Partie 62.

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➵PDV Gaby

Deux jours ont passés depuis cette fameuse discussion que j'avais eu dans un couloir de la Villa avec Alec et j'avais pris la décision de rester pour une raison que j'ignore encore. Peut-être qu'au fond je souhaitais avoir plus d'explication? Ou peut-être que je me sentais mal d'avoir eu un comportement exécrable auprès de lui. Lui et moi avions timidement rétabli le contact au minimum puisqu'il avait passé ses dernières nuits à dormir sur le canapé dans ma chambre pour s'assurer à ce que je n'ai pas de nouvelle nuit agitée. C'est à cet instant que j'ai compris que je me comportais un peu de façon égoïste. J'étais campé sur mes positions à me plaindre du fait qu'il m'ait caché certaines choses alors que depuis cet aveux , il faisait tout pour que je me sente bien tout en restant loin. Peut-être qu'au fond j'avais peur que le scénario se reproduise. Je n'avais que rarement eu droit au bonheur quand il était question d'amour. J'avais peur que cela se finisse comme ma précédente relation surtout quand on sait dans quel monde vit Alec. 

  Mes rêves ou plutôt mes cauchemars quant à eux s'étaient transformés . Ça devenait de pire en pire et comme à chaque fois , Alec était là pour me prendre dans ses bras . J'avais pris la place d'Alejandro dans le rôle de victime et à chaque fois je mourrais dans des circonstances horribles : morte noyée , brûlé vive ou je me vidais de mon sang. Peu importe les circonstances , je mourrais après avoir endurer d'horrible souffrances et après avoir vécu les pires tortures de la part de mon bourreau : Léo.

 Hier soir , Alec  et moi avions passés la nuit à regarder un  film ensemble  jusqu'à ce que finalement nous tombions tous les deux dans les bras de Morphée. C'est alors que je me rendis compte que j'avais besoin de bien plus que sa simple présence dans ma chambre. J'ai besoin d'un contact avec lui pour apaiser mes nuits , j'avais besoin de sentir la chaleur de son corps près du mien pour me sentir en sécurité et de l'entendre rire pour être à mon tour heureuse . Alors en me réveillant ce matin , j'étais décidée à avoir une discussion avec lui . 

Je voulais que lui et moi , nous nous parlions comme les deux adultes matures que nous sommes . On est passé par pleins d'autres phases lui et moi auparavant et le résultat à toujours été le même , lui et moi nous nous retrouvions sans cesse comme deux aimants alors peut importe qu'il soit tatoueur , fils de milliardaire ou mafieux . Je m'en fou , je sais simplement que c'est auprès de lui que je veux être alors je me décide à sortir du lit et à me mettre à sa recherche. Après avoir regarder dans toutes les pièces de ma chambre , je longe le couloir dans l'espoir de le croiser lui ou Salva mais rien . De même pour sa chambre et son bureau , ces deux pièces sont tristement vide . Je me dirige alors en bas , peut-être qu'il est en train de prendre son petit déjeuner dans la salle à manger . Je descends les escaliers de marbres , jette un coup d'oeil dans le salon puis dans la salle à manger mais aucune trace d'Alec alors je pars vers la cuisine avec l'espoir que quelqu'un puisse me dire où ce putain d'anglais se trouve car mon garde du corps lui est toujours muet . Ah oui parce que vous l'aviez peut-être oublier mais Javier est toujours collé à mes pieds depuis que j'ai franchie le seuil de la porte de ma chambre . 

***

Après avoir passer du temps à chercher inutilement un Alec qui était déjà parti , je me suis rendus à la salle de sport où Connor a encore une fois prit un malin plaisir à me torturer. Au programme aujourd'hui : trente minutes de cardio , une heure trente d'arts martiaux mixte et une heure de musculation . Autant vous dire qu'après ça , je n'avais plus qu'une seule envie aller dans mon lit et ne plus en sortir tout le reste de la journée. 

 Le reste de l'après-midi , je le passa à lire un magnifique livre que j'ai emprunté sans que personne ne le sache à Alec lors de mon passage à son étage de la maison . Épris par mon livre , je ne me rendis même pas compte que l'on avait frappé à ma porte. C'est seulement lorsque j'ai vu la porte s'ouvrir sur un grand brun avec un grand sourire que je compris . 

Les Contraires s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant