Chapitre 15

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- Mayu ! réveille toi ! Il est 9h passée ! cria Anna, la mère de Mayumi en secouant sa fille comme un prunier.

La jeune collégienne ouvrit brusquement les yeux, affolée.

- 9h ?! Mais je suis en retard !!

La blonde se leva d'un bond et partit comme une flèche dans la salle de bain, emportant ses habits. Elle s'habilla en vitesse et se lava le visage et les dents. Elle regarda ensuite l'heure sur son téléphone et remarqua cinq appels manqués de Satsuki et trois de Daiki.
Mayumi sortit en trombe de la salle de bain, prit ses deux valises, son sac à dos et son chapeau, enfila ses tongs en vitesse. Elle salua rapidement ses parents avant de courir comme une furie à la gare.

   Rei s'approcha de sa femme, qui se tenait à l'embrasure de la porte.

  - Mais pourquoi elle ne m'a pas demandé de l'amener en moto ? Elle y serait arrivée beaucoup plus vite.

  - Un peu de course lui fera du bien, déclara Anna en se retournant vers son mari. Et puis, elle aurait dû mettre un réveil comme je le lui avais dit. Elle s'est couchée trop tard aussi.

     Mayumi arriva au bout de quinze minutes à la gare, essoufflée, rouge et en sueur. Elle aperçut son train au loin et y pénétra. Elle rangea ses valises et chercha ses amis, qu'elle trouva sans peine.

   - Eh ben, on ne t'espérait plus, déclara Satsuki en rigolant. Mais t'as couru un marathon ou quoi ?

  - Exactement, souffla la blonde, qui essayait tant bien que mal à reprendre son souffle.

   Elle s'assit lourdement sur le siège libre, à côté de Murasakibara et en face de Satsuki.

   - M'enfin, je suis là et c'est le principal, reprit elle en souriant. J'espère qu'on ne s'ennuiera pas trop, après tout, on a deux heures et demi de train.

   Une voix dans les enceintes annonça que le train allait partir dans quelques instants. La fin de l'annonce se solda par les gargouillements du ventre de Mayumi.

   - Tu n'as même pas mangé ? s'étonna Daiki. Mais on peut savoir ce que tu faisais ce matin ?

  - Je me suis réveillée à 9h, donc j'ai pas eu le temps de manger, déclara la blonde tandis que le train quittait la gare.

  - Mayuchin, tes cheveux sont tout en pétard, lui fit remarquer Murasakibara.

  - Si tu avais été plus organisée, tu ne serais pas en retard, dit alors Midorima en remontant ses lunettes.

  - J'apprécie énormément tes remarques dès le matin, mon cher Shin-chan.

Mayumi fouilla dans son sac et sortit deux pains au melon. Elle en tendit un au violet, qui n'espérait que ça et commença à manger l'autre.

  Le voyage en train se déroula plus vite que prévu. Pendant le trajet, nos amis avaient beaucoup discuté du programme qu'ils allaient passé à la montagne. Ils apprirent de Mayumi qu'ils pourrait se baigner dans une rivière dont l'eau était si pure qu'elle brillait tel un diamant aux rayons du soleil. Cela s'expliquait par l'altitude où se trouvait la maison. En effet, cette dernière était assez éloignée du petit village qui se trouvait au pied de la montagne, et donc éloignée de toutes formes de pollution. Il y avait également plus loin des ruines de constructions occidentales, ce qui surprend au Japon.

   Le train arriva finalement en gare et notre groupe sortit en trombe, non sans oublier leurs valises. En voyant que le village se trouvait un peu plus loin, les collégiens poussèrent un soupir de désespoir, conscients qu'ils allaient devoir transporter leurs grosses valises sous le soleil du mois d'août.

Son As du Basket Où les histoires vivent. Découvrez maintenant