Ironie du sort. TOME 2

Partie 10

Je ne la laisse pas continuer et lui caresse la joue.

- N'insiste pas. Tu me fais confiance non?

Apres une petite hésitation, elle me répond par oui.

- Je t'y répondrais peut-être un jour mais là,  laisse tomber d'accord ?

- D'accord.

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" BEATRICE "

- Hey Rachelle, tu vas bien?

- Ça va

- Depuis tout a l'heure j'essaie de te parler mais tu fais la difficile alors que c'est pas ton genre.

- Et comment peux tu savoir si c'est pon genre ou pas?   Pfffff

- Allez viens, on va aller dans la chambre de ma sœur.

Elle ne bouge pas.

- S'il te plaît, arrête de faire la gamine.

Elle me suit enfin. Je ferme la porte derrière moi. Nous nous asseyons.

- Je suis désolée pour l'autre jour. Je m'en veut vraiment et je veux me rattraper et pour cela, il faut que tu m'y aide stp.

- Je ne vais plus rien faire alors stp je ne veux plus discuter de ça.

- je sais que je t'ai blessée mais je m'en excuse. Et je te promets que je vais reprendre ma vie en main, peut importe que ma mémoire revienne ou pas. Et dans cette nouvelle vie pour moi, je veux que tu en fasse partie. Je suis désolée d'avoir était aussi ingrate et aussi désagréable avec toi mais donne moi une autre chance s'il te plaît.

- Dis quelques choses stp? Ne reste pas là à rien dire. Ce n'est même pas ton genre.

- Tu veux dire que je suis une pipelette ?

- Tu es pire qu'une pipelette ma chérie.

Elle éclate de rire suivie de moi
Je la prend dans mes bras et la serre fort contre moi.

- Tu m'avais manqué.

- Toi aussi bébé.

Nous restons là à papoter pendant une heure avant que je lui parle de Babacar.

- Babacar m'a avouer son amour qu'il m'aime comme une femme.

Elle me regarde et ne dit rien sans une once de surprise.

- Quoi? TU LE SAVAIS?

- Tout le monde le sait Béatrice sauf toi. Babacar est fou de toi. Même avant ton accident, tu étais la dernière à t'en rendre compte d'après ce que tu m'as raconté.

- Quoi? Mais il est comme un frère.  Je n'ose même pas le regarder maintenant.  Depuis tout a l'heure il essaye de me parler mais je l'esquive.

- Disons que tu ne le prenais plus comme un frère avant ton accident et que tu était confus par rapport à tes sentiments.

- Qui moi?

- Oui toi, il y'a énormément de choses qui se sont passées entre temps et il ne t'était pas indifférent.

- Menteuse.

- Au fond de toi, tu sais que c'est vrai. Même moi, tu ne m'as pas dit de qui des deux tu aimais exactement mais moi comme je suis brillante, j'ai mon petit aperçu.

- C'est ça oui, continue à faire l'intelligente. Et c'est qui le deuxième.

- Arrête de faire semblant, tu sais bien que je parle de Mike. Il faut que tu affronte la réalité et que tu arrêtes de te cacher la vérité.  A force, je vais penser que tu ne veux vraiment pas retrouver la mémoire.  Tu as peur de quoi même ? Bon, tu sais quoi, je vais appeler Farez pour que vois discutiez et que tu lui parles . Je ne vais pas à accepter d'excuse. Merci bien.