Partie 43.

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➵PDV Alec

Mon retour ici impliquait dans le contrat de mon père que je me réadapte à cette vie alors je me suis réaccoutumé avec le maniement de certaines armes dans la salle de tir qui se trouvait à l'arrière  de notre autre maison et avait repris mes entrainements d'arts martiaux bien que je ne les avais pas laissé de côté aux états-unis mais disons qu'ici ils sont plus intensifs en même temps , ce n'est pas tous les jours que l'on s'entraîne avec des armoires à glace ou des mercenaires ex-membres du KGB.

Je me dirige avec mon paternel , son Consigliere Felipe et Salva en direction d'une de nos propriétés reclus dans les montagnes . Nous sommes escortés par deux 4x4 identique au nôtre , un devant et l'autre derrière nous.  J'observe le paysage à travers la vitre , tout est silencieux à bord du véhicule , mon père fume un cigare dans son costume trois pièces noir tout en ayant les yeux rivés sur son portable . À le voir , on dirait un simple business man fortuné qui passe son temps à faire du caritatif mais la version original est tout autre . Mon père est l'homme le plus crains du pays ,en plus d'être un célèbre homme d'affaire , il est également le chef de la mafia anglaise comme mon grand-père l'était avant lui. Sauf que mon père contrairement à son prédécesseur a mépriser certaines règles qui était établis depuis tant d'années. Il n'est pas de ceux qui parlent fort , lui il est calme et calculateur mais ça n'en reste pas moins un homme violent qui a fondé son empire sur la terreur. James est aussi ambitieux qu'il est  sans pitié, il  n'hésite pas à tuer quiconque qui sur son passage . Femme , enfant , hommes d'église , tout y passe ! Certains pensent même qu'il aurait pu être pire que Jack L'éventreur si il s'était amusé à devenir un tueur en série.  

J'ai grandi dans cet univers , mon enfance n'a pas été comme celle des autres enfants de mon âge . Dés mes dix ans , j'ai dû me comporter comme "un homme" et pour se faire c'est le jour de mon anniversaire que j'ai reçu ma première arme. Un desert eagle dont la cross est en or et où mon nom est gravé , j'ai ensuite appris à m'en servir lors de mes entraînements certains après-midi après l'école avec Kassian, un ancien espion du KGB devenu l'ami et chef des mercenaires de mon père. Étant petit j'étais admiratif de la force de mon père et de la discipline de fer que l'on a imposer à mon frère et moi . Être le fils du Parrain de la mafia anglaise ne m'a jamais déranger auparavant , j'en jouais et  abusait même du pouvoir qu'avait mon père dans cette ville pour forcer les gens à me craindre et donc à me respecter à l'école. C'était drôle de voir mes professeurs impuissants face à mon comportement désagréable ,puisque je savais que généralement mes agissements étaient effacés par un gros chèque signé de la part de James.Je me rappelle aussi de mon dix-huitième anniversaire lorsque j'ai prêtée allégeance à la Mafia. À l'époque , c'était pour moi , le plus beau jour de ma vie.Quel crétin , j'étais ! Je me souviens du serment sacré que j'ai dû répété à haute-voix , je ne me rappel plus des termes exacts mais en gros cela disait que je ne devais respecté l'organisation et ses valeurs qui sont la loyauté , le secret et la vengeance . Puis mon père m'a tendu le fameux poignard de notre famille avec laquelle je devais devant les yeux de tous , me trancher l'intérieur de la main et versé quelques gouttes de mon sang sur une image de la vierge marie . Ensuite Felipe mit le feux à cette image pieuse que j'ai dû tenir entre mes mains jusqu'à ce qu'elle devienne poussière puis la cérémonie se termina lorsque je prononça les dernières paroles du sacrement  "j'espère brûler comme cette image brûle , si je trahis mes frères"... Le raclement de gorge de mon père me sortit de mes rêveries . 

- Allons-y .  Me dit-il en réajustant son costume . 

- C'est parti pour un remake de Scarface !  Lancé-je ironiquement. 

- Agis comme un homme Alec ,et agir comme un homme signifie se taire

Évidemment , je me tus même si au fond j'avais énormément envie de le provoquer de nouveau car dans le fond , il ne faut pas se leurrer , jamais je ne renierais notre pouvoir et le fait que l'on ait prospéré grâce à notre multinationale mais pour ce qui est de l'autre face de James Williams , aujourd'hui je ne suis plus certains de vouloir continuer dans cette "tradition" .  

Les Contraires s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant