Je tirai la chasse d'eau une énièmes fois avant d'aller me rincer la bouche et le visage. Et cette fois ci au lieu d'aller m'allonger sur mon lit, je me dirigeais dans la cuisine pour prendre un fruit.Étant donné que je n'étais plus seule, il fallait bien que je fasse quelque choses pour nous deux.
Il m'a fallut plusieurs jours pour comprendre que tout ces signes n'étaient autres que ceux d'un embryons qui grandissait tout doucement en moi.
Comment je l'ai su ? Le fait d'être infirmière a pu aider peut-être. Je n'avais aucun moyen de le prouver, mais j'en étais sûre. Mes nausées, mes migraines, mes crampes dans le ventre et le fait qu'il soit si dur alors que je ne mangeais quasiment rien.
De plus, vous souvenez vous de Tata Najat ? C'était une marocaine, et elle m'a confié que lorsque sa maman avait un doute concernant une grossesse, elle utilisé une technique que de grand mère.
Celle ci consistait à faire pipi dans un bocal et d'y mettre un aiguille ( nouvelle, jamais utilisé). Ensuite on ferme le bocal avant de le mettre dans un endroit obscur. Après huit heures, si l'aiguille a rouillé ou a noirci ? Alors il y a bien une grossesse. Sinon ? Il n'y en a pas.
Il s'est avéré que le reste était positif. ( Bon disons, que cela est vrai lol. Il se pourrait que cela fonctionne vraiment en plus, à tester )
Si je devais dire la vérité, lorsque je me suis rendu compte que je portai, peut-être, une vie en moi...j'étais désemparée. Je n'en voulais pas, il était inconcevable pour moi de donner naissance à un enfant issu d'un viole.
Je ne pensais pas être capable de pouvoir m'occuper d'un enfant alors que je ne puis même pas m'occuper de moi même.
Mais en même temps, je ne me voyais pas avorté...de toute façon je n'en avais pas les moyens vu que je rester enfermer dans cet appartement de malheur.
Je me suis finalement dis que ce futur enfant n'avait absolument rien demandé, au contraire. C'était peut-être une chance pour moi de combler le trou que Idi avait fait dans mon cœur.
Il y a eu des jours où je me suis haïs d'être tombée enceinte. Un enfant issu d'un viol, c'est...c'était pour moi impossible. Je ne voulais pas faire subir à cet enfant ce que Idi me faisait vivre.
Je ne voulais pas d'un enfant non désiré et conçu dans la violence, cela m'était impossible.
Mais en même temps, je ne me voyais pas avorter non plus. Je ne voulais pas enlever la seule chose qui pourrait donner un sens à ma vie. D'autant plus que cet enfant n'a rien demandé. Je suis tres croyante, ce qui fait que l'avortement me fait très peur.
Il a fallut que j'ai un déclic pour me rendre compte que l'enfant qui était dans mon ventre n'avait absolument rien avoir avec l'acte qui a été commis par Idi.
J'étais encore très affectée par ma nouvelle, et très sincèrement je n'étais pas du tout enthousiaste...au contraire. Idi n'avait plus essayer de me retoucher après ces deux viols, mise a part ses paroles blessantes...je n'avais plus eu d'autres coups.
J'étais dans la chambre d'ami, encore et toujours, recroquevillée sur moi même, les jambes couvrant mon ventre et ma poitrine. J'avais déjà préparé à manger, fais le ménage et ranger la chambre...on avait rien a me reprocher.
J'étais en train de réfléchir à comment sortir de ce pétrin quand je vis la porte s'ouvrir. Mes battements coeur s'accélèrent, je ne voulais pas qu'il recommence et cela encore moins dans mon état actuel.
Je vis Idi s'avancer vers moi et me tendre un téléphone:
Lui - Appelle ta mère et Mari pour les rassurer. Si tu fais une seule gaffe, je te tue cette fois.
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J'ai tué mon homme.
Ficción GeneralLa décente aux enfers de Ngoné... Première histoire « Farah - Du kidnapping au Thug Mariage » "Art. L. 121-1. L'auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel...