Partie 11

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Je me lève, prend mon sac et me dirige vers la porte de sortie.

- Qu'est-ce que tu fais? Ou vas tu ?

- J'ai des bagages à ranger.

- Quoi?

- Je rentre au bercail Rachelle. C'est là bas où tout à commencé et c'est la bas où tout va se terminer. Je vais rentrer chez moi, au Sénégal.

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" MIKE  "

Voilà deux jours que je suis dans mon appartement et je m'ennuie à mourir. D'ailleurs,  il faut que je pense à changer d'appartement car celui ci me rappelle trop Béatrice.  Je dois reprendre le boulot lundi matin et on est Vendredi soir.
Farez vient de rentrer chez lui pour se reposer un peu car il doit aller bosser le lendemain. Et me voilà entre ses quatre murs à broyer du noir.
Je me décide de me lever pour aller me dégourdir les jambes un peu.

C'est réconfortant de prendre de l'air libre. Mes pas me mènent sur l'allée d'un supermarché.  Je décide d'y entrer pour voir un peu de monde. Il y'a tellement de longtemps que j'ai pas mis les pieds dans ce genre de lieu. Il y'a toujours des gens qui s'occupent de me faire ce genre de courses.
J'entre et me mets à marcher dans les rayons.
Je suis attirer par les rayons biscuits, je m'y dirige et me mets à regarder pour faire mon choix.

Une personne me bouscule et avance. Pas d'excuse mais c'est pas grave, les gens indisciplinés et incivique on en voit partout, pas la peine d'en faire un tas.
Elle fait tomber quelque chose, je me penche pour la ramasser et c'est un porte feuille et cette scène m'a ramené quelques années en arrière. Je souris en me rappelant de ce moment où j'ai croisé son beau regard.

- Hey, rendez moi, mon porte feuille

Je reviens à moi et regarde la personne qui est en face de moi. Une jeune femme au teint très clair mais pas au point d'être une blanche et très belle, faut pas se mentir. Mais tres hautaine de la manière dont elle m'a parlé.

- Excusez moi, j'étais ailleurs. Tenez c'est à vous.

- Et bien sûr que c'est à moi. Évitez de divaguer la prochaine fois que vous aurez le bien d'autrui entre vos mains Mon--sieur.

- Et vous la prochaine fois, apprenez à bien parler avec les gens et sachez que je ne suis pas votre égal petite fillette.

- Mais pour qui est ce que vous vous prenez? Je ne suis pas une fillette mais...

- Alors comportez vous comme une dame respectable. De ce fait, je vous souhaite de passez une excellente fin de soirée.

Je la laisse et m'occupe à me trimballer partout. Finalement j'ai pris quelques biscuits, du lait et des fruits.

A ma sortie, je vois au loin deux hommes avec une femme. La scène me semble vu leur réaction, je m'avance un peu vers eux. Et je remarque que c'est une agression. 
Précipitamment j'avance vers eux tout en leur intimant de la lâcher.
Ils finissent par la lacher avant mon arrivée et courent.

- Vous allez bien?

Elle relève la tête,  les yeux larmoyants.

- Oui?

- Alors là,  c'est la fillette hautaine et indisciplinée qui est entrain de pleurer en ce moment?

- C'est pas marrant du tout.

- Je te taquine juste, tu vois que tu as souris à cette remarque.

- Merci d'être venu à mon aide.

Ironie du sort. TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant