𝗖𝗨𝗔𝗥𝗘𝗡𝗧𝗔 𝗬 𝗧𝗥𝗘𝗦

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Peu importe dans quel sens il prenait cette situation, Chan ne pouvait pas y croire

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Peu importe dans quel sens il prenait cette situation, Chan ne pouvait pas y croire.

Il se croyait dans un cauchemar à l'allure beaucoup trop réel. Hyunjin était mort, tout comme Jisung et Minho. Une boule avait prise place dans sa gorge rien qu'en y pensant. Il en eut l'envie de vomir, mais c'était à peine si il pouvait tenir debout.
Le détenu aurait voulu retourner dans le passé, peut-être qu'il aurait évité Hyunjin, qu'il n'aurait pas répondu à ses avances, oui il les auraient refusés. Tout comme il aurait dépassé ce petit garçon apeuré dans les buissons, ce garçon qu'il ne connaissait même pas. Et dont il ignorait les idées sombres dont sa tête était remplie . Mais malheureusement, il l'avait défendu, quelque part il avait eu l'impression d'avoir créé le monstre qu'était devenu Jeongin.

Il n'avait plus eu de nouvelles de qui que ce soit depuis un bon bout de temps, le brun espérait tout de même que Seungmin, Changbin et Felix étaient sains et saufs quelque part, très loin, où le tueur en série ne pourrait jamais les retrouver.

« À ce soir Channie. »

Le plus jeune lui avait ensuite embrassé la joue et avait claqué la porte. Une fois que le son de ses pas furent lointains, l'otage s'autorisa à ouvrir les yeux.
Les mêmes murs d'un blanc jaunît l'entouraient, la même fenêtre barricadée qui ne laissait pas entrer une once de lumière. Ce miroir sale, ce bureau vide, cette petite télé et cette porte qu'il n'avait jamais réussi à dépasser. Lui qui était si fort pourtant. Et cette putain d'ampoule qui grésillait, menaçant de s'éteindre à tout moment, était toujours là.

Chan n'avait jamais eu peur du noir, mais il y tenait tellement maintenant à cette foutue ampoule. Parce que tant qu'elle restait allumée, ces monstres se tenaient éloignés.

Du moins c'est ce qu'il croyait.

« Chan. »

Ce décor le rendait malade.

Le concerné avait rapidement refermé ses paupières, il haïssait ces rares moments où il était réveillé.

« Chan, aide moi. »

Une torture, une véritable torture. Cela lui donnait envie d'en finir. Un goût étrange avait prit place dans sa bouche, l'australien s'était mordu la lèvre tellement fort, qu'il s'était blessé.
Le déteint se retourna dans son lit, refusant de faire face à cette chose qui le terrifiait.

« Regarde moi. »

Le brunet avait resserré sa prise sur la couette.

« Bébé regarde moi. »

Ce n'était pas réel, cette chose n'était pas réel. Mais elle le paraissait tellement, sa voix était tellement similaire à la sienne, qu'elle lui donnait presque envie de se laisser avoir. Le peu de raison qu'il lui restait le retenait heureusement.

« Va t'en. »

Une supplication, il avait tout bonnement supplié.

« Regarde moi, je suis là. »

Quand est-ce que cela s'arrêterait? Quand est-ce qu'il aurait la paix?

« Regarde moi. »

Des murmures avaient infestés sa tête, lui enlevant toute raison. Alors il l'avait fait, Chan s'était redressé et avait ouvert les yeux.

Une grave erreur.

Le corps de son petit amis ensanglanté gisait sur le sol, le regardant. Il le regardait lui, rejetant l'entière responsabilité des horribles évènements sur sa pauvre personne.

« C'est de ta faute. »

Avait dit la chose en l'observant toujours avec cette expression presque diabolique sur le visage. Le brun s'était ensuite recaché sous sa couette et plaqué ses mains contre ses oreilles, ne voulant plus rien entendre. Des larmes avaient dévalées ses joues, sans même qu'il ne puisse les contrôler.

Il lui manquait tellement. C'en était tout simplement invivable.

Sa gorge le faisait atrocement souffrir, il hurlait à s'en briser les cordes vocales. Et pourtant, personne ne viendrait. Personne ne venait, jamais.
Alors il se laissait souffrir, jusqu'à ce sa tristesse s'atténue et que ses pleurs se meurent, pour enfin retrouver un semblant de paix.

Puis tout à coup une idée lui avait traversé l'esprit, une idée sombre, dangereuse. Mais si elle pouvait apaiser l'immense douleur qui avait pris place dans son cœur, il devait le faire.
Avec l'infime pour-cent de force qu'il lui restait, Chan s'était levé, ignorant ce corps inerte sur le sol. Tout cela paraissait si réel, l'australien pouvait même sentir le liquide sous ses pieds. Mais il refusait de regarder, bien trop concentré sur sa tâche. Il allait le faire, coûte que coûte.

L'ancien étudiant eut l'impression d'avoir couru un marathon, pourtant il n'avait fait que deux pas. Il arriva non sans difficultés jusqu'à la salle de bain, où se trouvait toutes sorte de médicaments.

Depuis combien de temps il les utilisent sur moi?

Bangchan ne voulait même plus le savoir, il voulait juste en finir. Il avait tâtonné le mur et allumer la lumière. La vision de son reflet dans le petit miroir lui fît froid dans le dos, ses joues s'étaient creusés, ses cernes avaient triplées de profondeur, lui qui dormait si souvent pourtant.

Son regard lui paraissait si vide.
Pourquoi avait-il l'impression qu'il n'était pas le sien?
Pourquoi commençait-il à haïr ce clone?

Sans même qu'il ne s'en rende compte, comme si son corps avait pris sa décision sans le consulter au préalable. Son poing vînt violemment s'abattre sur la glace, la brisant en mille morceaux.

Mais l'un d'eux , plus gros que les autres attira son attention et il se demanda.

Et si...


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Ah ah ah ah

Ah ah

Ah

Dsl...

「𝐀 𝐌𝐄𝐒𝐒 」     𝐒𝐓𝐑𝐀𝐘 𝐊𝐈𝐃𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant