Partie 69.

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➵PDV GABY :

J'ai tuée un homme .

Dire que cela ne m'a rien fait serait mentir . À vrai dire depuis cette nuit-là , je ne cesse de me poser des questions . Suis-je à présent une meurtrière ? Une partie de moi ne cessait de me dire que j'avais eu raison de faire cela , que je n'avais pas eu le choix . Ce soir là , c'était moi ou cet homme parce que oui , j'ai fais croire à tous que l'homme posté sur le toit avait eu Maya dans le viseur mais cela était faux . C'était moi qu'il visait . Je me rappelle parfaitement avoir vu le fameux petit point rouge se déplacer sur mon corps alors que nous étions à l'entrepôt avec Alec et ses hommes , je me rappelle encore de ma discussion avec Maya juste avant ça . Elle me charriait au sujet d'Alec et moi me disant qu'elle avait plutôt opter pour le syndrome de Stockholm lorsqu'elle fit au courant pour mon existence. Comme une imbécile, j'avais baissée ma garde bien trop distraite à observer les muscles de l'apollon qui marchait devant moi , ce soir là je me suis dis que j'avais de la chance de l'avoir dans ma vie mais cette idée là s'est rapidement effacée lorsque je vis ce fameux point rouge se dressé sur mon torse . À cet instant , je compris les mots qu'avait eu Alec à mon égard la dernière fois dans le couloir . 

M'aimer c'est mettre volontairement un pied dans la tombe.

 Cette phrase prenait tout son sens . Ce point rouge qui était pointé sur moi avait à présent ma vie entre ses mains . Et tout ça pourquoi ? Parce que j'avais eu le malheur de croiser le chemin d'Alec Williams , fils du parrain de la mafia Anglaise . À ce moment-là , j'ai sentie ma vie défilée , mes battements de cœurs s'intensifiés , je pensais véritablement que j'allais mourir ce soir-là . Ici dans le froid de Birmingham , loin de mes parents , au pied de l'homme que j'aime. Je pensais réellement que tout allait s'arrêter jusqu'à ce que j'eu le déclic. Et si , on inversait la tendance ? Après tout ce que j'ai endurée, ne méritais-je pas une fin plus heureuse ?  Ce soir-là , c'était lui ou moi , un seul de nous devait vivre alors je pris mon courage à deux mains en me répétant cette fois-ci les mots de Connor. Il fallait bien que ces heures d'entraînements payent un jour puis je méritais de vivre ce soir là , je méritais une fin bien plus digne que de m'écrouler au sol et de rentre mon dernier souffle devant la façade d'un entrepôt miteux situer dans un quartier mal fréquenter , je méritais bien mieux . Alors j'ai sortie mon arme , releva le cran de sûreté et au moment où je le vis s'apprêter à verrouiller sa cible , j'ai tirée. 

Deux secondes , il fallut deux secondes pour que je réalise ce que je venais de faire.Tout le reste défila dans ma tête au ralenti comme si j'étais prise au piège dans un mauvais film. Maya qui s'était aplatît au sol par peur me fixa l'air choqué . Conor et Salva me regardaient eux-aussi d'un air stupéfait mais ce n'est pas ce qui avait le plus retenu mon attention . Ce qui m'avait surpris se fut le regard d'Alec . Je vis la peur défilé dans ses yeux . Ce soir là ,il m'avait pas eu besoin de me le dire , je l'avais vu . Bien que cela me parut étonnant et malgré le fait qu'il resta presque impassible, ce soir là Alec avait eut peur de me perdre. Il m'avait serré si fort dans ses bras que j'eu même du mal à respirer . Il avait crié sur ses hommes d'une force que j'ai même cru qu'il allait tous les tuer , Connor y compris . Ce soir là , je crois bien que si l'un d'eux avaient eut l'audace d'ouvrir sa bouche il serait mort sur le champs . 

 En rentrant à la villa , l'adrénaline redescendit petit à petit me faisant prendre conscience de la gravité de mon acte . Je venais d'enlever la vie d'un être humain . Qui étais-je pour faire cela ? Ce soir-là , je pris l'excuse d'aller prendre une douche afin de pouvoir laisser éclater mes sanglots après avoir vomit en la présence d'Alec. Il avait beau être aux petits soins avec moi , me prendre dans ses bras et me réconforter tendrement pour me calmer et m'apaiser rien n'y faisait . Je me sentais sale et coupable alors j'ai pleurée pendant une heure sous la douche , profitant du bruit de l'eau pour cacher mes sanglots aux yeux de tous . Même assise par terre dans la cabine de douche , j'ai continuée de pleurer en me disant que je ne valais pas mieux que tous les criminels qui m'entouraient . 

Les Contraires s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant