Je n'avais pas dormis de la nuit...j'étais passée sous la douche. J'y avais pleuré de longues minutes avant de me résoudre à la réalité:Idriss m'a frappé, Idriss me frappera à nouveau.
Alors, le faible esprit que j'avais à cet instant me disait qu'il ne fallait surtout pas que j'ébruite cela que soit aux membres de ma famille ou de la sienne car ils ne comprendraient pas et diront qu'il s'agit « des aléas du mariage ».
Et puis peut-être que si j'évitais de le calculer ou de me frotter à lui, je ferai en sorte de ne plus attirer l'attention sur moi ou de lui donner la possibilité de me frapper comme il l'a fait.
En sortant de la douche, je mis mon pyjama et l'allongeait dans la chambre d'amis où je passais la nuit a repenser la cette même scène en boucle: les gifles qu'il m'enchaînait me forçant ainsi à me protéger de lui, de celui que je considérais comme mon protecteur.
Je ne l'aurai jamais imaginé...Je l'aimais tellement, je l'admirais il était vraiment mon homme et je ne l'aurai jamais cru capable d'une telle chose.
Je n'sais pas au bout de combien de temps je me suis endormie avant de sentir des secousses:
... - Lève toi.
J'ouvris doucement les yeux avant de sentir une douleur au niveau de l'œil. Je touchais et sentis qu'il était gonflé, je grimaçais doucement avant de voir Idi debout devant moi:
Lui - Mon petit déjeuner.
Je le regardais avec curiosité avant de me souvenir que j'avais l'habitude de le faire, de mon propre grès, mais la plus rien était pareil. Je n'avais aucune envie de le faire, vraiment...mais me rappelant ce qui c'était passé la veille, j'ai préféré me lever et le lui faire.
J'ai ensuite appelé l'hôpital pour leur dire que j'étais inapte à travailler et que je leur fournirai un certificat médical leur témoignant de mon incapacité avant d'aller me morfondre à nouveau dans ma chambre.
....
Depuis ce soir la, j'avais eu le droit à cette violence plusieurs fois et cela surtout lorsqu'il avait fumé.
Idi avait établit ses nouvelles règles et je n'avais pas le droit d'y déroger. Très sincèrement, je n'avais absolument pas le choix que de vivre ça. Vous allez peut-être me trouver idiote ou faible d'esprit mais j'estimais être coincée:
Mes parents étaient retournés au Sénégal.
Mari ma seule sœur de coeur avait elle aussi d'autres problèmes à gérer.
En parler à ses frères ou Baba ? Même si je leur disais, lui et moi vivons seuls dans cette maison, il se pourrait qu'il me fasse pire que ça.
Lola ? Nous ne somme pas aussi proche.
Les autorités ? Malgré tout ce qui se passe...je continue de l'aimer et j'ai l'espoir qu'il retrouvera ses esprits, alors je n'ai pas envie de le voir en prison.
Et puis même si je le dénonçais à la justice, j'aurai les foudres des mes parents et de ma belle famille sur dos. Je n'ai pas envie de mettre le gatché ( la honte ) sur le dos de mes parents.
J'étais censé mougne comme une vrai femme, mais je me rend compte que la situation a réussi à me dépasser...de tel sorte que je suis dans le total niak pexé.
Alors pour me soulager de ça, je fais des heures supplémentaires. Je le vois moins, et donc il n'y a pas de possibilité pour lui d'avoir à me redir quelque chose.
Au début il s'est énervé parce que je travaillais plus qu'avant et que j'avais, de ce fait, plus le temps pour m'occuper de lui ( de ses caprices surtout ) puis il a finit par s'y faire. Je ne sais pas comment j'ai réussi à l'amadouer d'ailleurs mais ça me laisse plus de temps libre et beaucoup plus d'air frais a inspirer.
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J'ai tué mon homme.
Ficción GeneralLa décente aux enfers de Ngoné... Première histoire « Farah - Du kidnapping au Thug Mariage » "Art. L. 121-1. L'auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel...