Love Letter •Namgi•

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Cette photo me fait totalement fondre ! ♡◇♡ krlrkzllznldnsldlbfibf !

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Je me dirigeais le coeur en miette, jusqu'à mon appartement. Les voir s'embrasser a provoqué une immense douleur dans mon coeur. J'étais content pour mon meilleur ami mais mes sentiments, eux, me font me sentir seul, vide et triste. J'ai l'impression qu'un trou béant s'est formé dans mon coeur. Je suis mort de l'intérieur. Kim Taehyung est mort. Alors, pourquoi mon coeur continu-t-il de battre, pourquoi mon corps ne tombe pas ? Ne s'évapore pas ? Je suis pathétique n'est ce pas ?

Je me dirige vers le café dans lequel mon coeur s'apaise tout de suite. L'ambiance y est chaleureuse, un petit air de jazz parcourt ce petit café aux couleurs pastels tandis que leurs délicieux cakes n'attendent que d'être manger savoureusement. Je m'en approchais lorsque la bâtisse fut dans mon champs de vision mais un homme scellait le café à l'aide de chaînes et de cadenas. Je couru vers lui.

- Hé ! Qu'est ce que vous faites ?!

Le jeune homme se tourna vers moi les larmes aux yeux. Il avait des cheveux noirs corbeaux, un visage de poupin extrêmement mignon, un nez assez prononcé et des lèvres fines. Il était plus petit que moi et avait un t-shirt et un cargo noirs dans lequel son frêle corps nageait.

- D-désolé je ne voulais pas vous crier dessus ! Ne pleurez pas s'il vous plaît!

Je paniquais quand ses larmes se mirent à couler de ses joues légèrement rebondit. Ma panique fut le déclencheur d'un petit sourire, un ricanement puis un fou rire de la part du jeune brun.

- Pourquoi vous riez ?

- Ta tête est drôle quand tu panique. Hahaha !

- Ya !

Il souriait à pleine dents me montrant son sourire de lapin tandis que m'efforçait de ne pas être attendrit devant sa bouille. Il sécha ses larmes et renifla de façon mignonne.

- Peu importe de toute façon. Pourquoi tu ferme le café ?

Son sourire s'effaça et son regard devient bien plus sombre.

- Mon père ferme boutique...il n'a pas pu payer les factures ce mois ci donc il a décidé de fermer les portes avant de faire faillite.

Je restait muet trop sonné par la nouvelle. Le seul endroit où mon coeurs et mon corps était apaisé, où je me laissait aller, où mes tourments ne m'atteignaient plus. Décidément cette journée est bien merdique.

Je me mis à pleurer, le coeur de nouveau déchiré de devoir me séparer du café de mon enfance, en plus de voir mon amour en aimer un autre. Le brun était partit faire les courses pour ses parents tandis que moi je me lamentais devant la bâtisse. À force de pleurer pour les événements qui m'accablaient, mes sens devinrent engourdis, je commençais à chanceler et mes yeux se fermaient de fatigue, lorsque je sentis mon corps basculer vers le sol puis ce fut le trou noir dans mon esprit.

Je me réveillais dans un appartement que je ne connaissait pas. Ma tête me faisait mal et mes yeux me brûlaient tant j'avais pleuré. Je jetais un oeil à l'appartement le regard perdu. Ici, tout était comme dans le café, on s'y sentais tout de suite apaisé et un thé fumant était posé sur la table basse, en face du canapé sur lequel j'étais allongé.

- Oh ! Tu es réveillé ?

Je me tournais vers l'origine de la voix puis me retrouvait face au brun de tout à l'heure. Il me souriait gentillement avant de s'approcher de moi et poser ses mains délicates sur mon front.