Partie 33

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Nous continuons à planifier et à s'organiser. Nous avons plus de temps à perdre. Astou réagit bizarrement mais surement elle a ses raisons, elle s'est surement réveillée du pied gauche.

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BABACAR

- Il était temps, il était vraiment tant que tu viennes voir ta petite sœur chérie et vérifier si son mari ne lui fait pas vivre la vie dure.

- Tu crois que si je te menais la vie dure tu serais si belle comme ça la ? en plus de me coller comme une sangsue.

- Il faut toujours que tu termines par des phrases qui finisse par gâcher toute la magie et le charme de tes premiers phrase Habib.

- Qu'est-ce que j'ai encore fait ? allez, rapproches toi plus ma belle et époustouflante sangsue.

Alors là j'éclate de rire, ses deux sont pires que des adolescents.

- De vrai gamins, je vous le jure. Mais j'aime bien votre nouveau chez vous.

- C'est ma mère qui nous a foutu dehors, elle dit qu'elle en a marre de nous entendre gémir la nuit.

Je les regarde à tour de rôles avant de partir dans un fou rire et ce qui m'a plus tué c'est quand je vois Astou le frapper pour le faire taire et de le thipper quand il a terminé de me balancer la chose. Elle est toute timide maintenant.

- Tu connais ma mère, elle n'a honte de rien et elle dit les choses comme elle les sent. Je pense bien que c'est le sang blanc qui ne l'a pas encore quitté.

- Contrairement à la mienne qui est pire qu'une sénégalaise maintenant. Non, ta mère est marrante de ouf

- Je t'assure et elle l'a dit devant Astou et mon petit frère ce qui a fait que ma femme avait la honte de sa vie, j'ai même eu pitié. Et elle a rajouté « oh, ne t'inquiète pas ma fille, j'entends aussi les gémissements de mon fils tu sais », j'ai perdu de suite mon sourire man, mais en y repensant ça me fait trop rire.

- Je suis toujours là je vous signale. Comment peux-tu dire ce genre de chose devant Babacar ? tu n'as aucun retenu Habib.

- Ne te fâche pas mon amour, nous sommes entre nous

- Fiche nous la paix Astou, khana yafi moudié gémir bagnou moudiéla guéné sa keur ?

Elle se lève et trace vers je ne sais ou ce qui m'as fait plus marrer. C'est un vrai insolite. Ça fait longtemps que je ne me suis pas marrer comme ça et ça me fait un bien énorme. Ça me permet de la sortir un peu de ma tête. Elle me manque atrocement.

- Sinon, les projets avancent ?

- Oui, lentement mais surement et merci, rien ne serait possible sans toi. Si tu ne m'avais pas accompagné la fois dernière...

- C'est normal. Arrête de me remercier.

- Tu es un gars en or Babacar. Toujours disponible et prêt à aider.

- Si tu n'as pas encore compris que tu es comme mon vrai cousin ou plus tu es un vrai frère maintenant, c'est que tu n'as rien compris. Nos pères étaient meilleurs amis bro, et je remercie au moins mon père pour cette raison, de nous avoir lier inconsciemment. D'ailleurs tout le monde croit que nous sommes vraiment de la même famille et il y'a une raison. Tant que je le pourrais, je ferais mon maximum pour t'aider.

Ému, il se lève, me fait une accolade avant de s'assoir. Après un moment, il me dit :

- Alors comment tu gères la nouvelle ?

Ironie du sort. TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant