Partie 82.

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➵ PDV D'ALEC :

Cela faisait des jours que Gabriella avait été kidnappé par Léo. Des jours où je n'efforçais à les localiser le plus rapidement possible avec la peur qu'il lui fasse quelque chose et que je ne devienne fou. J'avais tout laissé de côté et avais rassembler tous les hommes sur cette mission malgré les foudres de mon père, rien d'autre ne comptait pour moi à l'instant. 

- T'es sûr que c'est lui ? 

Je soufflais ,j'ai toujours su que Connor avait dû mal à assimiler les informations qu'on lui donnait mais là ça devenait grave . 

- Elle me l'a dit idiot! Hassan me l'a dit ! Emilia aussi !  J'ai juste mis du temps à comprendre comme un imbécile que son ancien mec Alejandro était en faite Alejandro Venigliani ! Dis-je la mâchoire serrée . 

- Tu vas faire quoi du coup ? Me demande Salva .

- Oh je sais pas , un petit footing ? Je vais faire quoi ? C'est une question a posé ça Imbécile ? Je vais allé buter ce fils de pute et récupéré ma femme ! Et je jure sur tout ce que j'ai que si il lui a fait la moindre égratignure , je vais le faire souffrir de la pire des manières. M'écriais-je les nerfs à vif.

- Tu devrais te détendre , à part pour faire une connerie , être autant sur les nerfs ne d'aidera pas. Me lance Salva calmement.

Pour me détendre et réfléchir calmement je me mis à faire les cents pas dans mon salon . Putain de merde , il y avait combien de combinaison possible pour que je puisse tomber sur la meuf d'un de mes anciens rivaux ?  Pourtant j'aurais dû le savoir , j'aurais dû tilter lorsqu'elle me parlait de ses voyages et de l'Italie , j'aurais voir que cela coïncidait parfaitement . Je suivais ce bouffon à la trace et jamais je n'ai su que sa petite copine était Gabriella . 

- Mais il t'a dit quoi Victor quand il le suivait ? Il prenait pas de cliché de Gabriella ou quoi ? 

- Non . Enfin si il en prenait mais j'avais délégué cette affaire là à Kassian...J'avais un autre cas plus important dans mon viseur à ce moment là. Surveiller l'idiot qui servait de cousin à Léo n'était pas la première de mes préoccupations .   

- Voilà ce que ça donne de délégué ! Je t'ai toujours dis que c'était une mauvaise idée , TOUJOURS FAIRE LE TRAVAIL SOIS-MÊME ET ÇA DE A À Z ! s'exclame Connor amusé par la situation . 

Irrité par la situation et énervé par les propos de mon ami , j'envoya valser la bouteille de scotch en pleins dans la direction de celui-ci même si je savais pertinemment qu'il avait raison mais dans le temps , ma cible était Russo et Léo alors son cousin qui jouait les hackers à mi-temps ne représentait pas pour moi une menace. 

- Tu vises comme une gonzesse. Ricana Connor en évitant de justesse le projectile.

- Ne joue pas avec mes nerfs Connor , j'ai la gâchette facile dans ce genre de moment . 

À vrai dire , j'étais agacé et je m'en voulais d'être tomber bêtement dans cette situation . Comment ai-je pu être aussi négligeant ? Le travail propre et bien fait c'est ma spécialité et c'est comme ça que je suis devenu le futur successeur de mon père . Putain de bordel de merde  ! Je me mis à réfléchir rapidement et trouva quelques secondes plus ou moins radicale . 

- Que sait-on sur la famille Venigliani ? Demandais-je en me retournant vers Maya et j'espère pour elle qu'elle a un dossier en béton. 

Maya me sortit un épais dossier remplit d'information puis fit défilé pleins de clichés sur l'écran face à nous. On y voyait clairement Gabriella dans les bras de ce Alejandro , et même si ça me faisait mal de l'avouer , elle avait l'air heureuse avec lui. Ils puaient l'amour , c'était à vomir! 

- Donc il a été tué à Cuba juste avant que l'on n'assassine le père de Léo. Concluais-je après avoir lu tous les éléments que nous avions à notre disposition. 

- Ouais , c'est ça. Juste avant que l'on ne puisse le capturer.  Me répond Maya.

- Mais alors qui l'a tué ? M'interrogeais-je. 

➵ PDV DE GABY :

Après m'être battu à maintes reprises avec plusieurs hommes de cet hijo de puta de Léo , on me ligota et me mit un sac sur la tête tout au long du trajet. Il n'en restait pas moins que  j'avais quand même continuer à me débattre même en y voyant rien , ce qui m'a valut quelques réprimandes mais puisque c'était en italien et bien disons que cela me passait au dessus de la tête. Le bruit du moteur s'éteint et la voiture s'arrêta à je ne sais quel endroit. Puis on m'enleva ce maudit sac en tissus sur la tête et je vis alors que l'on se trouvait sur le tarmac d'un aéroport privé. 

- Sors. M'ordonna Léo. 

- Non. 

-Gabriella ne me fait pas répété. S'écria-t-il en se retenant clairement de passer ses nerfs sur moi.

-Non. Je ne sortirais pas ! Puis de toute façon , je suis incapable de bouger puisque l'on m'a ligoté les pieds et les mains, cabrón. Crachais-je. 

Agacé par ma réaction enfantine , Léo m'adressa un regard noir et hocha la tête vers un des gorilles qui se trouvait à sa droite. Ni une ni deux et sans que je m'y attende , je fus embarqué sur son épaule comme un vulgaire sac à patate. 

- Mais lâchez-moi ! Je vous ordonne de ne pas me toucher avec vos sales pattes poilus! M'écriais-je en lui donnant des coups de pieds sur le torse. 

Et j'avais raison ! Je n'avais jamais vu un homme aussi poilu que celui qui me retenait en otage. Il avait des poils partout sur le corps et surtout sur les mains et dans le cou. Cela me répugnais au plus au point. Autant les gorilles d'Alec n'ont pas un poil sur le caillou , autant ceux de Léo sont quant à eux bien garnis voir même un peu trop pour des italiens. 

- Porca puttana troia ! (nom d'une pute !) Elle vient de me mordre l'épaule patron ! S'écria mon tortionnaire.

- Elle a toujours été quelque peu sauvage ! S'exclama Léo. Mais bon , entrons dans le jet . Nous sommes assez en retard comme ça. 

Le jet ? Mais putain , on m'emmène où cette fois ?  

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On s'approche de la fin...

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