Moi - J'étais au téléphone avec ma mère.Idi - Pourquoi t'as raccroché en me voyant ?
Moi - J'avais finis de parler avec elle.
Lui - Hum. Va me chercher mon assiette.
En allant dans la cuisine, je me demandais s'il n'était pas possible d'essayer d'avoir une discussion avec lui sur son changement brutal de comportement et sur cette violence.
Je ne l'avais jamais connu comme ça et je sentais peu à peu certaines conséquences sur mon moral et mon esprit. J'avais l'impression de vivre dans la terreur tout les jours que Dieu faisait et ça devenait invivable.
Je savais qu'on avait atteint ( ou presque) le point de non retour mais je voulais comprendre et surtout essayer de trouver une solution pour nous sortir de la. Je pensais vraiment pouvoir régler la situation...peut-être par naïveté ? Je n'sais pas.
Alors je me dirigeai vers lui avec son assiette bien fournis. En la lui déposant j'essayais d'analyser son regard pour voir si mes chances de régler les choses allaient aboutir ou pas.
Mais en réfléchissant je me dis qu'il fallait bien que je trouve un moment, et très sincèrement depuis environ quelque temps il était un peu plus paisible que d'habitude:
Moi - Idi ?
Il portait sa cuillère rempli de Thieb vers sa bouche en hochant la tête comme pour me dire qu'il m'écoutait:
Moi - On peut parler ?
Lui - Je mange la.
Moi - Je sais mais...on est bien là et j'ai envie que...
Lui - Que quoi ? Va droit au but Nene.
Je pris alors mon courage à deux mains et lui dit:
Moi - T'as changé Idi.
Il ne prit même pas la peine de réagir, il reprit sa cuillère en riant:
Lui - « Changé » en quoi ?
Moi - Tu n'es plus comme avant, je sais pas ce qu'il t'arrive. Tu...tu n'avais jamais été violent ou distant. Dis moi si quelque chose te tracasse, tu sais que tu peux me faire confiance...Je ne te jugerai pas, jamais. Mais laisse moi t'aider, j'ai envie qu'on redevienne comme avant
Lui - T'as en train de dire que je suis fou ?
Je me redressai, à aucun moment j'ai dis ça. Fin ce n'est pas comme ça qu'il fallait comprendre ce que je disais surtout, il m'avait posé cette question en riant.
Moi - No...
Lui - Donc moi Nene j'ai l'air d'un fou ?
Moi - N
Lui - ALORS POURQUOI TU ME COUPES DANS MON REPAS POUR ME DIRE ÇA ?
Moi - ...Je...je voulais juste arranger les choses
Lui - Y A RIEN A ARRANGER. T'ES MA FEMME ET JE FAIS CE QUE JE VEUX DE TOI.
Puis je n'sais dans quel elan d'adrénaline, j'ai également haussé le ton:
Moi - JUSTEMENT JE SUIS TA FAMME PAS TA CHOSE IDI DONC TU NE DOIS PAS ME TRAITER COMME TU LE FAIS
J'avais l'impression que mon corps était en ébullition, prêt à exploser tel un volcan en éruption.
Ce que je gardais au fin fond de mon coeur était sur le point de sortir, je n'arrivais plus à me contenir à tel point que je me levai avant de pointer mon doigt en sa direction:
Moi - Je te jure que tu vas regretter ce que tu me fais Idi. Tu le payeras cher, très cher
Mes larmes coulaient à flot, je n'en pouvais plus...c'était plus fort que moi, il fallait que je me vide, que je cris parce que tout cela commençait à peser sur mon esprit. Et le fait de le voir si inexpressif face à ma détresse me faisait encore plus mal.
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J'ai tué mon homme.
General FictionLa décente aux enfers de Ngoné... Première histoire « Farah - Du kidnapping au Thug Mariage » "Art. L. 121-1. L'auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel...