Salam'u Aleikoum,
Je vous prie de m'excuser pour le terrible retard que j'ai eu à poster la partie « À l'aide » ( deux termes seront d'ailleurs, peut-être, choquant pour vous. Je m'en excuse aussi).
Il y a deux facteurs à ce retard:1_avec le confinement et les cours en visioconférence, ce n'est pas facile.
2_je n'ai pas été victime de viole en tant que telle, alors me mettre dans la peau d'une femme qui l'a subit me fait prendre du recule. J'ai essayé de tirer d'autres réactions de mon vécu personnel...de ce fait le rendu n'est pas parfait.J'en profite pour vous dire de prendre soin de vous et de vos proches en ces temps si troubles. Par pitié, respectez le confinement, prenez des nouvelles de vos proches et surtout...respectez les règles d'hygiènes imposées par l'Etat. Nous combattrons ce virus et nous en sortiront vainqueur. Prenez soin de vous.
Bonne lecture à vous.
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Je me sentais vide de tout, le goût du sang était encore frais dans ma bouche. Les yeux entre-ouvert...je ne savais plus ou regarder nous y j'étais.
Je ressentais une horrible et atroce douleur en mon fort intérieur, une sorte rupture définitive à ce qui me rattachait à ce bas monde.
Un nouveau sentiment grandissait en moi...un sentiment qui m'était jusqu'à lors inconnu...le désarroi.
Je n'avais plus aucunes larmes temps j'avais vidé mon stock ce soir.Alors j'eu l'envi de me relever, doucement par peur d'augmenter les douleurs effroyables qu'Idrisse m'avaient volontairement infligées et cela sans aucun respect et aucune pitié pour ma personne.
C'est avec ma robe déchirée que je me levai du lit avant de me sentir tomber à nouveau sur celui en passant ma main sur le bas de mon ventre. Je grimaçais de toutes mes forces en me retenant d'hurler de misère et de douleur...
Je jetais un léger coup d'œil sur cette robe, la robe sur lequel je pouvais observer du sang...mon sang. Celui qui était sorti de moi lorsque...lorsque Idi m'a violé cette nuit.
Alors je me recroquevillai sur moi même, en serrant mes jambes le plus fort possible contre ma poitrine. Toutes ces images me revinrent en tête, toutes ces horribles choses envahissaient encore et encore mon esprit.
Je n'arrivai à penser a rien d'autre, j'avais du mal à me dire qu'il m'avait réellement fais ça. Que ce que je venais de vivre n'était autre qu'un mauvais rêve dans lequel je me suis enfouie indépendamment de ma volonté.
Je n'arriverai jamais à surmonter une telle chose, je n'arriverai jamais à m'en remettre. J'étais foutue, je ne serai plus comme avant...Idi avait bousillé ma vie à jamais.
Ainsi, je réessayais de me relever malgré mes douleurs. Je grimaçais à chacun de mes pas, le long de mon chemin en direction de la salle de bain. Arrivée la bas, je retirai cette robe de malheur avant de constater les dégâts qu'Idi m'avait causés.
Je ne ressemblais à rien: mes lèvres étaient enflées, du sang ne cesser de couler de mon nez, mon œil droit me faisait mal. Le haut de bon buste était recouvert de marque foncé et mes cheveux ne ressemblaient à rien. Mes joues étaient devenues creuses et mes côtes se voyaient presque.
Je n'étais plus rien, je n'étais plus Ngoné. Alors je me dirigeai sous la douche. L'eau chaude me brûlait la peau, j'ai du rester dix minutes à laisser couler l'eau chaude sur moi avant de daigner prendre mon djambé ( gang de toilette si vous préférez ) et de me nettoyer le corps.
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J'ai tué mon homme.
General FictionLa décente aux enfers de Ngoné... Première histoire « Farah - Du kidnapping au Thug Mariage » "Art. L. 121-1. L'auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel...