Les Contraires s'attirent

Partie 78.

➵PDV GABY : 

Le bruit de gouttes d'eau tombant sur le sol  me réveilla . Petit à petit , je réouvre tout doucement les yeux en constatant que la lumière qui éclaire la pièce me procure un immense mal de crâne mais ce n'est pas le pire. Ce qui ne fait le plus mal , ce sont mes poignets qui sont eux aussi douloureux et tout cela s'explique lorsque je constate que retenu par des chaînes suspendu comme un vulgaire animal dans un abattoir. Je regarde tout autour de moi et me rend compte que je me tiens dans une endroit lugubre . Il y a des traces de sang sur le mur , de vieilles cordes qui semblent avoir beaucoup servi et une chaise en mauvaise état près de moi ainsi qu'une table en métal où se trouve quelques instruments barbares entachés de sang. Madré mia ! Qu'est ce que je fais ici ?! C'est à cet instant que tout mes souvenirs me reviennent en tête , Alec qui part à sa réunion, mon mauvais pressentiment , moi qui part faire du shopping et ma surprenante rencontre avec Noah dans la boutique de lingerie. 

Tu m'excusera Gaby mais je dois le faire . 

Voilà  quels ont été ces derniers mots avant que je ne me souvienne plus de rien . Je suis ici à cause de Noah. Je hurle son nom tout en essayant de briser ses maudites chaines mais au bout d'une quinzaine de minutes , je ne rends compte que cela ne sert à rien . Ma tentative d'appel à l'aide ou pour avoir ne serait-ce qu'une explication de mon sois-disant ami ne mène à rien . J'ai l'impression que je suis seule dans cette cave , aucuns bruits de pas ou autre qui pourrait me faire croire que ces lieux sont habités ne se fait entendre. Je commence alors à perdre espoir en commençant à m'imaginer toutes sortes de scénarios les plus grotesques les uns que les autres. Peut-être qu'Alec avait finalement raison et Noah n'est qu'un dangereux psychopathe qui souhaite avoir mon amour et cela peut importe le prix . Peut-être que cela est véritablement plausible sinon pourquoi m'aurait-il emmener ici et séquestrer de la sorte ? 

Après ce qui me sembla une éternité , des bruits de pas se firent entendre . Je ne bougea pas et me mis à fixer le bas de la porte . Une ombre s'arrêta devant celle-ci et le bruit des verrous se fit entendre . Les battements de mon coeur commencèrent à s'accélérer et si finalement ce n'était pas Noah mais une autre personne ? Peut-être les Italiens avec qui Alec était censé négocié ? Je pourrais être un bon  moyen de faire pression sur lui quand on y pense . Et si c'était le cas , que vont-ils faire de moi ? Vont-ils me torturer ? Me découper ? Ou tout simplement me tuer pour montrer qu'avec eux , on ne rigole pas ? Mais en même temps cela serait étrange puisque la dernière personne que j'ai vu était  Noah ! Noah Visser , le meilleur ami de mon ancien petit-copain . L'une des rares personnes sur cette terre à qui j'ai donnée ma confiance . Mise à part quelques querelles par rapport à Alec , lui et moi nous nous attendions bien . Je l'ai même hébergée chez moi pendant deux mois , inviter à manger chez mes parents, Noah était tout simplement devenu une personne importante de mon entourage. 

- Holà Gabriella . Ça fait longtemps n'est ce pas ?! 

Je relevais la tête vers la personne qui venait à présent de prendre place dans la pièce et tomba des nues . Il se tenait là devant moi , vêtue d'un costume entièrement noir . Ses cheveux qui étaient coiffé-décoiffé alors que sa barbe quant à elle était toujours aussi parfaitement bien taillé. 

- Léo ! Je me portais relativement mieux loin de toi . Dis-je en voulant lui prouver que je n'avais pas peur de lui même si intérieurement c'était tout le contraire.

Il se mit alors à rire mais son rire n'avait rien à voir avec celui que j'avais pris l'habitude d'entendre venant de lui . Non ce rire là était machiavélique , il faisait froid dans le dos . Un air satisfait illuminait son visage alors que son regard se voulait noir. Il avait tellement content de lui à présent qu'intérieurement je commençais à paniquer . Il avait de mauvaises intentions envers ma personne , ça c'était clair et nette . Mais la vraie question était : comment allait-il s'y prendre pour me faire du mal ? 

-Tu sais Gabriella . Dit-il en s'avançant dangereusement de moi . Je te pensais beaucoup plus intelligente et je t'avouerais que je suis déçu. 

- Navrée de te faire de la peine . 

-Ahaha , tu vois c'est ce petit côté bestial que les hommes aiment chez toi . Tu vois même moi j'ai fini par apprécié cette facette de ta personnalité lors de notre courte amitié . Et dire que l'on aurait pu la prolonger un peu plus au Mexique si ce fils de pute d'Alec n'était pas venu court-circuité mes plans . Râla-t-il .  

- Tu as fais une erreur de débutant, tu es le seul fautif . Personnellement ,je te pensais beaucoup plus intelligent Léo , je suis déçue là ! Dis-je en reprenant ses propres mots.

- Assez plaisanter et parlons de choses plus sérieuse , tu veux bien ?!

Je le regardais alors de haut en bas en détaillant chaque partie de sa personne. Qui sait cela pourrait peut-être me servir lorsque je pourrais m'échapper ou autre. Après quelques secondes d'inspection , je remarqua alors une déformation au niveau de la ceinture. Il ne m'en fallut pas plus pour comprendre qu'il était armé. 

- Qu'est ce que tu veux de moi ? Finis-je par demander timidement.

- Des informations. Dit-il simplement tout en me tournant autour tel un félin auprès de sa proie.

- Je veux savoir la raison de la venue d'Alec en Italie plus précisément à Milan. 

- Le tourisme. Lançais-je. Alec avait besoin de refaire sa garde-robe avec de nouveau costumes et il adore les marques italiennes. 

Sans que je ne m'y attende, je reçu une énorme gifle de la part de mon geôlier. Ma tête valsa de gauche à droite à une vitesse folle . La douleur était telle que j'avais l'impression de sentir mon coeur pulser sous ma joue. Mon insolence a fini par me porter préjudice à en croire sa mâchoire crispé et sûrement l'horrible marque sur mon visage. Je l'avais mis en rogne. 

- Tu joues avec la mauvaise personne ,ma belle. Me chuchota-t-il la bouche collé à mon oreille en prenant mon visage en coupe.

Son emprise sur ma mâchoire était telle que je fus dans l'impossibilité de bouger la tête . Alors je resta là en attendre gentiment qu'il se décide à retirer ses griffes de ma chair ou qu'il se décide à tout simplement m'exécuter. 

C'était visiblement le début d'un terrible cauchemar....

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On s'approche doucement de la fin...Que pensez-vous de cette partie ?

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