Dire que les hommes sont de furieux psychopathes serait bien trop faible pour qualifier les horribles choses qu'ils m'ont fait subir. Pas de grosses ecchymoses ni de grandes plaie et pourtant je me sens comme détruite. De la torture psychologique voilà ce que j'ai subis et pourtant je n'ai rien lâcher concernant les affaires d'Alec. Après quarante-heur ou peut-être plus ou moins , à vrai dire je ne sais pas . Ici , rien ne permet de connaitre la notion du temps . La seule chose que je suis capable de vous dire c'est qu'ils finirent par m'abandonner là ,seule dans cette horrible pièce après avoir compris qu'ils perdaient leurs temps.
J'eu voulu fermée les yeux ne serait-ce que quelques secondes lorsque la porte s'ouvrit doucement et laissa apparaître El jefe de ses lieux. Il portait un polo noir cette fois-ci , très soigné sur lui , Léo pénétra dans la pièce avec des allures de prince. Il ne pu s'empêché de sourire lorsqu'il vit l'état dans lequel j'étais et pourtant il resta longuement silencieux. Je le fixais alors du regard en attendant gentiment qu'il me déclare ses intentions ou pire encore. Après quelques minutes de silence et après m'avoir examiner la pièce dans les moindres détails , il finit par ouvrir la bouche.
- Comment as-tu fais pour passer outre ce qu'il a fait ? Me dit-il avec un air sérieux .
Je le regarda alors un peu perdu . À vrai dire , je ne comprenais pas vraiment où il voulait en venir .
- De quoi parles-tu Léo? demandais-je agacée.
Il écarquilla les yeux en voyant ma mine perdue , à cet instant il semblait surpris de voir que je savais pas du tout de ce dont il me parlait . Sur le coup , je me sentie encore plus bête . De quoi me parlait-il pour que cela puisse être impensable que je ne possède pas cette information en main ?
- Tu ne sais donc rien . Souffle-t-il .
- Tu parles du fait que tu as voulu tuer toute sa famille? C'est de ça que tu me parles Léo ? Criais-je en le fixant du regard .
Léo leva les yeux au ciel comme si j'étais une idiote.
Dans ses yeux , je me rendis compte que j'étais complètement à côté de la plaque . Cette chose là avait l'air bien plus grave et bien plus importante et je le compris quand je cru voir de la peine dans son regard . Il avait l'air de remémorer un évènement douloureux , on aurait presque pu croire qu'une larme menaçait de s'échapper de ses yeux ...mais qu'est ce que cela pouvait bien être ?
- Puisque tu n'as pas l'air de savoir de quoi je parle , je vais être gentil avec toi ce soir. Reprit-il en reprenant contenance .
- Si cela est vraiment important pourquoi tu me le dis pas toi-même ? Dis-je .
- Hum...Je pourrais , après tout c'est un petit avantage que j'ai sur cet imbécile d'anglais finalement . Mais à une condition . Ouais , on va marchandé un peu toi et moi ,ma belle . Me dit-il avec un petit sourire sur le bout des lèvres qui prédisait rien de bon .
- Qu'est ce que tu me veux ?
- Je veux que tu me dises tout ce qu'Alec t'a dit concernant la réunion avec les Siciliens .
-Non .
Et sans que je ne me rende compte il balança la vieille chaise à l'autre bout de la pièce , la faisant éclaté en mille morceaux à son atterrissage . Ce qui je dois l'avouer me fit sursauter.
- La prochaine fois c'est toi que j'éclate , si tu ne me donnes pas ce que je veux ! s'énerva Léo en pressant fortement ma mâchoire dans sa main .
Il me serrant si fort qu'un moment donné , je ne sentais presque plus ma mâchoire comme si celle-ci était anesthésié mais je ne lui montrai rien. Il serait trop heureux de voir qu'il a le dessus. Son regard se voulait perçant , je ne reconnais pratiquement plus le bellâtre que j'avais rencontré dans le club la dernière fois . Comme si lui et le Léo que j'ai maintenant face à moi était une autre personne .
- Bon . On va recommencé , Gabriella et cette fois , j'espère que tu sera un peu plus coopérative car ça me ferait mal au coeur d'abimer un aussi beau visage . Commença-t-il .
-Mais , sache que si je n'ai pas ce que je veux . Je n'hésiterais pas à employer la force , ma belle . Termine-t-il en caressant mon visage avant de venir susurrer quelques mots dans le creux de mon oreille .
Voyant qu'il commençait de plus en plus à prendre des airs de psychopathe et sachant également que c'était la seule opportunité pour moi de savoir cette sois-disante chose qu'Alec m'aurait caché . Je décide de lui dire les grandes lignes de tout ce que je savais à propos de la fameuse réunion .
- Alec m'a dit qu'il avait rendez-vous avec les Siciliens après sa négociation avec un certain Russo concernant une cargaison de je ne sais pas quoi . C'est tout ce que je sais , Alec me considère comme sa poupée pas sa psy . Lâchais-je .
- Donc Alec va essayé de nous la mettre à l'envers , intéressant...
- Nous ?! m'exclamais-je surprise.
Léo me regarda avec un petit air victorieux, apparemment le peu d'information que j'avais bien voulu lui donner le satisfaisait . Il s'approcha à nouveau de moi et prit mon visage en coupe ce qui je dois l'avouer me mis mal à l'aise . Il était bien trop près de moi et sachant que je ne pouvais rien faire pour me défendre , cela me fit un peu peur .
- Tu vois , tu peux être une gentille fille quand tu veux . me chuchote-t-il après avoir mit ma mèche de cheveux derrière mon oreille .
Suite à ça , il tourna les talons et marcha vers la sortie .
- On avait un marché Léo ! Criais-je le voyant qui s'apprêtait à quitter la pièce .
- Il se fait tard , ma belle . Un de mes hommes viendra t'apporta de la nourriture et un matelas pour que tu puisses dormir. Buenas noches, mi bella .
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Les Contraires s'attirent
RomanceGabriella Martinez , une jeune femme d'une vingtaine d'année menait tranquillement sa petite vie à San Francisco entourée de ses meilleurs amis , mais ça c'était jusqu'à ce qu'un beau brun tatoué de la tête au pied fasse interruption dans son quotid...