Tu te rends compte de tes sentiments

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A/N Bon, maintenant, que la période des examens et les rattrapages sont terminés, je peux revenir sur Wattpad !!

Nico:

Cela faisait presque six mois. Six mois que j'étais arrivée à la Colonie. Et je dois avouer que je m'y sentais plutôt bien. Les pensionnaires étaient vraiment super sympa et les activités, bien que parfois dangereuses était géniales. Mais je crois que le moment que j'aimais le plus dans la journée, c'est quand la nuit tombait. à ce moment-là, avec Nico, dont je m'étais rapprochée presque naturellement, on allait dans la forêt pour s'occuper de la chienne des Enfers, Kitty O'Leary. Une fois qu'elle s'endormait, on se blottissait contre elle et on regardait ensemble les étoiles. Parfois on parlait (il n'est pas très bavard, mais ça arrive qu'il engage une conversation), mais généralement, on regardait le ciel. Enfin, il regardait le ciel. De plus en plus souvent, je me surprends à préférer regarder Nico plutôt que les étoile. Les détails de son visage, ses cheveux en bataille qui semblaient se fondre dans la fourrure de la chienne, ses yeux noirs hypnotisant. Une énième fois, aujourd'hui encore, je dévisage mon voisin avant de me rendre compte. Je... je crois que je l'aime. J'ai rougi à cette réalisation avant de me lever précipitamment, m'excuser et partir rapidement. Il vaut mieux qu'il ne me voit pas dans cet état.

Percy:

Cela faisait presque six mois. Six mois que j'étais arrivée à la Colonie. Et je dois avouer que je m'y sentais plutôt bien. Les pensionnaires étaient vraiment super sympa et les activités, bien que parfois dangereuses était géniales. Mais je crois que le moment que j'aimais le plus dans la journée, c'est les quelques fois où Percy et moi on se retrouvait à la plage pour discuter. Bon, ça virait souvent à la bataille d'eau générale et c'était bien évidemment lui qui gagnait à chaque fois (maudit soit-il lui et ses pouvoirs). Le rapprochement avait été presque naturel. Mais en même temps, Percy était un garçon avec qui il était simple de parler, il était très ouvert à beaucoup de choses, même s'il pouvait être un peu maladroit avec certaines, soyons honnêtes. J'étais tout de même très heureuse quand j'avais la chance de me retrouver seule avec lui. Je n'étais pas dupe. En tant que fille d'Aphrodite, j'avais très bien compris. J'avais bien vite réalisé que si j'étais aussi heureuse lorsqu'on se retrouvait sur la plage, comme à présent, c'était pour une bonne raison. J'étais amoureuse de cet idiot. Et je ne savais pas comment lui dire. Je retins de justesse un soupir. Mieux vaut qu'il ne sache rien pour l'instant.

Frank:

Cela faisait presque six mois. Six mois que j'étais arrivée à la Colonie. Et je dois avouer que je m'y sentais plutôt bien. Les pensionnaires étaient vraiment super sympa et les activités, bien que parfois dangereuses était géniales. Mais je crois que le moment que j'aimais le plus dans la journée, c'est lorsque Frank m'apprenait le tir à l'arc. C'était tout simple, c'est vrai, mais passer du temps avec ce garçon m'aidait pas mal. Il m'aidait à élargir le champ de mes habilités au combat et, en même temps, il me faisait rire. C'était rarement par de grandes phrases, mais il me faisait rire. On s'était rapprochés presque naturellement, malgré le fait qu'il soit un peu timide et qu'on ne soit pas vraiment partis du bon pied (quelle idée de se transformer en serpent aussi ?!). Je me sentais bien avec lui. Quand on était tous les deux, j'arrêtais de me prendre la tête à réfléchir trop. Les réponses semblaient venir d'elles-même. Il ne m'avait pas fallu longtemps pour me rendre compte que j'aimais Frank. Mais je ne pouvais pas le lui dire. Je retins un soupire en le regardant enchaîner les flèches comme s'il était né avec un arc dans la main, ne ratant aucune cible. Bon, je vais garder mes sentiments pour moi encore un moment.

Léo:

Cela faisait presque six mois. Six mois que j'étais arrivée à la Colonie. Et je dois avouer que je m'y sentais plutôt bien. Les pensionnaires étaient vraiment super sympa et les activités, bien que parfois dangereuses était géniales. Mais je crois que le moment que j'aimais le plus dans la journée, c'est lorsque je rejoignait Léo dans le Bunker 9 pour l'aider à bricoler sur ses projets. Je n'y connaissais pas grand chose en mécanique mais je faisais de mon mieux pour être utile, histoire de ne pas me retrouver à le regarder travailler sans rien faire (j'ai déjà testé, c'est extrêmement frustrant). Parfois Jason et Piper venait voir ce qu'on fabriquait. Ils étaient tous les deux très proches et on pouvait facilement voir l'amour qui les unissait. Alors qu'ils étaient là, à se faire des câlins, je me suis surprise à regarder Léo, toujours concentré sur son projet, et souhaiter faire pareil. Dès que ces pensées traversèrent mon esprit, je me suis reprise. Je ne voulais pas y croire. Et pourtant, je me doutais très bien de ce qu'il se passait. J'étais clairement amoureuse de Léo. Inutile de nier plus longtemps. Rouge tomate, je me suis excusée et suis partie me calmer dans mon bungalow. Je ne devais pas trop lui montrer ces sentiments.

Jason:

Cela faisait presque six mois. Six mois que j'étais arrivée à la Colonie. Et je dois avouer que je m'y sentais plutôt bien. Les pensionnaires étaient vraiment super sympa et les activités, bien que parfois dangereuses était géniales. Mais je crois que le moment que j'aimais le plus dans la journée, c'est lorsque je retrouvais Jason pour m'entraîner avec lui. Pendant ces mois d'entraînement, j'arrivais à gagner presque une fois sur deux. Ces combats amicaux (on se refaisait pas le portrait non plus) nous ont fait nous rapprocher presque naturellement. Tout semblait tellement plus simple quand j'étais avec lui. Je n'avais pas à faire attention à tout ce que je disais, ou à ce que je faisais quand on était ensemble. Je n'avais rien à lui prouver et on acceptait l'autre tel qu'il était, sans vraiment y réfléchir. C'était... normal. Puis, je me suis rendu compte de quelque chose. Plus ça allait, plus j'étais impatiente d'aller m'entraîner avec lui. C'était idiot. Et c'est arrivé. Lors d'un de nos entraînements, il m'a clouée au sol, me maintenant les poignets par terre, au-dessus de ma tête. Mon cœur s'est emballé. Lorsqu'il m'a aidé à me relever ça a fait tilt. J'aime ce mec. Je suis partie rapidement, sans un mot de plus. Il ne doit pas me voir comme ça.


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