Ironie du sort. TOME 2

Partie 01

" MIKE "

- Vous dites quoi là? Que vous voulez la débrancher ? Mais vous êtes malades? C'est vous qui payez les frais d'hôpitaux pour oser venir ici me parler de DÉBRANCHEMENT ?

- Calmez vous monsieur, nous..

- Je n'ai pas envie de discuter Docteur  alors si vous pouvez bien me laisser avec elle. Je n'ai sûrement pas envie de vous fracasser la tête contre ce mur.

- Bien, vous êtes pas en état de dialoguer. Je vais vous laisser vous calmer.

- C'est ça oui. Bon débarras.

Je prends la chaise et la place près du lit mais je ne m'assois pas pour autant. Je la regarde dormir.

- Hey ma beauté,  réveille toi, toi aussi. Ça fait plus d'un an que tu dors. Tu vieillis hein et si tu continues je ne voudrais plus de toi.
Regarde moi, je ris tout seul à mes blagues. Tu me manques énormément tu sais et j'ai envie de te prendre dans mes bras, je veux juste te voir vaquer à tes occupations à nouveaux.  Je veux que tu reviennes parmis nous. Nous sommes tous triste de te savoir ici. Ma vie n'est plus la même depuis que je te sais dans cet état. Réveille toi s'il te plaît.

Je me penche et l'embrasse sur la bouche comme j'ai l'habitude de le faire. J'ai comme senti ses lèvres bougées mais je me dis que c'est le fruit de mon imagination mais j'ai sursauté quand elle m'a mordu la lèvre.

- PUTAIN,  tu m'as fait mal, aïe dis je me redressant.

- AÏE MAIS TU ES MALADE.

C'est en ce moment que j'ai vraiment réalisé la situation.
Elle est réveillée,  ma Béatrice est réveillée. J'ai souri de tous mes dents, mon cœur bat la chamade. J'arrive même plus à bouger, je la regarde comme perdu et elle, elle me sonde avec ses gros yeux là.

Je reprend le contrôle de mes jambes et sors appeler les médecins. Je reviens dans la chambre et la prend dans mes bras mais à ma grande surprise, elle me rejette.

- Tu FOUS QUOI LÀ ? JE TE SURPRENDS ENTRAIN DE M'EMBRASSER ET LÀ, TU AS LE CULOT DE VOULOIR ME PRENDRE DANS TES BRAS. MAIS POUR QUI EST CE QUE VOUS ME PRENEZ.

Je la regarde perdu.
C'est ce moment qu'a choisi le médecin pour entrer.
Il me demande de sortir, je le fais tout en restant devant la porte.
Son humeur ne m'empêche pas d'être heureux, je suis tellement content de la voir réveiller. 
Je prends mon portable pour appeler Astou, Farez et Rachelle.

" ASTOU "

- TU ME GONFLES HABIB. Arrête de me fatiguer avec ce mariage. C'est quoi ton problème? J'ai tout fait pour que tu comprennes, tout mais tu es jamais satisfait.

- JE N'EN PEUX PLUS, DEPUIS 1 AN 3MOIS J'ATTENDS. QUE VEUX TU DE PLUS. Écoutes si tu ne veux plus faire ta vie avec moi  faut me le dire et je te laisse être libre.

- Tu sais que je t'aime Habib, je t'ai juste demander d'attendre que ma sœur se réveille.

- J'en ai marre de cette phrase. Nous ne savons même pas, quand est ce qu'elle va se réveiller.

- On en a déjà discuter, je t'ai expliqué mais tu....

- Je ne peux plus te comprendre en fait. Nous pouvons nous marier sobrement et après son réveil, on fera les choses en grands.

- Non Habib, je veux qu'elle assiste  à  no....

- Mais merde, SI ELLE NE SE REVEILLE PAS, tu vas faire quoi même. TU VAS PLUS TE MARIER C'EST ÇA ?

En l'entendant dire cela, j'ai commencé à suffoquer.  Je ne peux pas la perdre  je ne veux même pas y penser. Il ne me reste que ma sœur.
Je vois Habib venir vers moi, il regrette sûrement ses paroles.
Il m'enlace, je me débat mais il tiens bon. Finalement je me laisse aller dans ses bras.
Les gens vont sûrement dire que j'abuse mais personne ne peut comprendre ma souffrance et mon désarroi.  Ma sœur est tout ce qui me lie à mes parents en ce moment. Je ne pourrais pas sans elle.