Partie 61.

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➵PDV Gaby

Ce matin au réveil , je fus surprise de constater qu'Alec était encore présent dans mon lit. Je l'observe et remarque que son bras encercle ma taille comme à chaque fois que l'on dort ensemble, ce qui me fit sourire. Même endormi , il ne peut s'empêcher de garder son côté possessif. Ses cheveux sont décoiffés et malheureusement c'est la seule chose que je puisse constaté puisque qu'il a sa tête enfouis sous son oreiller. Je regarde l'heure et constate que l'on a fait ce que l'on pourrait appeler une grâce matinée , c'est bizarre j'aurais pourtant jurée qu'il travaillait le samedi. Enfin , je crois. Après tout , depuis mon arrivé ici , je ne fais que l'éviter alors concernant son emploi du temps je n'y connais rien mais je sais juste que je me retrouvais souvent seule durant la journée le samedi. Ayant peur d'une confrontation matinale, je décide de sortir du lit. Je retire doucement son bras autour de moi mais m'arrête tout de suite en le sentant bouger , il se met à grogner quelques secondes en resserrant sa poigne autour de moi puis plus rien . Je reste immobile et le regarde attentivement pour voir si il est réveillé ou non mais encore une fois son oreiller gêne tout action . J'attend environs cinq bonne minutes et réitère l'opération sauf que cette fois-ci je m'y prends plus délicatement , mes geste sont presque chirurgicaux . Une fois son bras posé sur le matelas , je me glisse tel un ninja hors du lit et prends bien soin à ne pas faire grincer le parquet . Je jette à dernier coup d'oeil à l'homme qui a prit place dans mon lit la nuit dernière et pars faire ma toilette dans la salle de bain.

 Lorsque j'ai terminée , Alec a bougé mais dort toujours à point fermer. Désormais j'ai une vue imprenable sur ses muscles dorsaux et sur une partie de son visage . Il semble si paisible et dort presque comme un bébé. Le pauvre à cause de moi , il a dû passé une nuit horrible entre mon cauchemar, mes larmes , le fait que je n'ai cessée de bouger dans le lit parce que je n'arrivais pas à trouver le sommeil et après ça que je me sois collé à lui pour me sentir en sécurité. Il doit me maudire ! Je continue de l'admirer silencieusement pendant une dizaine de minutes puis me décide à sortir de la chambre après avoir réaliser que je louchais un peu trop sur ses lèvres . 

Je sors de la chambre et aperçois Javier qui m'attend sagement dans le couloir . Je passe devant lui en l'ignorant sachant pertinemment qu'il m'est inutile de lui parler ou autre et me dirige au rez-de-chaussée où j'aperçois Connor en train de lire le journal dans le canapé . 

- Hey chica , t'aurais pas vu Zombie ? 

- Il dort comme un bébé . Soufflais-je avant de me diriger comme à mon habitude vers la cuisine . 

Connor se lève , dépose son journal et se met à me poursuivre . 

-Quoi ? C'est trop étrange, c'est toujours le premier debout d'habitude . 

- Il doit être fatiguer, la nuit fut courte . lui dis-je . 

- Mais attend ! Comment tu sais qu'il dort encore toi ? Me demande-t-il d'un air suspicieux.

Et merde ! J'aurais dû la fermer, je sais très bien que je suis incapable de réfléchir correctement sans avoir engloutit ma dose de caféine et me voilà en train de discuter avec la fouine de la maison . Bravo Gabriella ! 

-Euh...J'ai fais comme toi . Dis-je en priant pour qu'il parte sans rien demander de plus.

- Et tu voulais le voir pourquoi ? Parce qu'aux dernières nouvelles , tu lui fais toujours la gueule. Me dit Connor avec un petit sourire amusé . 

Javier esquissa un petit sourire face à moi . Oh non me ne dite pas qu'il est au courant ?! Je lui lance un regard noir et il redevient neutre . Connor lui semble ne pas avoir capté la scène et dans un sens tant mieux , il est vraiment fatiguant lorsqu'il apprend ce genre de chose. La gouvernante me demande de prendre place dans la salle à manger le temps qu'ils me préparent mon repas et c'est ce que je fis toujours avec les deux imbéciles collés à mes baskets. Connor s'assoit à côté de moi tandis que Javier lui s'éclipse un instant après avoir reçu un appel .  Quelques minutes plus tard , pleins de mets sont posés sur la table et rien qu'à l'odeur , je salive déjà . 

Les Contraires s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant