Il y a des années de cela, j'étais seule. Terriblement seule. Ma mère est morte en me donnant naissance et je n'ai jamais rencontré mon père. Mais ça ne me dérangeait pas, les démons sont solitaires. Aujourd'hui, à 15 ans, je vis ma vie comme tout démons qui se respecte, je chasse, je tue et je me bat. Récemment, beaucoup de démons font route vers la ville de Fortuna et son château. Curieuse, j'ai décidé de suivre le mouvement, sans me faire repérer par les autres démons. Chose pas trop difficile étant donné ma vitesse dépassant largement celle des démons lambdas.
Une fois arrivée à la ville côtière, je ne peux pas rater le remue ménage qui se déroule dans la rue en dessous de moi. Un groupe de démon se fait massacrer mais vu leurs physiques hideux, c'est tant mieux. Ces démons sont faibles, ils sont comme des épouvantails à demi-moisi dont l'un des bras n'est autre qu'une lame acéré mais profondément inutile vu comme ils tanguent sur leurs deux jambes. En plissant des yeux, je parviens à mieux distinguer la personne qui s'occupe de ce carnage. Un jeune homme aux cheveux ivoires, portant un manteau bleu et rouge. Le plus surprenant, c'est qu'il arrive à faire tout ça avec un bras en écharpe et un simple pistolet. Subjuguée par la prestation de cet homme, je reste assise sur le toit que j'allais traverser à le regarder massacrer ces démons inférieurs.
A peine eut-il achevé le dernier démon que le jeune homme s'en va au pas de course, mais je ne le suis pas. J'ai mieux à faire que de suivre quelqu'un et encore plus un humain.
J'allais me relever quand mon instinct me força à me plaquer au sol. Surprise que mon instinct réagissent avant que je puisse identifier la menace, je cherche la source de cette peur fulgurante.
C'est là que je le vit, un homme passa au-dessus de moi dans un flash rouge. A peine fut-il éloigné que mon corps ce détendit. Note à moi même, tuer cet homme dès que j'en ai l'occasion d'un geste rapide et précis. Je n'arrive pas a croire que moi, un redoutable démon, je puisse avoir peur de lui.
Je me relève et chasse une mèche de cheveux blancs de mon visage, je m'étire déployant mes ailes en cristaux, bien que je ne puisse que planer avec, et saute du toit en les laissant me porter vers mon objectif, le château de Fortuna.
Sur ma route, je croise d'autres démons mais je me contente de passer entre les mailles du filets, peu désireuse de perdre mon temps à combattre ces faibles.
J'atteins finalement le château en toute quiétude mais vu le nombre de démons dans le coin, je doute de trouver le moindre humain avec qui m'amuser et si je voulais jouer avec un démon puissant, je vais devoir le chercher et j'en ai franchement la flemme.
Je décide de m'infiltrer dans le château et... comme je m'y attendait, il n'y a rien d'autre que des démons. Le hall néanmoins est vaste et un étrange cercueil ce trouve au milieu. Une énorme fresque d'un saint est peinte au fond du hall, qui me fait de plus en plus penser à une église. Or, mes sens ne me trompent pas, je peux sentir le courant d'air qui s'échappe de derrière, me signifiant qu'il doit y avoir un joli passage secret. Et qui dit passage secret... Dit humain caché dedans !
Soucieuse de bien faire, je décide qu'au lieu de détruire un si joli mur et de laisser n'importe quel démon faire sa petite escapade là dedans, je me prête au jeu et part à la recherche du mécanisme qui doit ouvrir le passage.
Après avoir cherché un bon moment, je fini enfin par trouver le mécanisme d'ouverture, un joli petit bouton caché dans le chandelier juste à côté du saint, les humains sont malin, on ne peut appuyer sur ce bouton que lorsque le chandelier est éteint. Sauf que moi et mes mains couvertes d'écailles pointues et insensibles aux flammes, je n'ai pas eut de mal à actionner ce mécanisme sans prendre la peine d'éteindre le brasier.
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Devil May Cry : Fortuna, la ville de la Fortune.
FanfictionJe m'appelle Tania mais ça n'a pas d'importance. Je suis un démon et je vis ma vie comme tel, en solo, elle a toujours été rythmée par la violence, le sang et la mort. Un quotidien de démon quoi. J'ai toujours été seule, pas de mère, pas de père... ...