Je la vois, le temps d'un instant, j'ai envie de la serrer dans mes bras ; comme si je n'allais plus la revoir. L'enlacer du plus fort que je pouvais. Elle me parlait, tout bas. Personne ne l'entendait, un peu comme une voix imaginaire. Ses yeux étaient profond et saillant, de la couleur noisette avec une confusion d'émeraude, au gris bleuté.
Elle marchait devant moi, puis sautillait de temps en temps. Elle se retournait pour voir où j'étais, ses cheveux se laissaient porter par le vent. Son sourire retira les larmes qui commençaient à se devoiler sous mon masque.
J'aurais voulu la photographier, garder un souvenir d'elle, une simple photo qui aurait été la première et la dernière. Elle continuait de marcher, délicatement telle une princesse. Personne, ni moi, ne pouvait l'arrêter vers sa monté au paradis. J'aurais voulu l'accompagner, ne pas la laisser partir. Elle arpentait de plus en plus vite le chemin de la paix, comme pour fuir quelque-chose...
