Chapitre 2: Nuit Étoilée

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En fin de journée alors que je me retrouve sur une partie du toit du château à observer les étoiles, un bruit de pas me pousse à tourner la tête vers la petite fenêtre emprunté précédemment pour me rendre ici, ce garçon en question semble soulagé de ne plus supporter se suivie permanent pour toutes ses tâches.

Arthur: Je ne savais pas que tu étais ici. Déclare le roi gêné de me voir dans son petit endroit secret. Je vais te laisser.

Comparé à sa précédente tenue cette fois-ci il porte une combinaison noir, avec par-dessus pour le haut une veste bordeaux, avec quelques traits jaune, des boutons blanc et un col assez large de la même couleur.

Moi: Mais tu peux rester, un peu de compagnie ne fais pas de mal. Ajoutais-je d'un léger rire. Et puis, vous êtes chez vous majesté.

Je lui adresse un sourire bienveillant en posant ma cape en boule pour me faire un oreiller sur lequel je pose ma tête, il s'asseoit près de moi tandis que je croise mes bras derrière ma tête en repliant une jambe vers moi.

Moi: Ça doit demander beaucoup de travail de veiller sur un royaume pareil, vous avez du courage.

Arthur: Plus ou moins, mais sans une bonne communication avec son peuple, un royaume ne peut pas se construire. Dit-il assit à ma droite en observant la vue, une lueur brillante dans les yeux. J'ai appris tout cela au fur et à mesure.

Moi: Voila de sage parole, roi Arthur.

Arthur: Je t'en prie, appelle moi Arthur. Ajoute-t-il un ricanant. C'est suffisant, alors tu es une sorcière ?

Moi: Si on veut, je connais des tours de passe passe qui font de moi "une sorcière".

Arthur: Pour les soldats de ce matin, je m'excuse aussi, depuis l'arrivé de cet Albion j'avais renforcé la garde.

Moi: Ce n'est rien, tu n'as pas besoin de t'excuser autant. Venant me redresser je hausse mes épaules. Tu ne fais que ton travail de souverain.

Arthur: L'un des dix commandements a ravagé une bonne partie de la ville, je n'ai rien pu faire. Il soupire en fixant la petite ville endormie, les traits de son visage son contracté. Je ne mérite pas tant d'éloge.

Moi: On ne peut pas toujours tout régler seul tu sais, regarde le village dans lequel je suis passé il y a quelques jours. Commençais-je en venant me tourner vers lui en tailleur, mes mains sur mes genoux je lui souris. Des villageois se prenaient la tête pour une histoire de renard qui venait voler leurs bétails, mais l'un d'entre eux voulait tout régler lui-même, alors qu'il a suffit d'une simple discussion de groupe pour trouver une solution au problème.

Arthur: D'où viens-tu, exactement ?

Moi: De partout. Remarquant ses paupières clignoter à de nombreuses reprises, il hésite à me poser de nouveau la question. Je n'ai pas d'endroit fixe, je me promène à droite à gauche.

Arthur: Tu n'as pas une famille où..? Tente à nouveau ce dernier de peur de s'aventurer sur un terrain glissant, à l'entente de ce mot mon cœur se serre, j'ai du mal à garder mon sourire le poussant à stopper sa phrase. Enfin, tu n'en as peut-être pas... Je ne voulais pas te vexer.

Moi: Non, je ne suis pas vexée, loin de là. Je me contente d'hausser les épaules en fixant le ciel. Je n'ai jamais connu mon père, et ma mère est morte lorsque j'avais 6 ans, ce mot est un peu inconnue pour moi, tu sais ?

Arthur: Excuse moi...

Je l'observe un sourcil légèrement arqué pour donner une accolade amicale dans le tissu de sa tunique bordeau, ce n'est pas le moment de s'apitoyer.

Un Roi Au Cœur Pur {ArthurxOC}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant