Salam'u Aleikoum,
J'espère que vous allez bien._________________
J'espère de tout coeur que la fin vous a plus ou moins satisfaite.
Tout d'abord pourquoi cette fin là ?
Simplement parce qu'on voit souvent que les histoires finissent par un feminicide. De ce fait, on oublie souvent que des femmes finissent pas tuer leur conjoint sans le vouloir.
Prendre la vie de quelqu'un est horrible, mais mettez vous à la place de ces femmes...elles sont seules face à des hommes qui sont plus forts qu'elles. Que peuvent-elles faire en cas de danger imminent ? Se défendre.
Ce genre d'acte est traumatisant pour la victime de violence car, en effet, la volonté ici n'est pas de tuer...mais de se protéger. Alors oui, ça peut être une fin très douloureuse.
Pensez-vous que Ngoné sera considérée comme meurtrière ou comme s'étant légitimement défendue ?
Je vous laisse à vos claviers pour cette question. Pourquoi ? Simplement parce qu'il s'agit d'un avis très subjectif. Pour ma part, je parlerai de légitime défense tout simplement car elle a agit au moment où Idi tentait de lui enlever sa vie à elle.
Peu importe qu'il ait été libéré parce qu'elle n'a pas parlé de ses violes ou autres, elle a agit de façon imminente et irrésistible. C'était elle ou lui.Qui peut-on accuser ? Ngoné ? Idi ? Baba ? La société ?
Question aussi très subjective.
Personnellement, je dirai qu'Idi est le fautif car il est l'auteur de ses propres actes. Personne ne l'a forcé à être violent envers sa femme.Pourquoi est ce qu'on pourrait reprocher à Ngoné de ne pas avoir alerté les autorités ?
Je ne pense pas qu'on puisse la juger tant que nous ne sommes pas dans sa situation. De plus, tellement de femmes ont alerté les autorités...mais cela n'a jamais aboutis, pire encore. Il y a juste à regarder l'ultime situation dans laquelle Nene a été impliquée.
C'est lorsqu'elle a dénoncé son mari qu'il a décidé de mettre un terme à sa vie, et cela malgré les mesures d'éloignements. ÉNORMÉMENT de femmes n'ont pas eu la chance que Ngoné a eu.
Entre 2011 et 2018, la France a compté environ quatre cents cinq milles victimes de violences conjugales et soixante pour-cent de ses victimes sont des femmes, et quarante pour-cent ont moins de quarante ans.
Et avec les confinements, il semblerait que le pourcentage ait augmenté ( soit trente six pour-cent d'appel de victimes enregistrées en plus ).
En 2018, cent vingt et une femmes ont été tué sous les coups de leur époux, contre cent quarante neuf en 2019.
Mes sœurs, mes filles, mes mères, mes tantes, mes femmes...ne pensez jamais que la violence que vous subissez est normale. Ne croyez jamais que vous avez mérité une seule forme de violence, qu'elle soit physique ou mentale.
Nous nous battrons ensemble contre cette montée croissante des violences.
Certains hommes sont aussi victimes de violences conjugales mais seulement trois hommes sur cent osent se tourner vers les autorités.
Mettons fin à cette violence, n'admettons plus qu'un humain soit atteint dans sont intégrité physique.
Lisez, cherchez à comprendre, renseignez vous...cela peut toucher un de vos proches.
Mes sœurs, parlez, ne restez pas cloîtrer dans le silence...et surtout, si vous êtes témoins...RÉAGISSEZ.
En espérant que vous ayez compris le message que j'ai voulu faire passer.
Je vous souhaite à toutes et à tous une très longue vie, une vie dans laquelle personne n'osera vous ravir votre joie, votre bonheur et surtout que personne n'osera vous faire du mal.
Nous vivons dans un monde très mitigé, et encore plus avec ce qui se passe avec les bavures policières et les violences faites aux noirs.
Prenez soins de vous et de vos proches.
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@MinaChro_
0.2
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J'ai tué mon homme.
General FictionLa décente aux enfers de Ngoné... Première histoire « Farah - Du kidnapping au Thug Mariage » "Art. L. 121-1. L'auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel...