notre petit groupe s'assit enfin, après avoir galérer à ranger tous leurs bagages. Ils soufflèrent un bon coup et s'étaient installés de sorte à ce que tout le monde puisse se voir.
D'un côté il y avait Akashi, Murasakibara, et Midorima et de l'autre côté il y avait Satsuki à côté de Kuroko et Mayumi à côté de Daiki. Le fait que ces deux là soient à côté avait suscité des murmures moqueurs de la part de la rose, qui était ravie que ce soit le bleu qui ait pris l'initiative de s'assoir à côté de Mayu.
Cette dernière d'ailleurs, au bout d'une heure de train, avait posé sa tête sur l'épaule de son ami et s'était endormie. D'abord gêné par le groupe qui les observait tranquillement, Aomine décida de passer son bras autour des épaules de la blonde, afin qu'elle soit mieux installée.

- Ah ! chuchota la rose. Mon petit Aomine-kun qui prend les initiatives, comme une grande personne. Je suis si émue.

- Si tu dis un mot de plus je t'étrangle, déclara Aomine en prenant un air menaçant.

  - Il serait peut être temps d'officialiser votre relation, annonça Akashi.

  - Tu parles, soupira Aomine, elle me voit juste comme son ami d'enfance. Je pense qu'elle n'arrive pas à envisager une relation amoureuse entre nous.

  - La seule façon de le savoir c'est de lui demander, donc tu prends ton courage à deux mains et tu profites du séjour pour te déclarer, conclut Satsuki.

  - Je sais, c'est la cinquième fois que tu me le dis !

  - Si tu continues d'hésiter comme ça elle se lassera de toi, déclara tranquillement Midorima, tout en lisant son livre, son objet porte bonheur à la main.

  Le bleu allait répliquer lorsque une voix retentit dans le train, indiquant qu'ils venaient juste d'arriver. Il soupira et réveilla la blonde, qui ouvrit les yeux, un air fatigué sur le visage.

  - Moi qui espérait qu'elle était en train d'écouter la conversation, soupira Satsuki en croisant les bras.

  - Quelle conversation ? demanda la blonde en se frottant les yeux.

Son As du Basket Où les histoires vivent. Découvrez maintenant