Ironie du sort. TOME 2

Partie 08

Ma culpabilité vis à vis de Mike augmente comme une fusée. J'ai posé des questions à Astou mais elle refuse de me répondre. Elle préfère que je me souvienne par moi-même ou que ce soit Mike qui me parle de ça.
Je sais que Mike a été un personne importante dans ma vie, je sais que l'on c'est embrassé plus d'une fois mais je sais pas vraiment où en était notre relation. Je me pose énormément de question mais que faire devant des gens qui refusent de m'en dire plus de cette, j'espère, aventure.

Puisque le mariage c'est demain, on parle en dernier lieu des choses à faire et essayent nos robes.
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" BABACAR "

Astou m'a appelé pour que je passe la nuit chez elle. Elles veulent que je les dépose très tôt chez l'esthéticienne, puis ensuite la coiffeuse et après je ne sais où.
Je toque et c'est Astou qui m'ouvre et me prend dans ses bras.

- Coucou jeune homme

Je la regarde de haut en bas avant de lui lancer.

- Tu appelles qui jeune homme ?

- Bah toi, dit elle avec tout le naturel du monde

- Madame se mari raison pour laquelle elle tutoie ses aînés

- Pff, de toute façon, je ne suis plus ton égal.

Je l'attire vers moi et lui fait une tape sur la joue, rien de méchant mais elle fait quand même semblant d'avoir mal.
Comme toujours cette fille a toujours été une manipulatrice 😂.
C'est dans cette ambiance que nous sommes entrés dans l'appartement.
Nous trouvons Béa sur le salon.

- Bonsoir Béa. Tu vas bien?

- Laisse nous seul Astou s'il te plaît.

- Ça sent pas bon ici. Oups j'y vais.

Elle s'éclipse, je m'assoie sans la regarder. J'ai des sueurs froides, elle a beau être une femme douce mais quand elle réagit ainsi, elle fait flipper. Je ne voulais pas venir mais je ne pouvais pas refuser ça à Astou. Elle peut être convaincante quand elle veut vraiment.

- Pourquoi, tu as refusé mes appels durant ses jours?

- Tu peux répondre à ma salutation au moins, depuis quand tu es si indiscipliné dis je en forçant le sourire

- Je ne rigole pas Babacar. Je te connais plus que moi-même, je veux savoir ce qui se passe. Je suis calme en ce moment alors dis moi ce qui cloche une bonne fois pour toute.
Tu n'es plus le même Babacar, lanela?

Je frotte les mains sur mon pantalon et cherche les mots. Je ne sais pas quoi lui dire en fait. Le problème c'est que moi-même, je suis perdu. Je ne sais pas comment réagir ni comment gérer cette situation.
Je suis conscient que je ne suis plus à l'aise face à cette situation.
Je lui ment et je me ment à moi même en faisant semblant d'être le même Babacar qu'elle connaissait.
Tellement de chose se sont passés et j'aimerais tellement que tout redevienne comme avant. Que je me sente au moins libre et libéré de ce fardeau.
Ce fardeau parceque je ne supporte plus mes réactions calculées, je suis entrain de changer et c'est pas moi. Comment j'ai pu parler des fesses de Béa putain, et tout cela pour énerver l'autre. Où est passé le respect inconditionnel que je vouais à Béa? Ou est passé mon assurance et ma confiance?
Je ne suis plus...

- PARLE MOI MERDE BABACAR

Je sursaute et la voie prêt de moi, je ne l'ai même pas senti s'approcher.

- Ne me crie pas encore dessus. Tu sais bien que je ne supporte pas et on s'était fixé des limites.

Elle tourne autour d'elle signe qu'elle est énervée et me regarde.