Un Roi Au Cœur Pur {ArthurxOC}

Chapitre 23: Virus Mortel

Les jours ont passé et nous ne sommes qu'à quelques pas de cette fameuse base souterraine, j'attends assise sur un rocher le retour de Arthur qui était parti en éclaireur, j'espère que tout ira bien...

Nanashi: Commen te sens-tu ?

Moi: Mieux, ça fais quelques jours que je n'ai pas vomis, ça me soulage.

???: Le roi est de retour !

Je me lève en voyant Nanashi se diriger d'un pas pressé vers lui, tant que nous ne serons pas à l'abri nous prenons tous un énorme risque.

Arthur: Quartier libre, dépêchons.

Nous le suivons à travers cet endroit rocheux et vide de toutes verdures, je fais accélérer mon cheval a pied à ses côtés me permettant d'apercevoir une grande pierre au bord d'une grotte, elle semble pouvoir bloquer le passage si on la bouge un peu.

Arthur: Entrez, le lieu est sûr.

Je passe dans ce tunnel illuminé par des torches aux murs, une fois au bout je laisse un soldat guider mon cheval dans ce tunnel, ça ne semble pas humide.

Arthur: Tout le monde est là ?

Nanashi: On dirait.

Suivant mon roi dans de nombreux couloirs, seul nos pas raisonnent autour de nous, c'est si calme mais après tout, ce n'est pas censé être habité.

Nanashi: Il ne faudra pas se tromper avec tout ses couloirs.

Arthur: Je les connais déjà. Ajoute-t-il d'un petit sourire en coin, il pousse deux immense porte de bois de plusieurs mètres de hauteurs. Voici la salle commune, on va pouvoir installer ce qu'il faut pour le repas.

???: Maman !

En voyant une femme s'écrouler au sol nous nous précipitons autour d'elle, l'enfant qui était avec elle tout juste âgé de dix ans semble en paniqué.

Nanashi: Reculez, il faut qu'elle respire.

Je pose ma main sur son front, elle est bouillante, en voyant une étrange marque dans son cou je relève légèrement le col de son manteau, la couleur se propage on dirait.

Moi: Cette marque... Murmurais-je d'une voix fébrile, mon regard se porte aussitôt sur Arthur qui attend mon diagnostic. Arthur.

Arthur: Qu'est-ce qu'elle a ? Demande ce dernier agenouillé à mes côtés. Je n'avais encore jamais vue ça.

Moi: Un virus, on peut l'allonger quelque part ?

Nanashi et Arthur se portent volontaire pour l'emmener dans une petite pièce se trouvant à proximité cachée par un tissu, je pose ma sacoche sur la table couverte de poussière enfilant un masque en tissu.

Moi: Sortez, je ne connais pas encore l'étendue des dégâts, surtout si c'est contagieux.

Arthur m'observe quelques instants sortant à contre cœur avec le samouraï, la femme se mettant à transpirer je retire sa veste me permettant de voir de nombreuses autres marque sur son corps apparente grâce à son haut à manche courte.

Moi: Comment vous vous sentez ?

???: Mes poumons me brûlent...

J'observe avec attention ses tâches quelque peu jaunâtre, j'ai déjà entendu parler d'un virus similaire qui avait abattu toute la population d'un village, je dépose une serviette humide sur son front appliquant ensuite une crème sur son cou.

Moi: Reposez vous, je reviens vite.

Je sors de la pièce en retirant mon masque, je pensais qu'il avait disparu depuis longtemps comment se fait-il que cela ai touché les habitants de Camelot..?

Arthur: Alors ? Demande le garçon inquiet en revenant à ma hauteur. Elle va bien ?

Moi: Je crains que se soit le virus qui a autrefois tuer toute la population d'un village, ça va être problématique.

Arthur: Hum ?

Nanashi: J'en ai entendu parler, la personne touché développe peu à peu une forte fièvre, des marques jaunâtres se développent sur son corps, et les voix respiratoire son attaqué, tuant peu à peu son hôte.

J'observe les habitants s'activer pour mettre en place notre petite base, en voyant un homme s'approcher avec un enfant je mordille ma lèvre inférieure, pas un deuxième...

???: Roi Arthur, mon fils à aussi ses marques.

Arthur: Emmener le dans la pièce, il y a d'autres lits.

Il acquiesce en s'en allant dans la petite pièce, je soupire en frottant le bord de de mes yeux à l'aide de mon pousse et mon index, comment faire ?

Arthur: Coralie, dis moi que tu peux y faire quelque chose.

Moi: Je ne me suis jamais occupée de ce genre de cas, le problème, c'est que ça a l'air de se répandre déjà, et malheureusement aucun remède n'a jamais été trouvé. Je soupire en croisant mes bras contre ma poitrine, je ne suis pas non plus médecin. Je vais faire de mon mieux, mais je ne promets rien.

Nanashi: Fais bien attention de ne pas le contracter aussi, aucun de vous deux n'y survivra.

Comprenant son allusion je me contente d'acquiescer d'un léger signe de tête, Arthur prend lui aussi conscience du risque à cette révélation, on aurait dis qu'il hésitait finalement à me laisser faire.

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En fin de journée je laisse ses deux patients se reposer sortant de la pièce, épuisée je me rends dans un couloir me menant jusqu'à une porte, je passe cette dernière arrivant dans le lieu indiqué par Arthur.

Arthur: J'allais venir te chercher justement. J'observe sa silhouette installé au bord du lit, la pièce est plutôt simple avec un lit, un bureau et une salle de bain à côté. Comment ça avance ?

Moi: Je ne sais pas vraiment.

Je m'installe près de lui pour poser ma tête sur son épaule, depuis que nous sommes ici je me sens bizarre, ce n'est peut-être qu'une simple allusion.

Arthur: Ça ne va pas ?

Moi: J'ai mal au ventre.

Arthur: Allonge toi un peu, je vais manger un bout et je reviens.

Il dépose un doux baiser sur ma tempe quittant ensuite les lieux me laissant seule dans la chambre, le regard rivé sur le sol je soupire. Si je ne trouve pas rapidement une solution c'est tout les habitants qui y passeront, et nous avec, le poids d'être reine à côté ne me semble pas si différent à vrai dire...

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Le lendemain alors que je rentre dans la pièce de soin j'aperçois deux nouvelles personnes cloués au lit, désespérée je regagne mon bureau commençant mes recherches. Arthur est sortie de la base pour éliminer les quelques démons qui se libèrent peu à peu des sceaux, j'observe tout les ingrédients se trouvant sur ma table, je ne sais pas par quoi commencer. J'ignore l'origine de ce virus, je ne sais pas ce qui pourrait les aider à le combattre, je prends quelques produits en les mélangeant créant une pâte que j'applique sur chaque marque des malades, leurs respirations se font lourdes.

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