Imagines PJO HOO

Déclaration

A/N Vous connaissez le principe du 7 minutes in heaven ? Pour ceux qui l'ignorent, c'est un jeu, on pioche un objet dans une boîte et cet objet représente une personne (en quelque sorte) et c'est avec la personne que représente cet objet que vous vous retrouverez enfermés 7 minutes dans un endroit, une pièce ou un placard (tant que l'endroit est sombre, ça marche). Les deux joueurs font ce qu'ils veulent pendant le temps imparti. Alors, à vous de jouer.

Nico:

Pour une raison encore inconnue, j'avais accepté de jouer à 7 minutes in heaven avec d'autres pensionnaires. J'étais bien trop innocente. Et à la surprise générale, lorsque je lui avait proposé, Nico avait accepté de jouer également. Au début, tout se passait bien, j'étais enfermée soit avec une autre fille, soit avec un de mon bungalow, donc à part rire et discuter, il ne se passait pas grand chose. Puis... ce fut à nouveau à mon tour de piocher. J'ai fermé les yeux et attrapé rapidement le premier objet que je touchais (une règle qu'on avait ajouté pour éviter la triche). Je faillis lâcher l'objet tant il me semblait froid comparé à la température de la pièce. En le sortant, je vis qu'il s'agissait d'une bague argentée ornée d'une tête de mort. Comprenant immédiatement avec qui j'allais être enfermée dans le placard, je devins rouge tomate et me levais, refusant catégoriquement de regarder le garçon dans les yeux. Voilà comment je me retrouvais enfermée dans un placard, quasiment collée à Nico di Angelo. Mon crush. Vraiment...

L'ambiance était un peu tendue, je ne savais pas trop où me mettre. Pourtant, on aurait pu s'y attendre, je veux dire, il n'y avait pas tant de participants que ça. Tentant de détendre l'atmosphère, je tentais de parler.

-Hum... donc ? Tu veux parler ? Ou tu préfères qu'on reste silencieux ? Les deux me vont hein, c'est juste-

-Tu recommences.

-Oui, désolée.

Quand je suis nerveuse, j'ai tendance à parler, mais beaucoup. Beaucoup trop. Nico se racla la gorge légèrement, me faisant me concentrer sur lui. Tout ce que j'essayais d'éviter depuis le début.

-Tant qu'on est là, il y a quelque chose que je voudrais te dire...

Je tentais tant bien que mal de prendre contenance. Oui, je craquais pour lui, mais ce n'était pas une raison pour perdre mes moyens. Allez, courage !

-Je... je t'écoute.

Bon, pour reprendre contenance, tu repasseras.

-Bon, je vais faire comme j'ai l'habitude de faire. Alors, étant donné qu'on va passer pas mal de temps ensemble à la Colonie, je crois qu'il faut que je sorte les squelettes du placard.

Je ris.

-La blague par rapport à notre situation actuelle était prévue ?

-Non, pas nécessairement. Mais je suis amoureux de toi, Y/N, je voulais que tu le sache.

Je bloquais un instant. Il... il vient bien de dire ce que je l'ai entendu dire ? Complètement abasourdie, je ne trouvais rien de plus intelligent à répondre que :

-Tu... ?

Oui... malin, hein ?

-Oui, je. T'es pas obligée de répondre, je comprendrais, si tu vous on peu faire comme si-

Je ne le laissais pas finir sa phrase et, sans vraiment réfléchir, fermais le peu de distance entre nos corps pour l'enlacer. Je le sentis se tendre l'espace d'un instant avent de me rendre mon étreinte. Reprenant un peu plus confiance je lui chuchotais à l'oreille.