Partie 81.

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➵PDV GABY : 

Le lendemain matin , je me réveilla dans une pièce différente de celle où j'étais la nuit dernière. J'étais désormais dans une chambre. J'avais passée ma nuit à faire des cauchemars et le pire dans tout ça c'est que je fus incapable de me réveiller . Je ne sais même pas comment j'ai atterris ici . La seule chose dont je me souviens c'est mon cauchemar. Ce cauchemar qui ne cesse de me revenir en tête sans arrêt. C'était le même à chaque fois .

Je me revois marchant dans les rues de Cuba avec mon téléphone portable dans les mains et Emilia qui ne cesse d'essayer de me rassurer en me disant qu'Alejandro est sûrement encore avec Ugo dans un bar et qu'il n'a sûrement pas vu l'heure passé . Je me revois lui dire que j'ai un mauvais pressentiment et qu'il est en danger. Je ressens encore l'air frais caressé ma peau à m'en faire frissonner et malgré ça , je n'en avais rien à faire. Ce soir là , j'étais prête à traverser le monde entier à pied si il le fallait pour le retrouver. Puis après avoir errer dans les rues pendant des heures , une scène effroyable se dessine face à moi : Alec qui tire sur Alejandro avec son arme et un immense sourire aux lèvres , Alejandro qui me regarde une dernière fois avant de perdre la vie et moi qui m'effondre par terre pendant qu'Alec me murmure des mots salaces à l'oreille, la chemise pleine de sang. 

 Sans que je ne m'en rends compte , je me mis à pleurer durant de longues minutes. Un coussin pour camoufler mes sanglots , je lâche toute la peine présente dans mon corps jusqu'à n'en plus pouvoir. C'était l'information de trop , mon coeur n'a pas su supporter comment Alec a-t-il pu me faire une chose pareille? 

Je passe la main sur mon visage en essayant de reprendre un peu de contenance. Le petit-déjeuner était déposé sur une petite table près du lit. Il y avait de tout dans ce plateau aussi bien du jus d'orange ,que du café , des croissants ,des fruits , etc. Cela change radicalement du repas que l'on m'avait apporté les jours précédents. Mais je n'avais plus envie de rien. Je ne voulais ni manger ni savoir ce que cette journée me réservais. Je me sentais juste vide. 

Vide...Voilà le mot qui correspondait parfaitement. Moi qui pensait qu'en ouvrant mon coeur à Alec cela me ferait du bien , me voilà tristement déçue.Cet homme vient de me brisé de la plus sombre des manières ,c'était comme si il avait prit mon coeur entre ses mains et avait prit un malin plaisir à réouvrir les plaies de mon passée. Il les avait ouverte à grand coup de couteau et avait prit un malin plaisir à le faire , voilà ce que je ressentais à l'heure actuel. 

J'avais juste mal. 

 Malgré mon envie de mourir à l'intant T , je me leva et inspecta la pièce de fond en comble. Bien évidemment , toute les fenêtres et la porte était verrouillé. Seul une porte était ouverte, je me rendis dans la pièce où je découvris une salle de bain avec un petit meuble où était posé quelques vêtements : un jean , un t-shirt blanc ainsi qu'un hoodie qui étaient tous à ma taille. Étrange mais bon...Je ne me posa pas plus de question que ça et profita du moment pour faire ma toilette , une bonne douche pour me vider la tête c'est tout ce dont j'avais besoin à ce moment là. 

Lorsque je me rendis de nouveau dans la chambre , Léo se tenait là debout dos à moi. Vêtue d'un costume gris foncé , faisant semblant d'admirer les petits biblo qui se tenaient sur la commode.

- Je vois que tu es déjà habillé. Ça tombe bien nous partons. Dit-il en posant ses yeux sur moi.

Je me mis à rire nerveusement. Partir ? Je suis retenue je ne sais où en Italie avec lui depuis plus de quarante huit heure , j'ai été maltraité par ses sbires. J'ai appris qu'au final Léo n'était pas finalement le monstre que l'on m'a décris puisque je suis encore entière et que mon actuelle petit copain est en faite l'assassin de mon ancien petit copain.  Et là , on m'informe que nous partons d'une manière non-chalante comme si il me proposait un camping ! Non mais je rêve là ! 

- Tu me fais une farce là n'est ce pas ? Dis-je en le regardant plus sérieusement. 

- Tu as tenté de m'assassiné devant un putain d'entrepôt malfamé de Birmingham après avoir tenter de m'éliminer dans un restaurant à Punta Cana. s'exclamais-je.

- Mais tu as tué mon tireur . Me coupe-t-il.

- Tu as envoyé Miles pour me kidnapper , puis tu as fais entré une taupe dans l'organisation des Williams pour je ne sais quelle raison après avoir massacrer une grande partie de ces hommes et tu penses que je vais te suivre bêtement sans dire un mot ?! C'est mal me connaître. Repris-je.

- Cazzo ! Mon dieu ! Qu'est ce que vous donnez mal à la tête vous les latinos . Souffle-t-il en se massant les tempes.  Mange et dans cinq minutes Gianni viendra te récupéré.

Cinq minutes après , un gros colosse est apparut dans la chambre . Il me regarda avec un air à faire froid dans le dos puis me demanda enfin plutôt m'ordonna de le suivre sans faire de chichi. Je franchis alors le pas de la porte et arriva dans un long couloir au mur marron. Les lieux étaient calmes et désert . Je marchais dans les pas du gros colosse sans dire mot , attendant gentiment qu'une ouverture s'offre à moi pour pouvoir m'échapper. Et cette ouverture ne tarda pas à arriver puisque quelques secondes après , le prénommé Gianni fut distrait par un appel venant de je ne sais qui . Ni une ni deux , je me glissa tout doucement dos à lui en direction des escaliers. Je jeta un dernier coup d'oeil et voyant qu'il n'avait toujours pas remarquer mon absence , je me mis courir le plus vite possible loin de lui et pour trouver une putain d'issue qui me permettrait de sortir d'ici.

Les secondes me parurent des heures et plus je m'engouffrais dans les murs de cette maison et plus j'avais l'impression de m'être retrouver dans un immense labyrinthe. Et pour couronner le tout comme si je m'étais pas assez dans la merde comme ça , je me suis mis à faire une partie de cache-cache avec tous ses mafieux puisque bien évidemment , Gianni donna l'alerte de ma disparition. Ils étaient tous en train de courir dans les couloirs de la maison , prêt à  fouiller les moindres recoins. Mon coeur plus se mit à palpiter comme un malade , lorsque je faillis tomber nez-à-nez avec l'un d'eux . Dieu merci , je réussis à me glisser dans un petit espace situé entre le mur et un meuble. Ses bruits de pas se firent de plus en plus lourds et j'arrêta de respirer nette lorsqu'il passa prêt de moi. Il inspectait la pièce avec minutie pendant de longues minutes et alors que je pensais mon heure arrivé , le gorille finit par tout simplement quitté le fameux couloir. Le voyant parti , je sortis prudemment de ma cachette afin de reprendre ma mission.

- Enfin te voilà ! Murmura Léo en mettant sa main sur ma bouche .

Sa prise fut si forte que j'avais beau me débattre dans tous les sens , rien n'y faisait . A part avoir plus mal que je ne l'avais déjà , j'étais toujours prisonnière des griffes de Léo. 

- Bien. Nous allons pouvoir enfin y aller. S'exclame-t-il.

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