Rencontre

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N/E = Nom ennemie
N/M(asc) = Nom masculin random
N/M/A = Nom meilleure amie


Nico :

Ton PDV :

Ma journée était horrible. Non seulement N/E m'avait fait une mauvaise blague mais en plus, N/M(asc), mon seul ami, était maintenant de son côté. La petite peste avait mit un mot dans mon casier, le faisant passer pour celui d'un garçon de la classe disant qu'il m'aimait et me donnait rendez-vous après les cours derrière l'école. Lorsque je m'y étais rendue pour décliner, j'étais tombée sur E/N et sa bande. Elle avait aussi convié tout les garçons populaires du lycée dont N/M(asc). Celui-ci m'as regardé d'un air compatissant avant de me lancer :

-Tu pensais sincèrement qu'avec tes problèmes, tu avais une chance de faire craquer qui que ce soit sur cette planète ? Tu n'as jamais eu de vrais amis, j'ai fait semblant, et ce, depuis le début et tu y a cr-...

J'étais partie en courant avant qu'ils ne voient les larmes me couler sur les joues. Si il y avait bien une chose que je ne voulais pas, c'était montrer qu'il m'avais blessée. Mon père m'avais appris, avant sa mort, une chose que jamais je n'oublierais ''ne montre jamais aux autres qu'ils t'ont blessée, cela leur fait croire qu'ils ont du pouvoir sur toi''. Même si je passais pour une insensible c'était une chose que je suivais le plus possible mais, là, ils étaient allés trop loin. Mes ''problèmes'' étaient mon incapacité à tenir en place ou hyperactivité et ma légère dyslexie. Ils n'avaient pas besoin de me rappeler que j'étais un problème. Je savais déjà ça. Depuis longtemps.

Je suis entrée dans la forêt qui était assez près de l'établissement. Au cœur des bois, je me suis un peu calmée. La forêt m'avait toujours aidée à me détendre. Une fois que mes larmes eurent totalement fini de couler, j'ai commencé à rebrousser chemin. Étant en pleurs à l'allée, je n'avais pas fait attention à certains détails qui, maintenant, m'étaient évidents. La forêt était trop silencieuse pour un après-midi de juillet ensoleillé. Le silence et le calme étaient maîtres de cet endroit comme si la forêt entière retenait son souffle. Même les oiseaux s'étaient tus. Même le vent n'osait pas souffler. J'en aurai presque eu peur.

Soudain, un projectile vint se planter dans ma cuisse et une violente brûlure traversa celle-ci. Je ne pris pas le risque de regarder la blessure, pas la peine de paniquer plus. Une chose sauta d'un buisson et me cloua au sol. Autant pour moi, là, c'est panique à bord. Autant, j'aimais beaucoup la mythologie, autant se retrouver face à la version plus que réaliste et grandeur nature d'une drakaina, ça donne envie de tout oublier des mythes. J'ai alors fait ce que toute fille courageuse et intrépide aurait fait à ma place : j'ai hurlé le plus fort possible, espérant me faire entendre. La chose me fis taire en posant une main sur ma bouche. Ne sachant pas de quoi sa main était faite, je n'ai pas osé la mordre pour la faire lâcher.

-Une sssssang-mêlé... çççça faisait longtemps que je n'en avais pas tué... tu ssssseras la première sssssur mon tableau de chasssssse.

La chose retira sans scrupule le projectile logé dans ma cuisse, me faisant ressentir une nouvelle vague de douleur et le leva au-dessus de ma poitrine. J'ai fermé les yeux attendant l'impact et, probablement aussi la mort...

Mais rien ne se passa. Je sentis le poids qui me maintenait au sol et me clouer le bec disparaître d'un coup. Surprise, j'ouvris les yeux comme des soucoupes. Ceux-ci se posèrent sur un garçon habillé entièrement en noir, sauf une espèce de blouson d'aviateur brun, même ses yeux et ses cheveux en bataille étaient noirs de jais. Malgré mon état, je me demandais qui il étais et pourquoi il était dans la forêt. Il s'était accroupi à côté de moi, me regardait sans émotions apparentes et tenais une épée aussi sombre qu'une nuit sans lune. Même si je ne savais pas si il comptais me tuer ou quoi, je lui murmurais :

Imagines PJO HOOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant