Les Contraires s'attirent

Partie 77.

➵PDV GABY:

Alec et moi avions fait escale à Milan . À la base , nous devions rentré en Angleterre mais El Padrino comme j'aime si bien l'appeler en a décidé autrement . En effet , le père d'Alec a décidé de nous faire venir ici afin de revoir l'accord passé avec les Italiens en ce qui concerne le trafic d'armes . Alec n'a pas été très réjouit de la nouvelle ,d'après ce que j'ai vu et cru comprendre , il ne porte pas vraiment les membres de la Mafia Italienne dans son coeur surtout un certain Russo qui toujours d'après ce que j'ai cru comprendre entretient des liens étroits avec Léo . Sur le coup , cela m'a un peu surprise de savoir que Léo lui aussi avait des alliés puisqu'avant ça j'en avais jamais entendu parler . Ça pourrait vous paraitre bête pour le coup mais pour moi , il était seul face aux autres mafias puisque les Russes , les Italiens et les Latinos s'étaient allié à l'organisation de James Williams alors il reste qui sur le map ? Les Yakuza ? Existent-ils vraiment ceux-là ? Parce que je ne les ai jamais vu ni même entendu parler alors que Dieu seul sait le nombre de réunions auquel j'ai assistée depuis que j'ai involontairement mis les pieds dans ce milieu.  

Tout à coup la voiture s'arrête , je tourne la tête vers la vitre et m'aperçois que nous sommes au pieds d'un luxueux hôtel cinq étoiles . 

- On est arrivé monsieur. Informe le chauffeur.

Alec sort de la voiture et la contourne pour venir m'ouvrir la porte tandis qu'un employée de l'hotel accompagné par notre chauffeur s'empresse de venir sortir nos valises du coffre . Décidément , je ne me ferais jamais à cette vie là . Alec me sourit et me prit la main avant que nous nous dirigions vers l'accueil. Évidemment malgré tout son professionnalisme , la jeune réceptionniste ne pu s'empêcher d'admirer et de glousser face à mon bel étalon ce qui sur le coup je l'avoue , fit naitre en moi une pointe de jalousie malgré le fait que je vis parfaitement qu'Alec n'était pas réceptif à ses avances. Elle nous donna les pass de la suite présidentielle tout en nous souhaitant un bon séjour , après ça , je pu enfin souffler et faire par de mon avis déjà fait sur elle à Alec dans l'ascenseur . 

- T'exagère Gabriella , elle ne fait que son boulot . me dit Alec . 

Elle ne fait que son boulot , nian nian nian...J'aimerais beaucoup le voir moi si on inversait les rôles . 

Évidemment , nous avions passés la soirée à tester la qualité du lit sans jamais nous arrêter . Parfois , je me demande si Alec et moi ne sommes pas finalement un accro au sexe vu la fréquence de nos ébats . Mais d'un autre côté , je me dis que sans ces ébats, lui et moi ne serions pas aussi proche l'un de l'autre car c'est seulement durant ces moments-là que nous avions véritablement notre intimité . Nous sommes juste Gabriella et Alec en train de se câliner , de rire et s'ouvrir l'un à l'autre lors de nos moment post-coïtal . Il n'y plus de mafia , plus de vengeance , d'argents , etc dans ces moments là , il n'y a que lui et moi . C'est ce que j'aime le plus dans tout cela.

- Elle dure combien de temps ta réunion ? lui demandais-je en le regardant s'habiller . 

- J'sais pas , mais sûrement beaucoup trop longtemps pour le peu de patience que j'ai . me dit-il en boutonnant sa chemise.

- J'aime pas ça. Déclarais-je. Je ne la sens pas cette réunion , je ne sais pas depuis ce matin j'ai un mauvais pressentiment. Lui avouais-je.

Effectivement depuis ce matin , j'avais l'impression que quelques choses de mauvais allait arrivé. Alec avait tenté de me rassurer et avait même eut l'audace de blaguer en me disant que c'était sûrement du au fait que j'avais très peu dormi cette nuit que mon cerveau s'imaginait toutes sortes de scénarios improbables. Alors oui au début que je suis dis qu'il avait sûrement raison puis cette petite voix en moi me disait de faire tout de même attention , puis je me suis mis à relativiser en me disant qu'avec la sécurité qu'il y a à notre disposition , il est impossible qu'il nous arrive quoique ce soit.